économie circulaire

L’économie circulaire, ça existe déjà (et c’est du concret)

La théorie, c’est bien. La pratique, c’est mieux.

On parle souvent d’économie circulaire comme d’une grande ambition. Mais en réalité, elle est déjà là. Au coin de la rue, dans vos supermarchés, sur vos étagères. À l’opposé de l’économie linéaire, l’économie circulaire se vit et se teste dans tous les secteurs. Et surtout, elle fonctionne. La preuve par 7 : voici un tour d’horizon inspirant, avec des exemples pilier par pilier.

Et si on arrêtait de jeter les bonnes idées ?

Certaines entreprises ont compris que leur chaîne d’approvisionnement n’était pas qu’un poste de coût, mais un levier de résilience. Jeff de Bruges, par exemple, a investi dans sa propre plantation de cacao en Équateur pour garantir des conditions durables et stabiliser ses ressources. Il y a mis en place une agriculture durable qui suit les principes de Rainforest alliance. Loin d’un caprice exotique, c’est une réponse à la volatilité des marchés agricoles et à l’exigence croissante des consommateurs.

Chez IKEA, l’économie circulaire commence dès la planche à dessin. L’enseigne suédoise mise sur l’écoconception, intégrant des matériaux recyclés (plus de 500 000 tonnes de matériaux recyclés utilisés dans ses produits en 2020) et économisant des millions sur les coûts de matière. Bonus : un meilleur score carbone et une image de marque béton.

Penser collectif, agir local

À Kalundborg, au Danemark, des entreprises ont compris que leurs déchets pouvaient chauffer les serres du voisin ou alimenter une autre usine. C’est ça, l’écologie industrielle : un jeu de Lego à l’échelle d’un territoire, où chacun est une pièce utile à l’autre.

Et si on étendait ce raisonnement au produit lui-même ? Michelin a décidé de ne plus vendre des pneus, mais de les louer. Résultat : des pneus mieux entretenus, plus durables (ils durent 2,5 fois plus longtemps), et des clients fidèles. Une belle démonstration d’économie de la fonctionnalité.

Et le consommateur dans tout ça ?

L’économie circulaire, ce n’est pas que l’affaire des marques. C’est aussi celle de leurs clients. Encore faut-il leur tendre la main. Burger King, par exemple, propose des emballages réutilisables consignés (en partenariat avec l’entreprise TerraCycle) : l’enseigne ne vend plus un gobelet, elle invite à le rapporter.


Chez Darty, la réparation est devenue un réflexe (et un business). Loin des clichés du SAV poussiéreux, l’enseigne offre un service à domicile, valorise les produits reconditionnés et fidélise intelligemment sa clientèle. L’entreprise compte un total d’environ 20 000 produits reconditionnés vendus.

Le rebut, nouvelle ressource

Enfin, certaines entreprises n’ont pas peur de se salir les mains dans les déchets. SAPTE, acteur de la plasturgie, réinvente l’emballage automobile en intégrant jusqu’à 100 % de matière recyclée dans ses packagings. L’économie circulaire, ici, c’est de l’innovation au kilo — ou plutôt à la tonne : 3 190 tonnes de plastique revalorisé par an.

C’est pas demain, c’est déjà là

Ces exemples nous rappellent une chose : on n’attend pas l’économie circulaire, on la construit. Elle ne relève pas d’une utopie verte ou d’un gadget RSE, mais d’une vraie stratégie d’entreprise. La preuve ? Ceux qui osent déjà le font… et s’en sortent mieux.

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