Double matérialité : qui es-tu ?

Double matérialité : qui es-tu ?
Analyse, matrice, double matérialité, matérialité d’impacts sur les enjeux ESG, matérialité financière … On vous explique tout sur votre clé d’entrée dans le reporting CSRD.
Qu’est-ce que la double matérialité et pourquoi est-elle essentielle dans la CSRD ?
La matérialité désigne tout ce qui est « matériel », important, significatif pour une entreprise et ses parties prenantes. C’est une manière de hiérarchiser les priorités pour orienter les stratégies de durabilité.
- La matérialité simple se concentre sur les impacts financiers des facteurs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Elle identifie ce qui affecte directement les performances économiques de l’entreprise.
- La double matérialité, exigée par la directive CSRD, élargit cette approche en intégrant également les impacts des activités de l’entreprise sur l’environnement et la société. Elle adopte ainsi une vision globale qui répond aux attentes croissantes en matière de transparence et de durabilité.
Pourquoi adopter la double matérialité dans votre stratégie RSE ?
L’analyse de double matérialité n’est pas qu’une étape obligatoire pour répondre aux exigences de la directive CSRD. Elle constitue aussi un puissant levier stratégique pour :
- Identifier les priorités ESG : quels enjeux sont réellement pertinents pour votre entreprise et ses parties prenantes ?
- Éviter la dispersion des efforts : focalisez vos ressources sur ce qui compte vraiment, que ce soit la réduction des émissions de CO2, la préservation de la biodiversité ou l’inclusion sociale.
- Anticiper les risques et les opportunités : préparez votre entreprise à gérer les risques liés aux évolutions réglementaires ou sociétales, tout en décelant des opportunités d’innovation durable.
Comment construire une matrice de double matérialité ?
La matrice de double matérialité se présente comme un graphique où les enjeux stratégiques s’affichent clairement en haut à droite, car ils combinent un impact significatif pour la société et un enjeu critique pour vos finances. Voici les étapes clés pour la réaliser :
- Identifier les enjeux ESG pertinents : Appuyez-vous sur des cadres réglementaires, des études sectorielles et les attentes des parties prenantes pour recenser vos priorités.
- Consulter vos parties prenantes : Les retours de vos investisseurs, clients, employés et ONG éclaireront vos décisions stratégiques.
- Analyser les données : Croisez vos informations pour évaluer chaque enjeu selon son importance environnementale, sociétale et financière.
- Prioriser vos actions : Définissez vos objectifs et établissez des plans d’action alignés sur ces priorités.
Exemples concrets d’enjeux de double matérialité
Prenons une entreprise de cosmétique. Grâce à la double matérialité, elle peut évaluer :
- L’impact environnemental : Les pratiques agricoles affectant la biodiversité.
- Le risque financier : Une raréfaction des matières premières qui pourrait augmenter les coûts d’approvisionnement.
Ainsi, la double matérialité permet de prendre en compte à la fois l’impact environnemental et les répercussions économiques, offrant une vue d’ensemble stratégique.
Double matérialité : un atout stratégique pour les entreprises engagées dans la CSRD
Adopter la double matérialité, c’est aller au-delà de la conformité réglementaire. C’est aussi :
- Gagner en crédibilité : Répondez aux attentes croissantes des consommateurs, investisseurs et régulateurs en matière de responsabilité sociétale et environnementale.
- Saisir des opportunités d’innovation : Explorez des secteurs comme l’économie circulaire ou les énergies renouvelables pour booster votre compétitivité.
- Renforcer votre résilience : Identifiez et gérez les risques environnementaux et sociétaux avant qu’ils ne deviennent problématiques.
Faites de la double matérialité votre alliée stratégique
La double matérialité, au cœur de la directive CSRD, est bien plus qu’une simple obligation. Elle offre une vision complète des enjeux ESG et permet de transformer les défis en opportunités. Avec une approche bien structurée, elle devient un outil essentiel pour piloter vos initiatives RSE, anticiper les attentes du marché et créer de la valeur durable.
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Entreprises et biodiversité : les obligations et opportunités à connaître

Biodiversité et entreprises : les obligations et opportunités à connaître
En France, la protection de la biodiversité ne relève pas uniquement d’une volonté politique ou d’une tendance sociétale : biodiversité et entreprise sont encadrées par une obligation légale. Enraciné dans des principes constitutionnels, soutenu par des lois ambitieuses et enrichi de réglementations européennes et internationales, le cadre juridique français impose aux entreprises de tenir compte de la biodiversité dans leurs activités. Mais au-delà des contraintes, il existe de réelles opportunités pour transformer ces obligations en moteurs d’innovation et de durabilité. Tour d’horizon du cadre légal et des perspectives pour réaligner biodiversité et entreprises.
1. Un socle juridique fondamental
La Charte de l’environnement : une boussole constitutionnelle
Adoptée en 2005, la Charte de l’environnement inscrit dans la Constitution française trois principes majeurs :
- Prévention : anticiper les atteintes graves ou irréversibles à l’environnement.
- Précaution : agir même en cas d’incertitude scientifique pour protéger la biodiversité.
- Pollueur-payeur : obliger les entreprises responsables de dommages écologiques à les compenser ou réparer.
Ces principes influencent directement la législation environnementale et orientent les décisions des autorités publiques, mais aussi les pratiques des entreprises.
Un cadre européen incontournable
L’action française s’inscrit également dans une dynamique européenne, avec le règlement sur la taxonomie verte (2020) : cet outil guide les entreprises pour définir des activités économiques durables, y compris celles qui préservent la biodiversité. Ce cadre pousse les entreprises à évaluer leurs impacts à travers des normes claires et partagées au sein de l’Union européenne.
2. Des lois structurantes en France
Loi pour la reconquête de la biodiversité (2016)
Ce texte phare a introduit plusieurs innovations :
- Création de l’Agence Française pour la Biodiversité (désormais intégrée à l’OFB).
- Reconnaissance du principe de non-régression, empêchant tout recul en matière de protection environnementale.
- Mise en œuvre du Protocole de Nagoya, qui encadre l’utilisation des ressources génétiques et favorise un partage équitable des bénéfices issus de la biodiversité.
Loi Climat et Résilience (2021)
Adoptée pour accélérer la transition écologique, cette loi vise notamment la biodiversité avec des objectifs ambitieux :
- Zéro artificialisation nette d’ici 2050, limitant la consommation d’espaces naturels.
- Renforcement de la séquence Éviter-Réduire-Compenser (ERC) pour les projets d’aménagement.
Code de l’environnement
Ce corpus rassemble l’ensemble des règles régissant la protection des espèces et des habitats. Il impose, entre autres :
- Études d’impact environnemental : tout projet doit inclure un volet spécifique sur la biodiversité.
- Obligations de compensation : les entreprises doivent restaurer les écosystèmes dégradés lorsque des impacts sont inévitables.
- Zones Natura 2000 : des règles strictes encadrent les activités proches de ces aires protégées.
3. Obligations spécifiques pour la biodiversité et les entreprises
Intégrer la biodiversité dans les projets
Avant tout projet d’aménagement ou d’infrastructure, les entreprises doivent :
- Identifier les espèces et habitats potentiellement affectés.
- Appliquer la séquence ERC (Éviter les atteintes lorsque possible ; Réduire les impacts grâce à des mesures spécifiques ; Compenser en recréant des habitats équivalents).
Respecter les zones protégées
Les entreprises opérant dans des zones sensibles, comme les parcs naturels régionaux ou les zones Natura 2000, doivent ajuster leurs pratiques. Par exemple, tout projet nécessitant une dérogation doit démontrer son caractère impératif et son intérêt public majeur.
Reporting extra-financier
Depuis 2017, la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) impose aux grandes entreprises d’inclure des informations sur leurs impacts environnementaux, y compris sur la biodiversité. Dès 2024, la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) élargira ces exigences à davantage d’acteurs économiques, renforçant l’importance d’un reporting structuré et transparent.
4. Outils et accompagnement
Office Français de la Biodiversité (OFB)
L’OFB joue un rôle central en matière de surveillance et d’accompagnement pour réconcilier biodiversité et entreprises : elles peuvent y trouver des ressources pour intégrer la biodiversité dans leurs stratégies et accéder à des outils d’évaluation.
Cadre et labels
Pour valoriser leurs démarches, les entreprises peuvent s’appuyer sur :
- Act4Nature : une initiative collective regroupant entreprises et ONG autour d’engagements ambitieux.
- ISO 14001 : certification intégrant désormais des critères liés à la biodiversité.
- SNB 2030 (Stratégie Nationale pour la Biodiversité) : Ce cadre stratégique invite tous les acteurs à participer à la restauration des écosystèmes et à la préservation des espèces.
5. Des opportunités pour les entreprises
Créer de la valeur
Adopter une stratégie proactive en matière de biodiversité peut renforcer la compétitivité. Les consommateurs, toujours plus sensibles à ces enjeux, privilégient les marques engagées.
Innover pour mieux préserver
Les contraintes légales poussent les entreprises à revoir leurs processus et à innover. Par exemple, l’intégration de la biodiversité dans la chaîne de valeur peut déboucher sur des solutions nouvelles et durables.
Réduire les risques
En respectant les réglementations, les entreprises évitent des sanctions (amendes, suspensions de projets) et améliorent leurs relations avec les parties prenantes locales.
6. Des défis et des perspectives
Malgré les progrès, certains défis demeurent :
- Complexité du cadre légal : les petites et moyennes entreprises (PME) manquent souvent de ressources pour s’y conformer pleinement.
- Manque de sensibilisation : former les équipes reste une priorité pour une prise en compte effective de la biodiversité.
Cependant, des avancées internationales, comme le cadre de Kunming-Montréal adopté lors de la COP15, visent à protéger 30 % des terres et des mers d’ici 2030. Ces initiatives renforcent les obligations nationales et encouragent les entreprises françaises à agir dès maintenant.
Biodiversité et entreprise : obligations, mais aussi opportunités
Pour les entreprises, la biodiversité n’est plus juste un bonus sympa, c’est une responsabilité incontournable. Mais attention, derrière cette obligation se cache une mine d’opportunités ! En allant au-delà des cases réglementaires, elles peuvent transformer ces enjeux en vrais leviers de différenciation. Pratiques respectueuses, innovations green et engagements valorisés : les entreprises françaises ont tout à gagner en jouant collectif avec la nature. 🌿✨
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Où en est la biodiversité aujourd'hui ?

Sixième extinction : où en est la biodiversité aujourd’hui ?
73% des espèces disparues : où en est-on de la diversité des espèces aujourd’hui ?
La diversité des espèces, ce vivier inestimable qui constitue nos écosystèmes et soutient nos sociétés, est aujourd’hui confrontée à des menaces sans précédent. De la majestueuse baleine bleue au plus petit insecte pollinisateur, chaque espèce joue un rôle crucial dans l’équilibre de la planète. Où en sommes-nous face à cette crise grandissante ?
1. Diversité des espèces : le cœur battant de la biodiversité
La diversité des espèces, l’un des trois piliers fondamentaux de la biodiversité, désigne la variété des êtres vivants peuplant notre planète : animaux, végétaux, champignons, micro-organismes. Cette richesse n’est pas seulement une question de quantité, mais aussi de fonction. Chaque espèce contribue à l’équilibre des écosystèmes en occupant un rôle spécifique dans les chaînes alimentaires, la régulation des écosystèmes, ou encore la pollinisation.
- Un chiffre clé : Sur les 8 millions d’espèces estimées sur Terre, près de 1 million sont aujourd’hui menacées d’extinction, principalement à cause des activités humaines.
- Une diversité menacée dans tous les milieux : Que ce soit sur terre, dans les océans ou les eaux douces, la disparition des espèces s’accélère. Par exemple, les amphibiens sont actuellement le groupe le plus menacé, avec 40% de leurs espèces en danger.
2. Une extinction massive en cours
L’histoire de la Terre a connu cinq grandes extinctions massives. La sixième, en cours, est directement liée à l’impact humain. Nos modes de vie et nos activités bouleversent profondément les écosystèmes, provoquant des pertes irréversibles.
- Le rythme des disparitions des espèces est effréné :
- 73 % : C’est la chute moyenne des populations d’animaux sauvages suivies entre 1970 et 2020, selon l’Indice Planète Vivante du WWF.
- Un quart des espèces d’eau douce seraient menaces d’extinction, témoignant de la fragilité des écosystèmes aquatiques.
- Des espèces emblématiques sont en en danger :
- Le tigre, dont il resterait moins de 3 900 individus sauvages, lutte pour sa survie face à la déforestation et au braconnage.
- Les insectes pollinisateurs, essentiels à la production alimentaire, connaissent une chute considérable de leurs populations, avec 30 % d’entre eux déjà disparus en France.
- Les principales causes de l’érosion des espèces :
- Perte d’habitat : La conversion des forêts en terres agricoles ou en zones urbaines détruit leurs habitats naturels.
- Surexploitation des ressources : La pêche, la chasse, et l’exploitation forestière intensives épuisent les populations animales et végétales, fragilisant leurs cycles de reproduction.
- Changement climatique : L’augmentation des températures perturbe les cycles naturels forçant certaines espèces à migrer par exemple, souvent sans succès.
- Pollution et espèces invasives : Les écosystèmes déjà fragilisés subissent l’impact des polluants et la rivalité avec les espèces introduites devenant invasives.
3. Chaque espèce compte
La disparition d’une espèce ne se limite pas à une simple perte esthétique ou symbolique. C’est tout un système qui est menacé, car les espèces interagissent pour maintenir l’équilibre des écosystèmes.
- Des services écosystémiques cruciaux mis à mal :
- Les insectes pollinisateurs assurent la reproduction de 35 % des cultures mondiales, comme les fruits, les légumes et les oléagineux. Leur disparition met en danger notre sécurité alimentaire.
- Les grands carnivores, comme les loups ou les requins, régulent les populations d’herbivores et préservent ainsi la santé des écosystèmes.
- Un enjeu pour la santé humaine :
- La médecine moderne doit beaucoup à la diversité des espèces. Citons la pervenche de Madagascar qui a permis de développer des traitements contre certains cancers.
- Des écosystèmes sains limitent la propagation des maladies zoonotiques en maintenant un équilibre entre les espèces.
- Un effondrement silencieux, mais global : L’affaiblissement des populations animales et végétales entraîne une baisse de la résilience des écosystèmes face aux perturbations climatiques ou aux invasions d’espèces exotiques.
4. Les solutions pour freiner l’hémorragie
Bien que la situation soit critique, il existe des solutions pour enrayer le déclin de la diversité des espèces. Ces mesures nécessitent des engagements globaux, mais également des actions locales concrètes.
- Élargir et renforcer les aires protégées : Aujourd’hui, 16 % des terres et 8 % des océans sont protégés. L’objectif est de porter ces chiffres à 30 % d’ici 2030. Mais la protection doit être accompagnée d’une gestion efficace et d’une implication des communautés locales.
- Adopter des pratiques durables :
- Dans l’agriculture en réduisant l’usage des pesticides et en faisant la promotion d’une agriculture biologique et/ou régénérative pour préserver les habitats naturels.
- Dans la pêche en luttant contre la surpêche. Cela implique de favorise des pratiques durables et de créer des zones de reproduction protégées.
- Réduire la pollution et la production de déchets : la lutte contre les plastiques et les produits chimiques toxiques est essentielle pour préserver les espèces marines et terrestres.
- Encourager les initiatives basées sur la nature : restaurer les écosystèmes, comme les forêts ou les mangroves, permet de soutenir les populations d’espèces tout en atténuant les effets du changement climatique.
5. Inspirons-nous des succès
Malgré les défis, plusieurs initiatives démontrent qu’il est possible de protéger la diversité des espèces.
- Pour la réintroduction des espèces : le programme de réintroduction des bisons d’Europe a permis de stabiliser leurs populations dans certaines régions de Pologne et d’Espagne.
- Des pollinisateurs en milieu urbain : à Paris, l’installation de ruches et la création de jardins favorisent le retour des abeilles.
- La création de zones marines protégées : aux Seychelles, les efforts de conservation ont permis de revitaliser les récifs coralliens et les populations de poissons.
6. Les entreprises doivent agir
Les entreprises ont un rôle à jouer dans la préservation des espèces. En réorientant leurs pratiques et leurs investissements, elles peuvent devenir actrices de la conservation de la biodiversité. Comment faire :
- Évaluer ses impacts : les entreprises peuvent analyser leurs chaînes d’approvisionnement afin d’identifier les points critiques où agir pour réduire leur empreinte sur la biodiversité.
- Promouvoir l’innovation durable en s’inspirant du biomimétisme pour développer des technologies qui respectent les écosystèmes.
- Collaborer avec les ONG et les communautés : travailler ensemble pour restaurer les habitats et protéger les espèces en danger pour plus d’efficacité.
Un avenir encore possible
Le maintien de la diversité des espèces n’est pas qu’une question d’écologie, mais de survie. Protéger cette richesse, c’est garantir un avenir viable pour les générations futures. Il est encore temps d’agir, mais la mobilisation doit être collective. Entreprises, citoyens, décideurs, chacun peut et doit jouer un rôle pour préserver la biodiversité.
Et vous, quelle action entreprendrez-vous aujourd’hui pour protéger la diversité des espèces ?
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Social listening et RSE

Social listening & RSE
Identifier les sujets RSE porteurs et éviter les crises
La communication RSE sur les réseaux sociaux est un exercice délicat : certains sujets suscitent l’adhésion, d’autres peuvent déclencher des controverses. Comment savoir quels thèmes sont porteurs pour votre marque et lesquels éviter ?
C’est précisément ce que nous avons réalisé pour Guerlain en 2023. Grâce au social listening, nous avons analysé les territoires de communication RSE de la marque et de ses concurrents, détecté les sujets sensibles et identifié les meilleures opportunités d’engagement.
Notre objectif : optimiser votre communication RSE
Avec notre expertise en veille et analyse des tendances sur les réseaux sociaux, nous vous aidons à :
✅ Définir votre territoire de communication : identifier les thématiques RSE qui résonnent avec votre marque et votre audience.
✅ Anticiper les crises : repérer les sujets à éviter pour prévenir tout bad buzz ou backlash.
✅ S’inspirer des résultats : analyser les réussites et les crises du secteur pour ajuster votre propre stratégie.
✅ Structurer une prise de parole impactante : construire une communication authentique et engageante sur les réseaux sociaux.
Notre méthode : le social listening appliqué à la RSE
Nous nous appuyons sur des outils avancés de social listening pour analyser en profondeur votre présence et celle de vos concurrents sur les réseaux sociaux.
🔍 Phase 1 – Analyse
- Étude de votre situation sur les réseaux sociaux et des conversations associées.
- Identification des sujets qui fonctionnent le mieux et ceux qui suscitent peu d’engagement.
- Veille des crises et controverses dans votre secteur.
📊 Phase 2 – Recommandations stratégiques
- Définition des risques et opportunités pour votre marque.
- Sélection des meilleurs formats et angles de communication en fonction des plateformes (Instagram, LinkedIn, TikTok…).
💡 Phase 3 – Création et activation
- Conception de campagnes et contenus engageants, basés sur les conclusions de l’analyse.
- Ajustement des messages, sur un principe de test & learn, pour maximiser l’engagement.
Vous souhaitez maîtriser votre impact sur les réseaux sociaux et éviter les faux pas ?
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L’histoire de la CSRD : de la NFRD à aujourd’hui

L’histoire de la CSRD : de la NFRD à aujourd’hui
La Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) n’est pas sortie de nulle part. Elle s’inscrit dans un processus d’évolution progressif de la législation européenne sur le reporting extra-financier. Si aujourd’hui elle est le fer de lance de la transparence ESG (environnement, social et gouvernance), l’histoire de la CSRD remonte à plus d’une décennie. Ce retour aux sources permet de mieux comprendre l’histoire de la CSRD, son évolution et pourquoi elle est devenue une pierre angulaire des ambitions de durabilité de l’Union européenne.
Aux prémices, l’UE créa la NFRD
En 2014, l’Union européenne adopte la Non-Financial Reporting Directive (NFRD). Cette réglementation impose aux grandes entreprises de publier des informations non-financières sur leurs impacts ESG. Le champ d’application est limité aux grandes entreprises cotées, aux banques et aux assurances de plus de 500 salariés. Environ 11 600 entreprises européennes sont concernées.
La NFRD marque un tournant en introduisant la notion de transparence sur les impacts non-financiers des entreprises. Elle reconnaît officiellement que la performance économique doit être analysée à travers une grille plus large, intégrant les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux.
Cependant, au fil des années, plusieurs failles apparaissent, mettant en lumière les limites de cette directive :
- Un manque de standardisation : les entreprises publient des données selon leurs propres méthodes, rendant leur comparaison difficile;
- Une faible portée : la directive exclut les entreprises non cotées ou de taille moyenne, bien qu’elles aient elles aussi un impact significatif sur les critères ESG;
- Peu de contrôle : les données publiées ne font l’objet que de vérifications limitées.
Le Pacte vert européen : un nouvel élan pour la durabilité
En 2019, la Commission européenne lance le Pacte vert pour l’Europe, un plan ambitieux pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Ce programme met en lumière la nécessité d’un cadre robuste pour mesurer les impacts ESG des entreprises.
Ainsi, l’Union européenne identifie la NFRD comme un levier clé à renforcer afin de garantir une transparence accrue. L’objectif est clair : intégrer pleinement la durabilité dans les modèles économiques européens. Mais face à ses limites et à l’urgence climatique, l’Union européenne propose une nouvelle directive : la CSRD. L’histoire de la CSRD prend ici un tournant décisif, visant à renforcer la transparence et la standardisation du reporting extra-financier. Destinée à remplacer et à étendre la NFRD, le cadre proposé repose sur des principes plus stricts et standardisés. Les ambitions sont claires :
- Élargir le champ d’application en incluant toutes les grandes entreprises européennes et certaines PME cotées;
- Standardiser les données grâce à des normes européennes harmonisées (ESRS).
- Renforcer la vérification des données avec des audits obligatoires pour garantir la fiabilité des informations rapportées;
- Faciliter l’accès aux données en imposant une publication dans un format électronique standard (xHTML).
L’arrivée de la CSRD
En novembre 2022, le Conseil de l’Union européenne adopte officiellement le texte de la CSRD. Cette directive vise à aligner les pratiques des entreprises avec les objectifs climatiques et sociaux du continent. Elle entre en vigueur en janvier 2023 et son application se fait progressivement, mais avec des étapes bien définies, afin de permettre aux entreprises de s’adapter.
L’avenir de la CSRD : elle prend l’omnibus ?
Le 26 février dernier, la Commission européenne présente une proposition omnibus de modification de la CSRD. Elle introduit plusieurs assouplissements susceptibles de modifier en profondeur la directive initiale :
- Les entreprises qui devaient être concernées dès 2026 ne le seraient finalement qu’en 2028;
- Les critères d’éligibilité seraient revus à la hausse : seules les entreprises de plus de 1 000 salariés, réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 50 millions d’euros ou un bilan annuel de plus de 25 millions d’euros resteront soumises à la CSRD;
- La directive assouplit également les exigences de collecte de données en supprimant l’obligation d’obtenir des informations auprès des fournisseurs non concernés par la CSRD. De même, le devoir de vigilance est allégé, avec un passage d’une évaluation annuelle à une évaluation quinquennale;
- La structure des ESRS serait revue avec une probable réduction du nombre de données à collecter.
Autre évolution majeure : les futures modifications des normes ESRS pourraient être adoptées directement par règlement, sans nécessiter une transposition dans les législations nationales. L’objectif affiché de ces révisions est de réduire la charge administrative et les obligations de reporting, en particulier pour les entreprises de taille intermédiaire. Toutefois, cette réorientation soulève des interrogations quant à l’ambition initiale de la CSRD et à son impact réel sur la transparence et l’engagement des entreprises en matière de durabilité.
Le Parlement européen et le Conseil ont les six prochains mois pour étudier et débattre les propositions législatives présentées. Alors que certains veulent la « simplification » de la CSRD, nous la voulons toute entière.
Une directive clé pour un avenir durable
L’histoire de la CSRD, depuis la NFRD jusqu’à aujourd’hui, reflète l’engagement croissant de l’Union européenne envers la durabilité des pratiques des entreprises opérant sur son territoire. Elle témoigne non seulement d’une volonté de mieux encadrer et standardiser, mais aussi de valoriser les efforts des entreprises pour un impact positif.
Chez Hyssop, nous comprenons que cette transition puisse paraître complexe. C’est pourquoi nous vous accompagnons à chaque étape :
- Décryptage des exigences : Comprendre les implications de la directive pour votre secteur et votre activité.
- Mise en place des outils : Structurer votre reporting selon les normes ESRS.
- Valorisation de vos engagements : Transformer vos actions ESG en un levier stratégique.
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SNCF Voyageurs fait rayonner son rapport RSE

SNCF Voyageurs fait rayonner son rapport RSE
La mission :
Depuis 2 ans, Hyssop réalise pour SNCF Voyageurs un rapport RSE : un document conçu pour valoriser les engagements mais surtout les experts et opérationnels qui œuvrent à déployer la stratégie RSE sur le terrain.
La demande porte ici sur la communication et l’amplification de ce rapport de transition durable : comment donner plus d’ampleur à cette publication et la faire rayonner, notamment sur les réseaux sociaux ?
Notre réponse :
Rendre accessible un contenu complexe grâce à des formats très visuels :
2. Des articles à la tonalité engageante repris sur le site et les réseaux sociaux : faire simple sans être simpliste.
Par exemple, l’adaptation au changement climatique ou comment rouler contre vents et marées, la lutte contre l’O2D…
4. Des vidéos « pitchs duos » :
SNCF Voyageurs a eu l’idée d’un évènement innovant, initialement destiné aux journalistes : présenter des projets RSE réalisés en interne sous forme de pitchs de 4 minutes. Nous les avons aidé à réaliser des vidéos de 1 minute, reprenant ces pitchs, pour une diffusion à l’interne et sur LinkedIn.

Ce qu’on en retient :
🔹 Adapter les formats à chaque cible est essentiel : un même événement peut être décliné pour maximiser son impact auprès de différents publics.
🔹 Mettre en avant les experts renforce l’authenticité : donner la parole aux acteurs de terrain crédibilise la démarche et crée une meilleure adhésion.
🔹 Soigner la communication autour de la sortie d’un rapport RSE est une clé pour assurer sa portée et éviter qu’il reste confidentiel.
👉 Vous aussi, vous rêvez d’une approche sur-mesure pour faire rayonner vos engagements ou votre rapport RSE ? Parlons-en ! 🚀
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Ondes de coq : les petits gestes aux grands impacts
Ondes de coq : les petits gestes aux grands impacts
Le contexte :
Bpifrance apporte un soutien financier et accompagne le développement des entreprises françaises de toute taille. Pour favoriser les initiatives engagées pour l’environnement, Bpifrance a lancé la Communauté du Coq Vert. Les « éclaireurs », y jouent un rôle de mentors par le partage d’expérience.
L’objectif ?
Faire grandir cette communauté et embarquer de nouveaux décideurs grâce à un format vidéo pensé pour inspirer et donner des clés d’action : Ondes de coq.
Notre parti pris :
Tous les membres de la Communauté Coq Vert ne se ressemblent pas : il y a les entreprises à l’activité non RSE qui ont mis en place des solutions et celles qui ont développé leur business modèle autour d’un changement vertueux. Leur point commun ? Le jour où elles ont osé prendre LA décision.
C’est ce passage à l’action que nous avons voulu mettre en lumière dans ce nouveau format : Ondes de Coq. Une série de vidéos permettant de donner un nouveau visage au changement en entreprise et valoriser les effets positifs d’une prise de décision, sur le concept de l’effet papillon. Parce qu’en matière de RSE, il suffit parfois de petits pas (confiés à toute une entreprise) pour faire avance en mode marathon.
Réalisation :
Hyssop a créé le concept, le naming, décliné l’identité graphique pour ce nouveau format et accompagné à la réalisation de la série de 10 vidéos postées sur Linkedin et Instagram. Un format conçu pour rendre visible l’impact des engagements RSE et encourager d’autres entreprises à s’inscrire dans cette dynamique.
Ce qu’on en retient :
Engager une communauté ne veut pas dire l’impressionner. Pour toucher votre cible, il est essentiel de rester proche de ses préoccupations et surtout en toute simplicité.
À la clé : un taux d’engagement nettement amélioré sur les posts Linkedin et Instagram 😉
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Les services écosystémiques : un trésor naturel à préserver
Les services écosystémiques : un trésor naturel à préserver
Les écosystèmes ne sont pas seulement de jolis paysages de cartes postales. Ils nous nourrissent, nous protègent et nous inspirent chaque jour. Plongez dans les quatre types de services écosystémiques qu’ils nous offrent, ces alliés invisibles mais essentiels à notre quotidien et à la santé de notre planète.
Les services écosystémiques, un pilier de la vie humaine
Les services écosystémiques sont tout ce que la nature nous offre sur un plateau, souvent sans qu’on s’en rende compte. Ils répondent à nos besoins essentiels, équilibrent notre environnement, nourrissent nos idées et assurent les bases même de la vie. Ces précieux coups de pouce se déclinent en quatre grandes catégories : approvisionnement, régulation, culture et soutien.
1. Les services d’approvisionnement : quand la nature remplit nos garde-mangers
Les services d’approvisionnement regroupent les ressources tangibles que les écosystèmes fournissent, souvent sans que nous en soyons conscients.
- La nourriture : la diversité des écosystèmes garantit une abondance alimentaire. Les océans, par exemple, fournissent plus de 80 millions de tonnes de poissons chaque année, une source essentielle de protéines pour des milliards de personnes;
- L’eau douce : les forêts et zones humides agissent comme des filtres naturels, purifiant l’eau que nous consommons pour boire, irriguer et produire;
- Les ressources médicinales : environ 25 % des médicaments modernes proviennent de plantes;
- Les matières premières : les écosystèmes fournissent des matériaux essentiels à notre vie quotidienne (bois, fibres, minéraux, etc.).
👉 Plus de 50 % du PIB mondial dépend directement ou indirectement des services que la nature nous offre.
2. Les services de régulation : les garants de notre équilibre environnemental
Ces services interviennent dans la régulation des processus naturels pour maintenir un équilibre vital.
- Régulation climatique : les forêts et les océans jouent un rôle crucial dans l’absorption de CO₂;
- Pollinisation : les insectes pollinisateurs, comme les abeilles, contribuent à 75% de la production mondiale de cultures alimentaires;
- Purification de l’eau et contrôle des inondations : Les zones humides, telles que les mangroves, absorbent les polluants et protègent les zones côtières contre les tempêtes en réduisant jusqu’à 66 % la hauteur des vagues;
- Lutte contre les parasites : les écosystèmes régulent naturellement les populations d’insectes nuisibles, réduisant ainsi le besoin en pesticides.
👉 Les forêts tropicales, comme l’Amazonie, stockent environ 250 milliards de tonnes de carbone, aidant à ralentir le réchauffement climatique.
3. Les services culturels : la nature, source d’inspiration et de bien-être
Les services culturels sont souvent sous-estimés, mais ils jouent un rôle majeur dans notre bien-être mental et spirituel.
- Tourisme et loisirs : les parcs naturels et les réserves attirent des millions de visiteurs chaque année;
- Valeurs spirituelles et religieuses : de nombreux peuples autochtones et communautés locales entretiennent des liens spirituels avec la nature, attribuant une signification sacrée à certains paysages ou espèces;
- Inspiration artistique et éducation : la nature inspire depuis toujours les artistes, les écrivains et les scientifiques. Le biomimétisme, par exemple, s’inspire des écosystèmes pour développer des solutions innovantes dans des domaines comme l’architecture ou l’ingénierie.
👉 Le tourisme lié à la nature est conséquent : par exemple le tourisme de montagne représente une part comprise entre 9 % et 16 % des arrivées de touristes internationaux dans le monde.
4. Les services de soutien : la fondation des autres services
Les services de soutien constituent la base essentielle qui permet aux autres services écosystémiques de fonctionner.
- Formation des sols : les micro-organismes et les processus biologiques enrichissent les sols en nutriments, favorisant la croissance des cultures;
- Cycle des nutriments : les écosystèmes recyclent les nutriments nécessaires à l’agriculture et aux chaînes alimentaires;
- Production primaire : par la photosynthèse, les plantes transforment l’énergie solaire en biomasse, supportant ainsi toute la chaîne alimentaire terrestre.
👉 Les récifs coralliens abritent environ 25 % de toutes les espèces marines, bien qu’ils ne couvrent que 0,2 % de la surface des océans.
Les entreprises, facteur clé de la préservation des écosystèmes
Les entreprises ont une responsabilité dans la préservation des écosystèmes. Voici comment elles peuvent agir :
- Adopter une gestion durable des ressources : par exemple, en réduisant l’utilisation de l’eau ou en optant pour des matières premières renouvelables;
- Réduire leur empreinte carbone : investir dans des technologies propres et des énergies renouvelables pour atténuer leur impact sur le climat;
- S’engager dans la restauration écologique : les entreprises peuvent financer des projets de reforestation ou soutenir la restauration de zones humides;
- Innover : développer des produits respectueux de la biodiversité et promouvoir une économie circulaire
👉 Guerlain, engagé dans la préservation des abeilles, illustre parfaitement comment une entreprise peut aligner ses activités avec les objectifs de préservation de la biodiversité.
Préserver aujourd’hui pour ne pas réparer demain
Les services écosystémiques sont essentiels à notre survie, à notre économie et à notre bien-être. Pourtant, ils sont menacés par les activités humaines. En adoptant des pratiques respectueuses de l’environnement, nous pouvons garantir leur durabilité pour les générations futures. Entreprises, citoyens et gouvernements : ensemble, nous avons le pouvoir de préserver ces trésors naturels. Car si la nature nous donne tant, elle peut aussi nous rappeler à l’ordre.
👉 Vous voulez développer la protection de la biodiversité et des écosystèmes dans votre entreprise ? C’est par ici !
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Comprendre la biodiversité et préserver ses trois piliers

Comprendre la biodiversité et préserver ses trois piliers
La biodiversité est un puzzle fascinant de génétique, d’écosystèmes et de relations complexes. Décryptage des trois piliers de ce trésor naturel.
Comprendre la biodiversité : clé de voûte de la vie sur Terre
La biodiversité, ce mot si souvent évoqué, incarne bien plus qu’un simple inventaire d’espèces. Elle désigne l’ensemble des formes de vie, leurs interactions et les écosystèmes qu’elles composent. Pour mieux comprendre la biodiversité, il faut en explorer ses trois facettes essentielles : génétique, espèces et écosystèmes. Ensemble, elles soutiennent la vie sur Terre, assurant des services fondamentaux.
Pourtant, la biodiversité est en déclin accéléré, avec une chute de 73 % des populations animales sauvages suivies ces cinquante dernières années. En comprendre les rouages est une première étape pour mieux la préserver.
1. La diversité génétique : l’ADN de l’adaptation
La diversité génétique représente les variations au sein des gènes d’une même espèce. Ces différences génétiques sont essentielles à l’adaptation et à la survie des espèces face aux menaces environnementales.
Pourquoi est-elle cruciale ? La diversité génétique agit comme un bouclier naturel, permettant aux espèces de s’adapter aux changements environnementaux, aux maladies et aux catastrophes. Sans elle, les populations deviennent vulnérables, fragilisant l’ensemble des écosystèmes dont elles font partie.
Exemple : le cas des bananiers Cavendish. Cultivés à partir d’un seul clone génétique, ils sont aujourd’hui menacés par la maladie de Panama, un champignon ravageur auquel ils ne peuvent s’adapter, faute de diversité génétique.
2. La diversité des espèces : l’arche de la biodiversité
La diversité spécifique, ou diversité des espèces, englobe toutes les formes de vie : du plus petit microbe à la baleine bleue. Chaque espèce joue une partition unique. Les abeilles, par exemple, sont les cheffes d’orchestre de la pollinisation. La disparition de pollinisateurs risque, par exemple, d’entraîner des déficits de récolte d’une valeur comprise entre 235 et 577 milliards de dollars chaque année, réduisant la productivité agricole.
La disparition d’une espèce peut engendrer un effet domino, perturbant l’ensemble de l’écosystème. Imaginez une forêt tropicale amputée de ses grands prédateurs : c’est tout un équilibre fragile qui vacille.
3. La diversité des écosystèmes : des mondes en équilibre fragile
Enfin, la diversité des écosystèmes désigne la variété des habitats naturels : forêts, zones humides, océans, déserts, etc.
Pourquoi est-elle essentielle ? Chaque écosystème abrite des communautés spécifiques d’espèces et joue un rôle écologique crucial. Les zones humides, par exemple, filtrent l’eau naturellement et agissent comme des barrières contre les inondations.
Un constat alarmant : Dans le monde, plus de 85% de la surface des zones humides a disparu, mettant en péril les services qu’elles offrent.
4. Des liens indissociables
Les trois types de biodiversité sont profondément interconnectés. Une diversité génétique riche contribue à la santé des espèces, qui elles-mêmes maintiennent l’équilibre des écosystèmes. La destruction d’un habitat entraîne des pertes d’espèces, ce qui peut réduire la diversité génétique restante.
5. Menaces et solutions : les 5 grands facteurs d’érosion de la biodiversité
La biodiversité s’effrite sous l’effet de cinq pressions majeures, connu sous le nom de « facteurs d’érosion » :
- La destruction et fragmentation des habitats naturels : l’urbanisation et l’agriculture intensive détruisent les écosystèmes naturels.Solution : protéger et restaurer les habitats naturels en créant des aires protégées et en favorisant l’aménagement durable;
- La surexploitation des ressources naturelles : la surpêche et la surexploitation forestière menacent les écosystèmes. Aujourd’hui, 80 % des espèces propres à la consommation sont surexploitées ou pleinement exploitées.Solution : adopter des pratiques responsables, comme la pêche durable et la gestion raisonnée des forêts;
- Les pollutions : pesticides, plastiques et rejets industriels asphyxient les milieux air, eaux et sols.Solution : réduire les polluants en renforçant la législation et en développant des alternatives moins nocives;
- Les espèces invasives : elles rivalisent avec les espèces locales, perturbant les équilibres.Solution : contrôler leur introduction et favoriser les espèces autochtones;
- Le changement climatique : les modifications des températures et des régimes hydriques perturbent les écosystèmes.Solution : réduire les émissions de gaz à effet de serre et intégrer des solutions basées sur la nature.
6. La responsabilité des entreprises : acteurs du changement
Les entreprises occupent une place importante dans la préservation de la biodiversité. Par leurs choix stratégiques et leurs activités, elles influencent directement les écosystèmes, que ce soit via leurs chaînes d’approvisionnement, leurs pratiques industrielles ou leur impact sur les territoires. Selon le Rapport Planète Vivante 2020 du WWF, la production agricole représente 80% de la déforestation mondiale, 70% de l’utilisation d’eau douce et 70% de la perte de biodiversité terrestre, illustrant l’impact significatif des activités humaines sur les services écosystémiques. Intégrer la biodiversité dans sa stratégie d’entreprise, c’est agir pour l’avenir… et même pour le présent.
- Évaluer ses impacts : mesurer les effets de ses activités sur la biodiversité pour mieux les réduire;
- Favoriser des pratiques durables : privilégier des fournisseurs respectueux des écosystèmes et contribuer à la réduction de leur empreinte écologique;
- Collaborer avec ses parties prenantes : travailler avec des ONG, communautés locales et scientifiques pour co-construire des solutions;
- Sensibiliser ses équipes : engager ses collaborateurs dans des initiatives de préservation.
Agir avant qu’il ne soit trop tard
Comprendre la biodiversité, c’est reconnaître qu’elle n’est pas qu’un enjeu environnemental, mais une question de survie pour l’humanité. En préservant ses trois piliers, nous sauvegardons non seulement la nature, mais aussi les services inestimables qu’elle nous rend au quotidien. Rappelez-vous : protéger aujourd’hui, c’est éviter de devoir restaurer demain.
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