Les 10 actions pour intégrer la biodiversité dans votre stratégie d’entreprise

Les 10 actions pour intégrer la biodiversité dans votre stratégie d’entreprise

Préserver la biodiversité n’est plus une option : c’est une stratégie gagnante. Pour les entreprises, agir concrètement en faveur du vivant devient un marqueur de performance, d’innovation et d’attractivité. Voici 10 leviers simples et puissants pour faire de la biodiversité un atout central de votre démarche RSE et de votre stratégie pour devenir une entreprise plus durable!

Engagez-vous, inspirez, transformez !

1. Connaître et respecter la réglementation

  • Pourquoi c’est crucial ? La législation en matière de biodiversité est de plus en plus stricte, avec des réglementations nationales et internationales. En France, la loi biodiversité impose des obligations claires pour éviter des dommages irréversibles aux écosystèmes.

👉 Les entreprises non conformes s’exposent à des sanctions pouvant atteindre 100 000 € pour non-respect de la législation environnementale.

  • Actions concrètes
    • Réalisez un audit juridique pour identifier les risques de non-conformité.
    • Suivez régulièrement les mises à jour législatives avec des experts juridiques.
    • Formez vos équipes aux enjeux réglementaires spécifiques à votre secteur.

2. S’entourer d’experts pour évaluer vos impacts

  • Pourquoi c’est essentiel ? La préservation de la biodiversité nécessite une expertise pointue : évaluation des impacts, gestion des habitats, suivi des espèces protégées, etc.

👉 75 % des entreprises engagées dans des initiatives biodiversité déclarent avoir sollicité des consultants ou ONG pour renforcer leurs actions.

  • Exemple : Guerlain collabore avec des scientifiques pour protéger l’abeille noire, une espèce essentielle pour la pollinisation et la biodiversité. Cette initiative a renforcé leur chaîne de production tout en améliorant leur image de marque.

3. Intégrer la biodiversité dans les cahiers des charges fournisseurs

  • Pourquoi c’est stratégique ? Vos fournisseurs et sous-traitants peuvent être des maillons faibles en matière d’impact environnemental. Exiger des standards de durabilité renforce l’ensemble de votre chaîne de valeur.

👉 30 % des impacts environnementaux d’une entreprise proviennent de sa chaîne d’approvisionnement.

  • Exemple : IKEA impose des critères stricts à ses fournisseurs, comme la certification FSC pour le bois, garantissant une gestion forestière durable.

4. Collaborer avec des acteurs locaux

  • Pourquoi c’est bénéfique ? Les entreprises opérant sur un territoire ont une responsabilité envers la biodiversité locale. Travailler avec les acteurs locaux renforce votre légitimité et maximise vos résultats.

👉 50 % des projets de restauration de la biodiversité réussis incluent des partenariats locaux.

  • Exemple : en Bretagne, une entreprise agroalimentaire collabore avec une association pour restaurer des zones humides, essentielles à la filtration de l’eau et à la biodiversité.

5. Acheter responsable

  • Pourquoi c’est incontournable ? Chaque décision d’achat peut soutenir des pratiques respectueuses de la biodiversité. Les labels garantissent des produits plus durables.

👉 Les produits certifiés par des labels environnementaux augmentent les ventes de 20% en moyenne.

  • Exemple : l’Oréal a réduit son empreinte biodiversité en achetant uniquement des matières premières issues de filières certifiées comme Rainforest Alliance.

6. Engager vos clients dans la démarche

  • Pourquoi c’est gagnant-gagnant ? Les clients souhaitent consommer de manière responsable. Proposer des actions en faveur de la biodiversité peut renforcer leur fidélité.

👉 67 % des consommateurs sont prêts à payer plus cher pour des produits engagés dans la protection de la biodiversité.

  • Actions concrètes
    • Créez des programmes de fidélité liés à des dons pour des projets biodiversité.
    • Organisez des événements éducatifs pour sensibiliser vos clients.
    • Développez une communication active sur vos engagements et résultats.

7. Intégrer la biodiversité dans les objectifs des managers

  • Pourquoi c’est transformateur ? Les managers influencent la prise de décision. Intégrer la biodiversité dans leurs responsabilités favorise un alignement stratégique.

👉 Les entreprises ayant intégré des objectifs biodiversité dans les évaluations de leurs managers ont réduit leurs impacts de 15 %.

  • Actions concrètes
    • Fixez des objectifs biodiversité clairs et mesurables pour vos managers.
    • Organisez des formations pour sensibiliser les équipes dirigeantes.
    • Récompensez les initiatives exemplaires lors d’événements internes.

8. Financer des projets de restauration

  • Pourquoi c’est un levier puissant ? Investir dans des projets concrets de rétablissement des écosystèmes dégradés, essentiels pour préserver la biodiversité et ses services vitaux

👉 Restaurer un hectare de mangrove peut séquestrer 3 à 5 fois plus de carbone qu’une forêt tempérée.

  • Exemple : Patagonia a lancé un mouvement d’entreprises qui consacre 1 % de leur chiffre d’affaires annuel à des causes environnementales à travers le monde.

9. Former et mobiliser vos collaborateurs

  • Pourquoi c’est indispensable ? Les collaborateurs sont les premiers ambassadeurs de vos engagements. Les former les rend acteurs du changement.

👉 80 % des employés se disent plus motivés dans une entreprise ayant des engagements environnementaux forts.

  • Actions concrètes
    • Créez des sessions de formation adaptées à chaque niveau hiérarchique.
    • Impliquez les collaborateurs dans la définition des plans d’action.
    • Lancez des défis internes pour stimuler l’engagement.

10. Communiquer avec transparence

  • Pourquoi c’est impératif ? La transparence renforce la crédibilité et incite d’autres acteurs à suivre votre exemple.

👉 90 % des entreprises ayant communiqué de manière transparente sur leurs actions environnementales ont vu leur image de marque s’améliorer.

  • Actions concrètes
    • Mettez en place un rapport annuel biodiversité avec des indicateurs clés.
    • Partagez vos avancées sur vos réseaux sociaux et lors d’événements publics.
    • Collaborez avec des journalistes pour faire connaître vos initiatives.

Biodiversité : passez de l’intention à l’action dès maintenant

S’engager pour la biodiversité, c’est investir dans un avenir durable et responsable (OFB). Ces 10 facteurs clés transforment vos obligations en opportunités, renforçant à la fois votre impact positif sur la planète et votre attractivité. Agir dès aujourd’hui, c’est construire un monde où performance rime avec préservation.

 

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CSRD : SET 1, 2, 3… Partez !

CSRD : SET 1, 2, 3… Partez !

Le reporting durable passe à la vitesse supérieure (et c’est tant mieux)

Vous pensiez que la RSE était une affaire de bonnes intentions à raconter autour d’un café ? La CSRD met les pendules à l’heure avec des règles, des chiffres, et une ambition forte. Décryptons ensemble les SET 1, 2 et 3, ces étapes clés qui transformeront le reporting en levier stratégique pour la durabilité.

NB : Certaines dispositions pourraient évoluer avec l’Omnibus.
Alors on garde l’œil ouvert (et l’Excel à jour). 👀

La CSRD, une nouvelle boussole pour les entreprises

Adoptée en 2022 et en vigueur depuis janvier 2023, la CSRD marque une révolution dans le monde de la RSE en uniformisant le reporting durable à l’échelle européenne. Avec un focus sur la double matérialité, elle pousse les entreprises à intégrer es enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) au cœur de leurs stratégies et ainsi à examiner :

  • Les impacts de leurs activités sur la société et l’environnement.
  • Les risques et opportunités liés à la durabilité qui influencent leur performance financière.

Et pas de passe-droit ici : environ 50 000 entreprises en Europe sont concernées (chiffres qui évoluera probablement avec l’omnibus), contre seulement 11 600 sous la directive précédente. Une transformation progressive mais ambitieuse, qui repose sur trois grandes étapes ou SET.

SET 1, ou les fondations du reporting

Le SET 1, publié en juillet 2023, constitue la première pierre de l’édifice. Il s’adresse aux grandes entreprises (plus de 250 salariés, 40 millions d’euros de chiffre d’affaires, ou 20 millions d’euros de bilan total) et sera applicable dès 2025 pour l’exercice fiscal 2024.

Les normes ESRS incluses : une vue à 360°

  • Transversales : ESRS 1 et 2 définissent les cadres et données générales à fournir.
  • Environnementales : de la réduction des émissions (E1) à la gestion de la biodiversité (E4).
  • Sociales : conditions de travail, diversité, impact sur les communautés locales.
  • Gouvernance : gouvernance d’entreprise, éthique, gestion des risques.

Avec le SET 1, l’Union européenne met la barre haut en demandant aux entreprises de jouer cartes sur table, non seulement sur leur impact environnemental, mais aussi sur leur capacité à naviguer dans un monde où durabilité rime avec compétitivité.

SET 2 et la simplification et proportionnalité pour les PME et filiales

Le SET 2, prévu pour 2027 (exercice 2026), adapte les exigences pour les PME cotées, les filiales, et certains groupes spécifiques. L’idée est de leur offrir une approche allégée mais cohérente avec les principes de la CSRD.

Les points clés à retenir :

  • Proportionnalité avant tout : des normes simplifiées adaptées aux capacités des PME.
  • Reporting consolidé : les filiales peuvent se référer aux données de leur maison mère.
  • Flexibilité : un report optionnel jusqu’en 2028 est possible pour les PME.

Le SET 2 est un tremplin pour les petites structures qui, même si elles ne sont pas encore sur le podium de la durabilité, peuvent se lancer dans la course en douceur.

SET 3, les spécificités sectorielles

Prévu à partir de 2025-2026, le SET 3 introduira des normes sectorielles pour répondre aux besoins spécifiques des secteurs à fort impact : énergie, transport, agriculture, etc. Un pas vers une personnalisation du reporting durable qui vise à refléter les réalités et les enjeux propres à chaque industrie.

Ce qu’on peut en attendre :

  • Des exigences adaptées à des secteurs comme la finance ou le numérique.
  • Une mise à jour continue pour intégrer les nouveaux défis, comme la finance durable.

Avec le SET 3, l’Union européenne souhaite ne rien laisser au hasard.

Pourquoi s’emparer de la CSRD dès maintenant ?

Si la CSRD peut donner des sueurs froides à certains dirigeants, elle est avant tout une opportunité stratégique pour

    1. Renforcer sa crédibilité : un reporting transparent et fiable attire les investisseurs, rassure les partenaires et booste la réputation de votre entreprise.
    2. Mieux gérer ses risques : l’analyse de double matérialité permet d’identifier les enjeux prioritaires et d’éviter de disperser ses ressources sur des actions peu impactantes.
    3. Un mobilisation interne : c’est l’occasion de mobiliser l’ensemble des collaborateurs et de les pousser à agir dans leur périmètre de compétences.
    4. Des progrès mesurables en fixant des objectifs clairs et en suivant les avancées pour motiver ses équipes.

Comment réussir sa CSRD ?

Pour transformer l’obligation en atout, structurez votre démarche :

    1. Former ses équipes : des opérationnels au COMEX, il faudra embarquer tout l’équipage !
    2. Anticiper ses besoins : la collecte de données, souvent fastidieuse, nécessite des processus solides.
    3. Mettre en place un pilotage en créant un comité dédié au suivi et à l’ajustement des actions menées.
    4. Préparer l’audit : il est obligatoire et garantit la fiabilité des informations collectées.

Il faut se rappeler que la CSRD n’est pas une fin en soi mais plutôt le début d’un chemin vers une performance durable et pérenne des entreprises.

La CSRD, un levier pour réinventer sa stratégie d’entreprise

Les SET 1, 2 et 3 de la CSRD redéfinissent les règles du jeu en obligeant les entreprises à mesurer, comprendre et agir sur leurs impacts ESG et sur ce qui les impacte. Ce reporting  de durabilité peut donc vite être transformé en outil stratégique si l’on arrête de voir la CSRD comme une contrainte.

Chez Hyssop, on la voit comme une opportunité d’engager ses équipes, de créer de la valeur et de prendre part à la transition durable. Car oui, avec la CSRD, l’Europe a fait un pari ambitieux : celui de rendre le développement durable incontournable.

📍 Les SET vous montrent la voie. À vous de transformer le reporting en moteur d’action.

 

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Contactez Hyssop dès aujourd’hui et faisons de votre reporting un moteur de performance durable.

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CSRD : un atout stratégique pour les entreprises

CSRD : un atout stratégique pour les entreprises

Loin d’être une simple directive, la CSRD est un outil stratégique pour transformer durablement votre entreprise.

Avec la CSRD, l’Europe impose aux entreprises une réflexion stratégique autour de leur impact durable. Mais loin d’être un simple exercice de conformité, elle ouvre la voie à des bénéfices concrets : compétitivité renforcée, innovation, mobilisation des équipes et anticipation des risques. Décryptage.

La RSE : Moteur de performance globale

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ne se limite plus à un supplément d’âme ou à un argument marketing. C’est aujourd’hui un levier stratégique de performance :

  • Compétitivité accrue : des pratiques durables séduisent les investisseurs et fidélisent les consommateurs, toujours plus exigeants.
  • Mobilisation interne : les collaborateurs s’alignent plus facilement sur une vision porteuse de sens.
  • Innovation stimulée : les défis environnementaux et sociaux obligent les entreprises à innover, revisitant leurs produits et process.

La CSRD structure ces ambitions et les amplifie grâce à un cadre de reporting rigoureux.
Ce n’est pas qu’une directive : c’est un accélérateur de résultats concrets.

Compétitivité et confiance des investisseurs renforcées

La CSRD donne aux entreprises un atout majeur pour se démarquer dans un monde où la durabilité devient un critère de choix clé. Comment ? Grâce à :

  • Des données comparables : en harmonisant les référentiels ESG, elle offre aux entreprises une base solide pour se positionner clairement sur leur impact.
  • Une transparence accrue : les rapports certifiés deviennent des gages de fiabilité, inspirant confiance aux investisseurs, partenaires et clients.

Exemple : une entreprise qui prouve son engagement via des indicateurs ESG crédibles pourra attirer des capitaux à des conditions avantageuses, car les investisseurs valorisent désormais les entreprises prêtes pour une économie bas-carbone.

Analyse des risques et priorisation stratégique

Le principe de double matérialité, clé de la CSRD, est une méthode puissante pour identifier les enjeux prioritaires :

  • Matérialité d’impact : comment l’entreprise affecte son écosystème (environnement, société).
  • Matérialité financière : comment ces enjeux impactent les résultats économiques.

Avec cette approche, les entreprises :

  • Priorisent leurs ressources sur les actions à fort impact.
  • Anticipent les risques ESG, comme les pénuries de matières premières ou les réglementations strictes.
  • Transforment les défis en opportunités, en adaptant leurs modèles d’affaires pour rester compétitives.

Innovation et engagement collectif : les nouveaux moteurs du changement

La CSRD ne concerne pas seulement les dirigeants. Elle mobilise l’ensemble des collaborateurs, les invitant à repenser leurs pratiques. Les avantages sont multiples :

  • Innover en équipe : chaque métier est challengé pour intégrer des solutions durables.
  • Favoriser l’amélioration continue : la mesure régulière des progrès, même modestes, nourrit la motivation interne.
  • Renforcer la culture d’entreprise : s’unir autour d’une vision durable limite le turnover et renforce l’engagement.

Astuce : communiquer sur les premières victoires, même petites, agit comme un moteur puissant. Comme on dit, “petites victoires, grands effets”.

Orienter les financements pour accélérer la transformation

Avec la CSRD, les budgets alloués à la RSE ne sont plus perçus comme une contrainte. Ils deviennent des investissements stratégiques. Pourquoi ?

  1. Des financements mieux ciblés : l’analyse de double matérialité aide à allouer les ressources sur les actions à fort impact.
  2. Subventions et aides renforcées : les entreprises conformes accèdent plus facilement à des dispositifs publics favorisant leur transition.

Concrètement : en investissant intelligemment, les entreprises accélèrent leur transformation durable et renforcent leur résilience.

Transparence : une arme de différenciation

À l’heure où greenwashing et méfiance vont bon train, la CSRD impose un standard clair :

  • Des données auditées et fiables : elles inspirent confiance à toutes les parties prenantes.
  • Un storytelling crédible : on passe du “greenwashing” au “story-proving”, où chaque affirmation est soutenue par des preuves concrètes.

Résultat : une transparence qui ne se contente pas de rassurer, mais qui différencie clairement les entreprises engagées sur un marché de plus en plus exigeant.

Pourquoi la CSRD est une opportunité stratégique

Si elle peut sembler contraignante, la CSRD est en réalité une chance unique pour les entreprises. Elle permet de :

  • Renforcer la compétitivité en se différenciant.
  • Identifier et gérer les priorités stratégiques grâce à l’analyse des risques.
  • Mobiliser les équipes autour d’un projet porteur de sens.
  • Optimiser les budgets en orientant les investissements sur des actions à fort impact.
  • Inspirer confiance grâce à des rapports transparents et fiables.

La CSRD, moteur de transformation durable

Se conformer à la CSRD, ce n’est pas simplement cocher des cases. C’est bâtir un futur durable, solide et compétitif. En structurant leurs démarches ESG, les entreprises ne font pas que répondre à une obligation : elles créent de la valeur, innovent et s’assurent un avantage stratégique durable. Et si la vraie transformation commençait ici ?

Chez Hyssop, nous vous accompagnons pour faire de la CSRD un levier de progrès et non une contrainte.
Prêts à écrire ensemble l’avenir de votre durabilité ?

 

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Maîtriser son analyse de double matérialité en 5 étapes

Maîtriser son analyse de double matérialité en 5 étapes

Naviguer dans les eaux complexes de la double matérialité est un exercice clé pour la conformité à la CSRD. Bien menée, cette démarche devient un levier stratégique puissant. Avec une approche structurée en 5 étapes, l’analyse de double matérialité devient un levier stratégique puissant pour réussir son reporting CSRD. Suivez le guide pour réussir votre analyse de double matérialité étape par étape. 

Quelques règles avant de se lancer

Avant de plonger dans le vif du sujet, gardez en tête quelques fondamentaux :

  1. Impliquez votre direction générale. La matérialité financière nécessite une vision stratégique. Seul le top management peut identifier les risques et opportunités financiers pertinents.
  2. Adoptez une vision globale. Ne vous limitez pas à vos opérations directes et prenez en compte toute vôtre chaîne de valeur. 
  3. Mettez à jour régulièrement. Votre analyse de double matérialité n’est pas figée. Révisez régulièrement votre analyse en fonction du contexte économique et réglementaire.

Étape 1 : Identifiez vos enjeux ESG pertinents

Commencez par lister les enjeux ESG (environnement, social, gouvernance) qui concernent votre activité :

  • Émissions de CO₂ (scopes 1, 2, 3)
  • Biodiversité
  • Conditions de travail
  • Diversité et inclusion
  • Gestion des ressources naturelles

Appuyez-vous sur les ESRS (European Sustainability Reporting Standards) pour cadrer votre réflexion.

🟢 Astuce Hyssop : partez des thématiques proposées par les ESRS pour balayer l’ensemble des enjeux.

Étape 2 : Cartographiez vos parties prenantes

Identifiez les acteurs affectés par vos activités ou influençant vos décisions :

  • Collaborateurs
  • Fournisseurs
  • Collectivités
  • Clients
  • Investisseurs

🎯 Conseil Hyssop : réalisez une cartographie visuelle pour structurer vos échanges.

Étape 3 : Interrogez vos parties prenantes

Une fois vos parties prenantes identifiées, il est temps de les écouter. Recueillez leurs perceptions à travers :

  • Des questionnaires avec des échelles de priorisation, 1 à 5 (approche quantitative). 
  • Des entretiens ou focus groups (approche qaulitative). 

Harmonisez vos questions pour garantir des résultats cohérents et comparables. Pondérez les réponses selon l’influence ou le poids de chaque partie prenante.

⚙️ Astuce Hyssop : utilisez des outils numériques pour automatiser la collecte des réponses.

Étape 4 : Analysez les risques et opportunités financiers

Avec la direction financière, évaluez comment les enjeux ESG influencent vos performances économiques :

  • Risques : raréfaction de ressources, réglementation, réputation
  • Opportunités : innovation durable, nouveaux marchés, subventions

🔍 Astuce Hyssop : démontrez la valeur économique de votre stratégie RSE pour embarquer les décideurs.

Étape 5 : Construisez votre matrice de double matérialité

Structurez vos enjeux ESG dans une matrice à deux axes :

  • Verticale : impact sociétal/environnemental
  • Horizontale : impact financier

Les enjeux en haut à droite sont vos priorités.

🧭 Exemple : le coton biologique – à fort impact environnemental et enjeu stratégique pour la chaîne d’approvisionnement textile.

Pourquoi la double matérialité est un atout stratégique

Loin d’être un simple exercice réglementaire, l’analyse de double matérialité offre plusieurs avantages stratégiques :

  • Alignement RSE/stratégie financière
  • Anticipation des risques réglementaires
  • Crédibilité et transparence accrues

🔁 Astuce Hyssop : actualisez cette analyse chaque année pour rester pertinent.

Grâce à ces 5 étape, votre double matérialité devient un outil décisionnel robuste, au service d’une stratégie RSE alignée et crédible.

Cas pratique : l’industrie textile

Prenons l’exemple d’une entreprise textile produisant des vêtements en coton biologique. Voici quelques enjeux identifiés :

  • Matières premières : forte dépendance aux ressources naturelles (coton, eau)
  • Droits humains : risques sociaux élevés dans la chaîne d’approvisionnement
  • GES : réglementation climatique croissante

Cette cartographie permet de construire une stratégie RSE ciblée et efficiente.

Transformez la contrainte en opportunité !

Bien conduite, l’analyse de double matérialité devient un véritable levier de performance durable. Elle permet d’ancrer vos engagements RSE dans une logique stratégique, de mieux piloter les risques, et d’impliquer toutes vos parties prenantes.

🌿 Chez Hyssop, on vous accompagne pour faire de cette démarche un outil de transformation positive.

 

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Espèces exotiques envahissantes : comprendre les risques et agir pour préserver la biodiversité

Espèces exotiques envahissantes : comprendre les risques et agir pour préserver la biodiversité

Elles voyagent clandestinement, s’installent sans prévenir et s’imposent au détriment de la biodiversité locale. Les espèces exotiques envahissantes (EEE) sont devenues un fléau mondial, silencieux mais dévastateur. Décryptage d’une problématique urgente et des solutions pour préserver la biodiversité.

Les espèces exotiques envahissantes : de quoi parle-t-on ?

Définition : une espèce exotique est une espèce animale, végétale ou microbienne introduite hors de son habitat naturel. Lorsqu’elle parvient à s’implanter et à proliférer au détriment des espèces locales, elle est qualifiée d’« envahissante ».

Un problème en pleine expansion : aujourd’hui, plus de 37 000 espèces exotiques ont été introduites dans le monde entier. Le phénomène s’accélère, soutenu par la mondialisation et l’augmentation des échanges commerciaux.

Un déséquilibre naturel : dans leur nouvel environnement, ces espèces ne rencontrent souvent pas de prédateurs ou de maladies pour réguler leur population, ce qui les rend particulièrement menaçantes.

👉 Un facteur clé de l’érosion de la biodiversité : les EEE sont responsables d’un facteur important dans 60 % des extinctions mondiales.

Quelques exemples concrets

  • En Europe : le frelon asiatique, introduit accidentellement, est un prédateur redoutable pour les abeilles locales, essentielles à la pollinisation.
  • En Afrique : la jacinthe d’eau bloque les cours d’eau, privant la faune aquatique d’oxygène et réduisant l’accès à l’eau.
  • Dans les îles du Pacifique : les rats introduits par les navires européens dévorent les œufs d’oiseaux endémiques, menaçant leur survie.
  • Dans le sud de la France : le mimosa est introduit pour son attrait ornemental, il envahit aujourd’hui les milieux naturels méditerranéens, étouffant la flore locale et perturbant les écosystèmes forestiers.

Des écosystèmes au tapis : l’impact des EEE

Écologiques

Modification des habitats : les plantes invasives transforment les paysages en supprimant les espèces locales.

Effet domino : perturbation des chaînes alimentaires et fonctions écosystémiques (pollinisation, contrôle des parasites).

Économiques

En 2019, le coût économique annuel des EEE atteignait 423 milliards de dollars. Ce coût quadruple tous les 10 ans : pertes agricoles, dégâts aux infrastructures, efforts de contrôle.

Sanitaires

Le moustique tigre, vecteur de la dengue et du chikungunya, est une EEE désormais installée dans plusieurs régions du monde.

Qualité de vie

Dans 85 % des cas, les EEE ont un impact négatif sur les biens matériels, la santé ou les écosystèmes naturels.

Une mondialisation en pleine nature

Commerce maritime : les eaux de ballast et les coques des navires transportent des espèces.

Échanges horticoles : introduction de plantes sans contrôle.

Changements climatiques : les espèces venues de climats tropicaux s’installent plus facilement.

Manque de régulation : les contrôles aux frontières sont encore trop faibles.

Un problème global, des solutions locales

Agir en amont

  • Contrôle aux frontières : Renforcer les inspections douanières.
  • Sensibilisation : Éduquer le public aux risques des EEE.

Détection rapide

  • Programmes de surveillance et d’alerte précoce sur les territoires.

Intervention active

  • Méthodes mécaniques : Arrachage, capture, éradication ciblée.
  • Contrôle biologique : Introduction de prédateurs naturels contrôlés.

Collaborations internationales

  • Le cadre Kunming-Montréal pour la biodiversité vise à réduire de 50 % l’impact des EEE d’ici 2030.

Le rôle des entreprises : prévenir et agir

Chaînes d’approvisionnement responsables

  • Auditer les produits importés pour éviter les organismes invasifs.

Intégrer les EEE dans la stratégie RSE

  • Financer des programmes de lutte, sensibiliser les parties prenantes, soutenir la protection de la biodiversité locale.

Travailler avec les territoires

  • Collaborer avec des ONG, des collectivités, des parcs naturels pour restaurer les milieux dégradés.

Exemple inspirant : la Nouvelle-Zélande

Le pays a lancé des campagnes d’éradication massives (rats, opossums…) avec des résultats probants. Mobilisation locale, financements publics et politiques volontaristes ont permis de restaurer la biodiversité.

Agir pour ne pas subir

Les espèces exotiques envahissantes sont une menace majeure pour la biodiversité. Leur gestion peut être complexe, mais elle est essentielle. Gouvernements, entreprises, citoyens : chacun a un rôle à jouer pour contenir leur expansion et préserver l’équilibre des écosystèmes naturels.

👉 Ensemble, luttons contre les EEE pour un futur plus durable.

 

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Biodiversité et changement climatique : destins liés !

Biodiversité et changement climatique : destins liés !

Le lien entre biodiversité et changement climatique est comme une danse complexe : chaque mouvement influence l’autre. Ces deux enjeux mondiaux ne sont pas des problèmes séparés, mais des facettes d’un même défi. Si nous voulons réussir à atténuer le changement climatique et protéger notre planète, il est impératif de comprendre comment ils interagissent et de mettre en place des solutions basées sur la nature.La bonne nouvelle ? Ensemble, biodiversité et climat peuvent être nos alliées. Avec des actions concrètes, chaque geste compte pour préserver les écosystèmes et construire un futur plus résilient. Alors, comment pouvons-nous agir pour inverser la tendance et bâtir une trajectoire d’adaptation climatique durable ?

1. Le changement climatique : une menace pour la biodiversité

Le changement climatique perturbe gravement nos écosystèmes. L’augmentation des températures et des événements extrêmes (tempêtes, sécheresses…) modifie les habitats naturels, créant un cocktail déstabilisant pour les espèces qui y vivent.

  • Températures élevées et habitats perturbés : les espèces qui dépendent de conditions climatiques spécifiques sont les premières à en souffrir. Certains animaux doivent migrer, mais d’autres n’ont pas la chance de pouvoir le faire.
  • Perte de biodiversité : les coraux, les forêts tropicales et les zones humides, qui abritent une incroyable richesse d’espèces, sont les plus vulnérables.

👉 Une espèce sur huit est menacée d’extinction à l’échelle mondiale en raison de l’activité humaine et du réchauffement de la planète.

2. La biodiversité : un allié clé dans la lutte contre le changement climatique

La biodiversité n’est pas seulement une victime du réchauffement climatique : elle en est aussi une alliée précieuse. Elle joue un rôle vital pour réguler le climat, capter le carbone et protéger les écosystèmes.

  • Les forêts, poumons de la Terre : elles absorbent des quantités massives de CO2, principal gaz à effet de serre.
  • Les zones humides, véritables éponges à carbone : mangroves, marais et tourbières sont des solutions basées sur la nature très efficaces.
  • Les océans, boucliers contre les tempêtes : les récifs coralliens et herbiers marins sont des ramparts naturels contre les aléas climatiques, tout en abritant une biodiversité essentielle.

3. Une interconnexion puissante : l’impact réciproque du climat et de la biodiversité

Lorsque la biodiversité est en danger, le climat souffre. Et quand le climat se dérègle, la biodiversité en paie le prix. Il est temps de briser ce cercle vicieux.

  • Des écosystèmes fragiles qui accélèrent le réchauffement : la déforestation libère d’énormes quantités de carbone. Protéger les forêts, c’est atténuer le changement climatique.
  • Des espèces et des écosystèmes interconnectés : la dégradation des forêts et des mangroves diminue leur capacité à séquestrer le carbone et à protéger les écosystèmes.

👉 13 millions d’hectares de forêts sont perdus chaque année, soit 36 terrains de football par minute !

4. Changer de cap : ce que chacun de nous peut faire

Protéger la biodiversité et lutter contre le changement climatique, ce n’est pas une option, c’est une nécessité. Et chacun peut agir.

  • Les entreprises : adopter des pratiques écoresponsables, choisir des chaînes d’approvisionnement durables, investir dans la protection des écosystèmes.
  • Les gouvernements : intégrer l’adaptation climatique dans les politiques publiques et soutenir les projets de solutions basées sur la nature.
  • Les citoyens : consommer local, limiter les déchets, soutenir l’agriculture durable.

5. L’Avenir est vert : des solutions innovantes pour un monde durable

C’est en combinant nos forces que nous pourrons réconcilier climat et biodiversité. Voici quelques leviers d’action :

  • Agriculture régénérative : restaurer les sols et séquestrer le carbone tout en préservant la biodiversité.
  • Agroforesterie : intégrer les arbres aux cultures pour absorber le CO2 et protéger les sols.
  • Économie circulaire : limiter l’usage des ressources, recycler et réduire les déchets.
  • Agriculture durable : minimiser les intrants chimiques, préserver les habitats naturels.

Maintenant, agissons !

Biodiversité et changement climatique sont indissociables. Il est grand temps de passer à l’action, ensemble. Protéger la biodiversité, c’est aussi atténuer le changement climatique et renforcer notre résilience collective.

👉 La déforestation représente environ 10 % des émissions mondiales de GES. Protéger nos forêts est donc une priorité absolue.

 

👉 Ensemble, faisons de la nature une alliée pour le climat.

Pour aller plus loin : consultez les rapports de l’IPCC, de l’IPBES ou du WWF pour découvrir des solutions basées sur la nature concrètes et inspirantes. 

 

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ESRS : comment naviguer pour une conformité durable ?

ESRS : comment naviguer dans les normes pour une conformité durable ?

Les normes ESRS (European Sustainability Reporting Standards) sont conçues pour guider les entreprises dans leur engagement et conformité durable. Cependant, entre les exigences de conformité, la collecte de données et les audits, il peut être difficile de savoir par où commencer. Voici un guide pour vous aider à naviguer dans ces normes.

1. Mon entreprise est-elle concernée par tous les ESRS ?

La CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) impose aux entreprises de divulguer des informations sur la durabilité, en fonction de leur taille et de leur impact. L’analyse de double matérialité est essentielle pour déterminer quels sujets sont pertinents pour votre entreprise et sa conformité durable.

Exemple: Si vous êtes une PME de moins de 750 salariés, certains thèmes comme les ESRS E1 dédiés au climat ou S1 concernant les conditions de travail sont obligatoires uniquement si identifiés comme « matériels », c’est-à-dire importants pour l’entreprise. C’est via l’analyse de double matérialité que des sujets sont définis comme matériels ou non pour l’entreprise.

Attention toutefois car prouver que certains sujets ne sont pas matériels nécessite une analyse bien documentée ou vous vous risquez à une non-conformité, aux amendes associées sans oublier les risques réputationnels occasionnés…

Le conseil d’Hyssop : ne lésinez pas sur l’analyse de double matérialité. Il s’agit de votre point d’entrée dans votre reporting extra-financier.

2. Quels types de données sont demandées ?

Le reporting CSRD nécessite des données qualitatives (politiques, processus, objectifs) et quantitatives (indicateurs). Ces données doivent être pertinentes selon votre secteur d’activité. Parmi les incontournables, on retrouve les KPIs suivants :

  • Les émissions de gaz à effet de serre (scope 1, scope 2, et parfois même scope 3 pour les plus ambitieux).
  • La gestion des ressources naturelles (eau, granulats, minerais, bois, pétrole, etc.).
  • La part de matériaux recyclés ou durables utilisés.
  • Les heures de formation dédiées à la RSE.
  • Le taux de satisfaction des parties prenantes. 

Conseil : Priorisez la collecte de données en fonction des thèmes ESRS identifiés comme matériels.

3. Quels processus mettre en place pour les collecter ?

La collecte de données peut être complexe. Voici un plan en 4 étapes :

  1. Identifier les données à recueillir via l’analyse de double matérialité.
  2. Cartographier les sources de données internes et externes.
  3. Mettre en place des processus de collecte, en automatisant autant que possible.
  4. Valider les données avec un comité de pilotage. 

Conseil : Un dossier structuré facilite l’audit externe, obligatoire selon la CSRD. CSR Tools

4. Dois-je former mes équipes à la CSRD ?

La conformité à la CSRD implique une transformation des pratiques internes. Il est crucial de sensibiliser et de former vos collaborateurs aux exigences des ESRS, aux outils de collecte de données et à l’interprétation des résultats.

Conseil : Organisez des ateliers réguliers pour aligner vos équipes sur les objectifs RSE de l’entreprise.

Naviguer dans les ESRS avec confiance

Bien que les ESRS puissent sembler complexes, avec une approche structurée et l’engagement de vos équipes, ils deviennent un levier puissant pour renforcer votre impact positif. Profitez de cette opportunité pour repenser vos pratiques et inspirer confiance à vos parties prenantes.

📍 Les ESRS vous montrent la voie. À vous de transformer le reporting en moteur d’action.

 

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La législation de la biodiversité à l'international

La législation de la biodiversité à l'international

Un monde sous protection : comment les lois défendent la biodiversité au-delà des frontières

La biodiversité n’est pas un sujet optionnel : c’est un enjeu vital. Alors que la dégradation des écosystèmes s’accélère et que plus d’un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction, les gouvernements du monde entier tentent de répondre à cette crise par des cadres législatifs et des engagements internationaux. Qu’il s’agisse de conventions globales ou de lois régionales, ces outils juridiques constituent les piliers d’une réponse collective. Mais sont-ils à la hauteur du défi ?

De l’Union européenne aux Amériques, en passant par l’Asie et l’Afrique, voici un tour d’horizon des mécanismes en place pour préserver ce qui reste de notre patrimoine naturel.

Un pacte mondial pour la vie : les grands cadres internationaux

Il y a trente ans, à Rio de Janeiro, le monde s’est uni pour signer la Convention sur la Diversité Biologique (CDB). Ce traité emblématique, ratifié par 196 pays – à l’exception notable des États-Unis – a posé les bases d’une vision partagée : conserver la biodiversité, utiliser ses ressources de manière durable, et partager équitablement les bénéfices.

  • Le Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal (2022) est aujourd’hui le nouvel étendard. Avec ses objectifs ambitieux, comme la restauration de 30 % des écosystèmes terrestres et marins d’ici 2030, il nous rappelle que chaque nation a un rôle clé à jouer.
  • La CITES, de son côté, veille depuis 1973 à protéger les espèces menacées du commerce international. Plus de 38 000 espèces figurent sous son aile, évitant ainsi l’exploitation fatale.
  • Enfin, la Convention de Ramsar protège les zones humides, ces écosystèmes silencieux mais indispensables à notre survie. Aujourd’hui, 256 millions d’hectares sont préservés grâce à cet engagement global.

Mais malgré ces avancées, un constat demeure : sans volonté politique et moyens financiers suffisants, ces accords resteront des lettres mortes.

L’Union européenne : un bouclier vert pour la biodiversité

La Stratégie pour la biodiversité à l’horizon 2030 est une véritable feuille de route pour un avenir durable, avec des objectifs clairs et contraignants :

  • Protéger 30 % des terres et des mers européennes.
  • Restaurer 20 % des écosystèmes dégradés.

Pour y parvenir, des initiatives concrètes sont mises en œuvre :

  • Le réseau Natura 2000, le plus vaste réseau d’aires protégées au monde, s’étend déjà sur près de 18 % des terres européennes.
  • Le récent Règlement sur la restauration de la nature (2023) impose, pour la première fois, des obligations légales aux États membres pour restaurer leurs écosystèmes dégradés.

Mais au-delà de ces grandes ambitions, tout n’est pas tout vert et les États peinent à appliquer leurs engagements.

Au-delà des frontières : des continents engagés

Amériques : des contrastes saisissants

Aux États-Unis, la biodiversité repose sur des lois pionnières comme le Endangered Species Act (1973). Ce texte protège les habitats critiques d’espèces menacées, mais l’absence de ratification de la CDB montre une fracture dans leur engagement global.
En Amérique latine, la situation est plus complexe. La biodiversité y est abondante, mais les pressions humaines sont écrasantes. Le Brésil, par exemple, impose à ses propriétaires terriens de préserver 80 % de leurs terres en Amazonie. Pourtant, la déforestation avance inexorablement, mettant en péril l’un des poumons verts de notre planète.

Asie : des leaders et des défis

La Chine, hôte de la COP15, s’affirme comme un champion de la biodiversité. Avec la création de parcs nationaux couvrant 10 % de son territoire et des projets de reforestation massifs, elle montre que des solutions ambitieuses sont possibles.
En Inde, la biodiversité se défend à coups de lois : le Wildlife Protection Act (1972) protège les tigres et autres espèces emblématiques, mais le défi reste immense face à la croissance démographique.

Afrique : entre défis et espoirs

Sur le continent africain, la lutte contre le commerce illégal de la faune, comme l’ivoire et les cornes de rhinocéros, reste prioritaire. Pourtant, des initiatives prometteuses émergent, à l’image de la Grande Muraille Verte, un projet monumental visant à restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030.

Des défis globaux pour une réponse commune

Au-delà des cadres régionaux, le combat pour la biodiversité est universel. Climat et biodiversité ne peuvent plus être dissociés, comme l’ont souligné les experts de l’IPBES et du GIEC en 2021. Les solutions basées sur la nature, comme la restauration des forêts ou la protection des zones humides, offrent des réponses aux deux crises.

Mais pour être à la hauteur des enjeux, il faut dépasser les intentions : harmoniser les efforts, mobiliser des financements et engager chaque acteur – citoyens, entreprises et gouvernements – dans ce défi commun.

Un appel à l’action

La biodiversité n’est pas une simple question de conservation. C’est une question de survie. Chaque loi, chaque règlement, chaque initiative est une pierre posée sur l’édifice fragile de notre avenir collectif. Mais ces efforts doivent s’accompagner d’une volonté inébranlable d’agir.

Comme l’a si bien dit Aristote, « la nature ne fait rien en vain ».
Suivons son exemple. Car en protégeant la biodiversité, c’est nous-mêmes que nous sauvons.

 

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Biodiversité : 8 étapes pour construire une stratégie efficace

Biodiversité en entreprise : 8 étapes pour construire une stratégie efficace

Monter une stratégie biodiversité peut sembler être une montagne à gravir. Pourtant, l’enjeu est crucial pour votre entreprise et pour la planète. Bonne nouvelle : il existe une méthode simple et structurée pour faire de la biodiversité un pilier de votre stratégie RSE. Voici les 8 étapes clés pour agir efficacement sur vos impacts biodiversité.
Pourquoi la biodiversité est l’affaire de votre entreprise ? La biodiversité, ce n’est pas qu’une histoire de pandas ou de récifs coralliens. Elle est au cœur de votre activité économique : matières premières, régulation du climat, innovation, chaîne d’approvisionnement… Bref, sans nature, pas de business.

Mais agir pour la biodiversité, c’est aussi :

  • Anticiper les régulations (CSRD, ESRS, etc.) ;
  • Répondre aux attentes des parties prenantes (clients, investisseurs, collaborateurs) ;
  • Sécuriser ses opérations et ses approvisionnements ;
  • Innover durablement.

Voici les 8 étapes pour construire votre stratégie biodiversité.

Étape 1 : Réalisez un diagnostic complet

1. Identifiez vos dépendances à la biodiversité.

Les services écosystémiques soutiennent votre activité :

  • Approvisionnement : eau, fibres, ressources naturelles ;
  • Régulation : climat, pollinisation, qualité des sols ;
  • Culturel : territoire, tourisme, image de marque ;
  • Soutien : création de sols, habitats, etc. Cartographiez ces dépendances sur toute votre chaîne de valeur.

2. Cartographiez vos impacts sur la biodiversité.

Cinq pressions principales sont à considérer :

  • Changement d’usage des terres/mer ;
  • Surexploitation des ressources naturelles ;
  • Pollution (plastique, chimique, sonore…) ;
  • Changement climatique ;
  • Espèces exotiques envahissantes. Identifiez les zones critiques pour prioriser vos actions.

3. Valorisez vos contributions positives.

Au-delà de la réduction des impacts, montrez comment vous créez de la valeur :

  • Produits issus de matières recyclées ;
  • Programmes de restauration écologique ;
  • Collaborations avec des ONG locales…

4. Évaluez attentes et risques.

Mettez en œuvre une analyse de double matérialité :

  • Qu’attendent vos parties prenantes ?
  • Quels risques pèsent sur vos activités ?

Cette évaluation vous aidera à prioriser efficacement (l’OFB : une ressource utile et publique).

Étape 2 : Construisez votre plan d’action

5. Priorisez vos enjeux biodiversité Hiérarchisez vos actions selon 4 critères :

  • Vos impacts ;
  • Vos parties prenantes ;
  • Vos risques (fournisseurs, réglementation, réputation…) ;
  • Vos ressources (temps, budget, compétences).

6. Formalisez un plan d’action biodiversité.

Définissez des objectifs SMART :

  • Feuille de route ;
  • Budget ;
  • Responsables ;
  • Indicateurs de suivi.

7. Mobilisez vos équipes et partenaires

  • Sensibilisez en interne ;
  • Formez les équipes opérationnelles ;
  • Impliquez les fournisseurs et parties prenantes ;
  • Organisez des ateliers ou créez une charte biodiversité.

8. Suivez et valorisez vos résultats

  • Indicateurs : surface restaurée, matières certifiées, émissions évitées ;
  • Outils : tableaux de bord, logiciels RSE, audit ;
  • Reporting : valorisez vos engagements auprès de vos publics.

La biodiversité, un levier stratégique pour les entreprises

Adopter une stratégie biodiversité, c’est anticiper les risques tout en révélant des opportunités d’innovation. C’est construire un modèle économique plus durable et résilient. Et surtout, c’est agir concrètement pour une nature vivante.

Prêt à gravir la montagne biodiversité ? Commencez par un premier pas. 🌿

 

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ESRS : 12 balises pour aligner votre entreprise sur la durabilité

ESRS : 12 balises pour aligner votre entreprise sur la durabilité

Les normes European Sustainability Reporting Standards (ESRS) ne sont pas un fardeau réglementaire. Ce sont des leviers puissants pour structurer une stratégie RSE ambitieuse, alignée sur les attentes de vos parties prenantes. Ces 12 balises vous permettent d’identifier vos enjeux ESG prioritaires, de structurer vos engagements et de maximiser vos impacts positifs.
Avec la CSRD, un nouveau GPS de la durabilité s’impose. Voici comment en tirer profit.

Comprendre les ESRS : la base d’un reporting durable 

Élaborées par l’EFRAG, les ESRS sont conçues pour fournir des données comparables, fiables et pertinentes sur vos enjeux ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Inspirées de référentiels internationaux comme le GRI (Global Reporting Initiative) ou l’ISO 26 000, elles offrent un cadre solide pour un reporting de durabilité cohérent et exigeant. Elles permettent également de concrétiser l’analyse de double matérialité imposée par la directive CSRD.

Avec la double matérialité, il s’agit de mesurer :

  • Les impacts de l’entreprise sur l’environnement et la société
  • Les impacts de ces enjeux ESG sur le modèle économique de l’entreprise

Exemple : une entreprise textile identifiera la biodiversité comme un enjeu matériel, à la fois pour la qualité de ses matières premières (impact environnemental) et le risque financier lié à l’approvisionnement (impact économique).

Les 12 normes ESRS décryptées 

Les ESRS sont organisées en trois grandes familles : environnement, social et gouvernance.

1. Les enjeux environnementaux

E1 – Climat : il s’agit en quelques sorte de votre feuille de route vers la décarbonation. Le dégel, c’est pour vos émissions de CO₂.

E2 – Pollution : dites bye bye aux polluants et hello à la gestion responsable des déchets.

E3 – Ressources en eau et marines : parce que chaque goutte compte (et chaque vague aussi).

E4 – Biodiversité : on dit stop aux impacts destructeurs sur les écosystèmes.

E5 – Économie circulaire et le règne des 3 R : recycler, réutiliser, et régner sur l’efficacité des ressources.

2. Les enjeux sociaux

S1 – Conditions de travail internes : inclusion, diversité, sécurité et bien-être : vos équipes avant tout.

S2 – Chaîne de valeur : c’est le moment de faire rimer équité et responsabilité jusqu’à ses fournisseurs.

S3 – Communautés locales : c’est agir pour un territoire résilient et solidaire.

S4 – Clients et consommateurs : pour offre transparence et respect (vos clients vous le rendront bien).

3. Les enjeux de gouvernance

G1 – Gouvernance d’entreprise : structure solide, éthique exemplaire et risques ESG maîtrisés.

G2 – Informations générales : le cadre clair pour piloter et communiquer sa stratégie. 

De la théorie à la pratique : comment adopter les ESRS

  1.  Identifier vos enjeux matériels : pas besoin de reporter sur tout : la CSRD et l’analyse de double matérialité vous permettent de cibler les normes pertinentes. Exemple : une entreprise agroalimentaire priorisera l’eau, le climat, et la biodiversité.
  2.  Mobiliser les équipes : un bon reporting ESG ne se fait pas en silo. Sensibilisez vos collaborateurs, organisez des ateliers, formez vos parties prenantes. La transformation durable commence en interne.
  3.  Digitaliser votre reporting ESG : utilisez des outils comme Sustain’Soft pour faciliter la collecte et l’analyse des données. Prévoyez un audit externe pour assurer la qualité et la conformité de votre reporting.

Pourquoi adopter les ESRS ?

Les bénéfices sont nombreux : 

  • Renforcer votre réputation : les investisseurs et clients exigent plus de transparence. 
  • Réduire vos coûts : moins d’énergie, moins de matière, moins de risques.
  • Fédérer vos équipes : un cap RSE clair est un moteur d’engagement.

88 % des entreprises françaises estiment que le reporting de durabilité aura un impact positif sur leur création de valeur à long terme.

Conclusion : faites des ESRS votre levier stratégique.
Les normes ESRS ne sont pas qu’un cadre réglementaire. Ce sont des outils concrets pour renforcer votre gouvernance, améliorer votre performance environnementale et créer un lien de confiance avec vos parties prenantes.

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Hyssop x The Good Company : l'alliance du Good

The Good Company se rapproche du cabinet conseil Hyssop pour compléter son expertise RSE

L’agence de communication responsable The Good Company annonce son rapprochement stratégique avec Hyssop, cabinet conseil en stratégie RSE et développement durable. Cette prise de participation minoritaire dans Hyssop permet de proposer aux entreprises une offre complète, de la stratégie RSE à la communication responsable, en passant par la mise en œuvre opérationnelle.

Un accompagnement global des entreprises en transition

Depuis 5 ans, Hyssop accompagne des organisations dans l’identification, la structuration et l’activation de leur stratégie RSE. Cabinet conseil reconnu, il travaille avec des acteurs comme LVMH, SNCF, WWF ou encore Bpifrance sur des sujets aussi cruciaux que la double matérialité, la conformité CSRD, les achats responsables ou encore la mobilisation des parties prenantes.

De son côté, The Good Company est engagée depuis 2019 dans une démarche de communication durable, avec des clients tels que Macif, Monoprix, CNP Assurances ou Sidaction. L’agence s’est donnée pour mission de rendre le responsable désirable, en alliant créativité, exigence stratégique et alignement avec les enjeux sociétaux.

Ce partenariat permet aujourd’hui d’offrir un accompagnement RSE à 360°, depuis l’audit des enjeux ESG jusqu’à la construction d’une communication sincère, engageante et différenciante.

De la stratégie à la preuve, de la preuve à l’expression

Dans un contexte de vigilance accrue des consommateurs et des régulateurs face au greenwashing, The Good Company et Hyssop partagent une même conviction : la communication ne peut être pertinente que si elle repose sur des engagements concrets et mesurés.

“Depuis 5 ans notre combat est l’alignement avec ses vrais enjeux. Nous avons développé des outils et des méthodes pour aider les clients à identifier, et prioriser leurs enjeux. Nous bâtissons ensuite des roadmaps pour qu’ils construisent les preuves de leur engagement. Le story making, avant le story telling” déclare Dominique Royet, DG d’Hyssop.

Grâce à cette alliance, les deux structures renforcent leur capacité à accompagner les entreprises dans leur transition écologique et sociétale, tout en leur offrant les outils pour la raconter de manière crédible et accessible.

Une collaboration qui devient officielle

Après deux ans de projets partagés, de bureaux communs au sein de la “House of Good” et de missions conjointes (LVMH, CNP Assurances, Upcoop…), The Good Company et Hyssop officialisent leur partenariat stratégique.

« Nous sommes convaincus que la RSE n’est pas seulement un outil de communication, mais un levier de transformation pour les entreprises. Le cabinet Hyssop nous aide à traiter le fond avant la forme, et c’est pourquoi ce partenariat est une évidence. Leur expertise, combinée à notre savoir-faire en communication, permet à nos clients de prendre des engagements concrets et visibles, tout en se différenciant par une communication toujours aussi créative. », déclare Luc Wise, Président de The Good Company.

 

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50 actions pour intégrer la biodiversité dans votre stratégie RSE

50 actions pour intégrer la biodiversité dans votre stratégie RSE

Chez Hyssop, on ne fait pas dans la demi-mesure quand il s’agit de biodiversité. Avec 50 actions concrètes à la clé, nous vous avons concocté une véritable boîte à outils pour aider les entreprises à réconcilier activité économique et amour de la Biodiv’. Mais pas question de vous lâcher dans la jungle sans un guide : nous avons soigneusement organisé ces actions en 6 catégories essentielles.

Plutôt que de vous noyer sous une liste interminable, nous avons classé chaque action selon les grands défis qui impactent la biodiversité aujourd’hui. Si vous cherchez des actions pour la biodiversité ou des gestes concrets à mettre en place en entreprise, vous êtes au bon endroit. Que vous soyez un explorateur passionné ou un gestionnaire pragmatique, il y a ici de quoi inspirer des solutions concrètes pour transformer ses activités et, qui sait, faire éclore des idées inédites. Le but ? Vous donner un plan d’attaque simple, motivant et efficace.

Alors, chaussez vos bottes et préparez-vous à explorer nos 6 grandes thématiques d’actions et biodiversité :

1. Le changement d’usage des terres et de la mer

  • Réduire voire supprimer l’usage de matières premières issues de la déforestation, de l’agriculture et de la pêche intensives
  • Privilégier le bois au ciment et de préférence du bas issues de forêts gérées durablement facilement identifiable aux labels FSC et PEFC
  • Réhabiliter d’anciens bâtiments plutôt que d’en construire de nouveaux
  • Favoriser les extensions de bâtiments verticales à la construction horizontale
  • Privilégier la mixité d’usages des espaces de vie (salle de réunion-restauration-sport) avec d’autres entreprises afin d’optimiser l’emprise au solLimiter au maximum l’imperméabilisation des sols (fini le bitume)
  • Utiliser les surfaces déjà imperméabilisées pour les panneaux photovoltaïques
  • Végétaliser au maximum les sites de l’entreprise (toitures, abords, etc.)
  • Mettre en place des corridors écologiquesFaire participer les collaborateurs qui le souhaitent à la végétalisation des sites avec des jardins partagés

En optimisant l’utilisation de l’espace et en favorisant la cohabitation avec la nature, vous pouvez transformer ses sites en sanctuaires de biodiversité, tout en valorisant ses actifs pour des bénéfices écologiques plus durables.

2. La surexploitation des ressources

  • Obtenir la traçabilité de ses matières premières et identifier les risques pour la biodiversité
  • Mettre en place un cahier des charges et une évaluation régulière de ses fournisseurs sur la façon dont ils protègent et renouvellent les ressources
  • Choisir le plus souvent possible des matières premières certifiées (UEBT, BIO, FSC, Ecocert, etc.)
  • Accompagner ses fournisseurs sur la mise en place de pratiques plus vertueuses avec la développement de filières certifiées par exemple
  • S’assurer de la valeur ajoutée du producteur initial pour qu’il ait les moyens de produire «durable»
  • Privilégier des matières recyclées et matériels reconditionnés et/ou réparables
  • Optimiser les processus de fabrication pour limiter la consommation d’eau et la perte de matière.
  • Fabriquer en circuits fermés et courts si possible.
  • Réutiliser les déchets de production
  • Limiter les packagings à toutes les étapes de la chaîne de valeur
  • Concevoir des produits les plus récupérables, ré-employables, réparables possibles
  • Diffuser les informations nécessaires aux consommateurs finaux pour qu’ils adoptent de bonnes pratiques d’utilisation et/ou de fin de vie de ses produits
  • Être attentif à faire du « réellement » recyclable dans des conditions normales d’utilisation
  • Donner un avantage commercial au consommateur final pour la récupération des produits
  • Proposer à ses collaborateurs une restauration bio, locale et de saison

Adopter une consommation raisonnée et responsable des ressources permettra non seulement d’aider à la conservation des écosystèmes, mais aussi de renforcer votre chaîne de valeur avec des pratiques éthiques et durables.

3. Les pollutions

  • Instaurer le tri des déchets et une collecte efficace sur tous ses sites (papier, carton, verre, plastique, mégots, compost, etc.)
  • Imposer à ses fournisseurs des contraintes strictes en matière d’extraction des matières, de traitement de l’eau, de recyclage des déchets et de toute autre pratique polluante.
  • Choisir des matières premières issues de l’agriculture biologique ou de l’agro-écologie
  • Réduire au maximum l’usage de produits chimiques et issus de la pétrochimie dans ses processus de fabrication
  • Éviter de faire des produits biodégradables lorsqu’il est probable qu’ils ne se retrouvent jamais dans des conditions de dégradabilité
  • Vous assurer de l’innocuité des processus de recyclage des matières que vous utilisez
  • Remplacer ses emballages plastiques par des emballages papier ou par tout autre matériau non toxique
  • Bannir les intrants et pesticides pour l’entretien des espaces verts de ses sites
  • Proscrire l’éclairage de ses sites et bureaux la nuit si personne n’y travaille

En réduisant votre empreinte polluante à chaque étape de votre chaîne de valeur, vous contribuez à un environnement plus sain et inspirez ses partenaires et collaborateurs à s’engager dans la même direction.

4. Le changement climatique

  • Privilégier des matières premières issues de cultures qui absorbent le carbone : agro-foresterie, agro-écologie, etc.
  • Réduire la consommation d’énergie dans ses processus de fabrication
  • Mettre en place des équipements/machines à basse consommation
  • Accompagner ses fournisseurs dans la mise en place de pratiques moins émettrices en CO2
  • Surveiller votre consommation d’énergie et communiquer en interne sur les baisses ou hausses
  • Choisir un fournisseur d’énergie renouvelable
  • Installer des panneaux photo-voltaïques
  • Mettre en place la « reverse logistics»
  • Bannir l’avion pour le transport des produits
  • Travailler avec ses transporteurs pour favoriser les transports « propres »

Miser sur les énergies renouvelables, c’est réduire le CO2, oui, mais pas à tout prix ! Pensez global : protégez le climat sans oublier de chouchouter la biodiversité.

5. Les espèces invasives

  • Mettre en place les protocoles nécessaires dans votre chaîne logistique pour éviter l’importation d’espèces invasives (ex. traitement des eaux de ballasts)
  • Collaborer avec une association locale pour déterminer le type d’espèces présentes sur votre site ainsi que les espèces invasives et endémiques de votre région
  • Ne planter que des espèces indigènes dans les espaces verts de ses sites et en informer visiteurs et collaborateurs

En favorisant les espèces locales et en agissant contre les invasives, vous participez à la restauration de l’équilibre des écosystèmes locaux.

6. Une gouvernance générale

  • Montrer l’exemple à tous avec la mise en place de gestes écologiques au bureau ou dans ses usines
  • Eco-concevoir ses produits pour limiter leur impact carbone et biodiversité
  • Sensibiliser et former ses équipes
  • Adoptez une gouvernance exemplaire et engagez votre entreprise dans une démarche écologique pour faire de la biodiversité une priorité stratégique qui inspire et embarque toutes vos parties prenantes.

Voilà, 50 actions pour réconcilier activité économique et biodiversité. Parce qu’en entreprise aussi, chaque geste pour la nature fait la différence.

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Double matérialité : qui es-tu ?

Double matérialité : qui es-tu ?

Analyse, matrice, double matérialité, matérialité d’impacts sur les enjeux ESG, matérialité financière … On vous explique tout sur votre clé d’entrée dans le reporting CSRD.

Qu’est-ce que la double matérialité et pourquoi est-elle essentielle dans la CSRD ?

La matérialité désigne tout ce qui est « matériel », important, significatif pour une entreprise et ses parties prenantes. C’est une manière de hiérarchiser les priorités pour orienter les stratégies de durabilité.

  1. La matérialité simple se concentre sur les impacts financiers des facteurs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Elle identifie ce qui affecte directement les performances économiques de l’entreprise.
  2. La double matérialité, exigée par la directive CSRD, élargit cette approche en intégrant également les impacts des activités de l’entreprise sur l’environnement et la société. Elle adopte ainsi une vision globale qui répond aux attentes croissantes en matière de transparence et de durabilité.

Pourquoi adopter la double matérialité dans votre stratégie RSE ?

L’analyse de double matérialité n’est pas qu’une étape obligatoire pour répondre aux exigences de la directive CSRD. Elle constitue aussi un puissant levier stratégique pour :

  • Identifier les priorités ESG : quels enjeux sont réellement pertinents pour votre entreprise et ses parties prenantes ?
  • Éviter la dispersion des efforts : focalisez vos ressources sur ce qui compte vraiment, que ce soit la réduction des émissions de CO2, la préservation de la biodiversité ou l’inclusion sociale.
  • Anticiper les risques et les opportunités : préparez votre entreprise à gérer les risques liés aux évolutions réglementaires ou sociétales, tout en décelant des opportunités d’innovation durable.

Comment construire une matrice de double matérialité ?

La matrice de double matérialité se présente comme un graphique où les enjeux stratégiques s’affichent clairement en haut à droite, car ils combinent un impact significatif pour la société et un enjeu critique pour vos finances. Voici les étapes clés pour la réaliser :

  1. Identifier les enjeux ESG pertinents : Appuyez-vous sur des cadres réglementaires, des études sectorielles et les attentes des parties prenantes pour recenser vos priorités.
  2. Consulter vos parties prenantes : Les retours de vos investisseurs, clients, employés et ONG éclaireront vos décisions stratégiques.
  3. Analyser les données : Croisez vos informations pour évaluer chaque enjeu selon son importance environnementale, sociétale et financière.
  4. Prioriser vos actions : Définissez vos objectifs et établissez des plans d’action alignés sur ces priorités.

Exemples concrets d’enjeux de double matérialité

Prenons une entreprise de cosmétique. Grâce à la double matérialité, elle peut évaluer :

  • L’impact environnemental : Les pratiques agricoles affectant la biodiversité.
  • Le risque financier : Une raréfaction des matières premières qui pourrait augmenter les coûts d’approvisionnement.

Ainsi, la double matérialité permet de prendre en compte à la fois l’impact environnemental et les répercussions économiques, offrant une vue d’ensemble stratégique.

Double matérialité : un atout stratégique pour les entreprises engagées dans la CSRD

Adopter la double matérialité, c’est aller au-delà de la conformité réglementaire. C’est aussi :

  • Gagner en crédibilité : Répondez aux attentes croissantes des consommateurs, investisseurs et régulateurs en matière de responsabilité sociétale et environnementale.
  • Saisir des opportunités d’innovation : Explorez des secteurs comme l’économie circulaire ou les énergies renouvelables pour booster votre compétitivité.
  • Renforcer votre résilience : Identifiez et gérez les risques environnementaux et sociétaux avant qu’ils ne deviennent problématiques.

Faites de la double matérialité votre alliée stratégique

La double matérialité, au cœur de la directive CSRD, est bien plus qu’une simple obligation. Elle offre une vision complète des enjeux ESG et permet de transformer les défis en opportunités. Avec une approche bien structurée, elle devient un outil essentiel pour piloter vos initiatives RSE, anticiper les attentes du marché et créer de la valeur durable.

Et si vous commenciez votre reporting avec nous ? 

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Entreprises et biodiversité : les obligations et opportunités à connaître

Biodiversité et entreprises : les obligations et opportunités à connaître

En France, la protection de la biodiversité ne relève pas uniquement d’une volonté politique ou d’une tendance sociétale : biodiversité et entreprise sont encadrées par une obligation légale. Enraciné dans des principes constitutionnels, soutenu par des lois ambitieuses et enrichi de réglementations européennes et internationales, le cadre juridique français impose aux entreprises de tenir compte de la biodiversité dans leurs activités. Mais au-delà des contraintes, il existe de réelles opportunités pour transformer ces obligations en moteurs d’innovation et de durabilité. Tour d’horizon du cadre légal et des perspectives pour réaligner biodiversité et entreprises.

1. Un socle juridique fondamental

La Charte de l’environnement : une boussole constitutionnelle

Adoptée en 2005, la Charte de l’environnement inscrit dans la Constitution française trois principes majeurs :

  • Prévention : anticiper les atteintes graves ou irréversibles à l’environnement.
  • Précaution : agir même en cas d’incertitude scientifique pour protéger la biodiversité.
  • Pollueur-payeur : obliger les entreprises responsables de dommages écologiques à les compenser ou réparer.

Ces principes influencent directement la législation environnementale et orientent les décisions des autorités publiques, mais aussi les pratiques des entreprises.

Un cadre européen incontournable

L’action française s’inscrit également dans une dynamique européenne, avec le règlement sur la taxonomie verte (2020) : cet outil guide les entreprises pour définir des activités économiques durables, y compris celles qui préservent la biodiversité. Ce cadre pousse les entreprises à évaluer leurs impacts à travers des normes claires et partagées au sein de l’Union européenne.

2. Des lois structurantes en France

Loi pour la reconquête de la biodiversité (2016)

Ce texte phare a introduit plusieurs innovations :

  • Création de l’Agence Française pour la Biodiversité (désormais intégrée à l’OFB).
  • Reconnaissance du principe de non-régression, empêchant tout recul en matière de protection environnementale.
  • Mise en œuvre du Protocole de Nagoya, qui encadre l’utilisation des ressources génétiques et favorise un partage équitable des bénéfices issus de la biodiversité.

Loi Climat et Résilience (2021)

Adoptée pour accélérer la transition écologique, cette loi vise notamment la biodiversité avec des objectifs ambitieux :

  • Zéro artificialisation nette d’ici 2050, limitant la consommation d’espaces naturels.
  • Renforcement de la séquence Éviter-Réduire-Compenser (ERC) pour les projets d’aménagement.

Code de l’environnement

Ce corpus rassemble l’ensemble des règles régissant la protection des espèces et des habitats. Il impose, entre autres :

  • Études d’impact environnemental : tout projet doit inclure un volet spécifique sur la biodiversité.
  • Obligations de compensation : les entreprises doivent restaurer les écosystèmes dégradés lorsque des impacts sont inévitables.
  • Zones Natura 2000 : des règles strictes encadrent les activités proches de ces aires protégées.

3. Obligations spécifiques pour la biodiversité et les entreprises

Intégrer la biodiversité dans les projets

Avant tout projet d’aménagement ou d’infrastructure, les entreprises doivent :

  • Identifier les espèces et habitats potentiellement affectés.
  • Appliquer la séquence ERC (Éviter les atteintes lorsque possible ; Réduire les impacts grâce à des mesures spécifiques ; Compenser en recréant des habitats équivalents).

Respecter les zones protégées

Les entreprises opérant dans des zones sensibles, comme les parcs naturels régionaux ou les zones Natura 2000, doivent ajuster leurs pratiques. Par exemple, tout projet nécessitant une dérogation doit démontrer son caractère impératif et son intérêt public majeur.

Reporting extra-financier

Depuis 2017, la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) impose aux grandes entreprises d’inclure des informations sur leurs impacts environnementaux, y compris sur la biodiversité. Dès 2024, la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) élargira ces exigences à davantage d’acteurs économiques, renforçant l’importance d’un reporting structuré et transparent.

4. Outils et accompagnement

Office Français de la Biodiversité (OFB)

L’OFB joue un rôle central en matière de surveillance et d’accompagnement pour réconcilier biodiversité et entreprises : elles peuvent y trouver des ressources pour intégrer la biodiversité dans leurs stratégies et accéder à des outils d’évaluation.

Cadre et labels

Pour valoriser leurs démarches, les entreprises peuvent s’appuyer sur :

  • Act4Nature : une initiative collective regroupant entreprises et ONG autour d’engagements ambitieux.
  • ISO 14001 : certification intégrant désormais des critères liés à la biodiversité.
  • SNB 2030 (Stratégie Nationale pour la Biodiversité) : Ce cadre stratégique invite tous les acteurs à participer à la restauration des écosystèmes et à la préservation des espèces.

5. Des opportunités pour les entreprises

Créer de la valeur

Adopter une stratégie proactive en matière de biodiversité peut renforcer la compétitivité. Les consommateurs, toujours plus sensibles à ces enjeux, privilégient les marques engagées.

Innover pour mieux préserver

Les contraintes légales poussent les entreprises à revoir leurs processus et à innover. Par exemple, l’intégration de la biodiversité dans la chaîne de valeur peut déboucher sur des solutions nouvelles et durables.

Réduire les risques

En respectant les réglementations, les entreprises évitent des sanctions (amendes, suspensions de projets) et améliorent leurs relations avec les parties prenantes locales.

6. Des défis et des perspectives

Malgré les progrès, certains défis demeurent :

  • Complexité du cadre légal : les petites et moyennes entreprises (PME) manquent souvent de ressources pour s’y conformer pleinement.
  • Manque de sensibilisation : former les équipes reste une priorité pour une prise en compte effective de la biodiversité.

Cependant, des avancées internationales, comme le cadre de Kunming-Montréal adopté lors de la COP15, visent à protéger 30 % des terres et des mers d’ici 2030. Ces initiatives renforcent les obligations nationales et encouragent les entreprises françaises à agir dès maintenant.

Biodiversité et entreprise : obligations, mais aussi opportunités

Pour les entreprises, la biodiversité n’est plus juste un bonus sympa, c’est une responsabilité incontournable. Mais attention, derrière cette obligation se cache une mine d’opportunités ! En allant au-delà des cases réglementaires, elles peuvent transformer ces enjeux en vrais leviers de différenciation. Pratiques respectueuses, innovations green et engagements valorisés : les entreprises françaises ont tout à gagner en jouant collectif avec la nature. 🌿✨

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Où en est la biodiversité aujourd'hui ?

Sixième extinction : où en est la biodiversité aujourd’hui ?

73% des espèces disparues : où en est-on de la diversité des espèces aujourd’hui ?

La diversité des espèces, ce vivier inestimable qui constitue nos écosystèmes et soutient nos sociétés, est aujourd’hui confrontée à des menaces sans précédent. De la majestueuse baleine bleue au plus petit insecte pollinisateur, chaque espèce joue un rôle crucial dans l’équilibre de la planète. Où en sommes-nous face à cette crise grandissante ?

1. Diversité des espèces : le cœur battant de la biodiversité

La diversité des espèces, l’un des trois piliers fondamentaux de la biodiversité, désigne la variété des êtres vivants peuplant notre planète : animaux, végétaux, champignons, micro-organismes. Cette richesse n’est pas seulement une question de quantité, mais aussi de fonction. Chaque espèce contribue à l’équilibre des écosystèmes en occupant un rôle spécifique dans les chaînes alimentaires, la régulation des écosystèmes, ou encore la pollinisation.

  • Un chiffre clé : Sur les 8 millions d’espèces estimées sur Terre, près de 1 million sont aujourd’hui menacées d’extinction, principalement à cause des activités humaines.
  • Une diversité menacée dans tous les milieux : Que ce soit sur terre, dans les océans ou les eaux douces, la disparition des espèces s’accélère. Par exemple, les amphibiens sont actuellement le groupe le plus menacé, avec 40% de leurs espèces en danger.

2. Une extinction massive en cours

L’histoire de la Terre a connu cinq grandes extinctions massives. La sixième, en cours, est directement liée à l’impact humain. Nos modes de vie et nos activités bouleversent profondément les écosystèmes, provoquant des pertes irréversibles.

  • Le rythme des disparitions des espèces est effréné :
    • 73 % : C’est la chute moyenne des populations d’animaux sauvages suivies entre 1970 et 2020, selon l’Indice Planète Vivante du WWF.
    • Un quart des espèces d’eau douce seraient menaces d’extinction, témoignant de la fragilité des écosystèmes aquatiques.
  • Des espèces emblématiques sont en en danger :
    • Le tigre, dont il resterait moins de 3 900 individus sauvages, lutte pour sa survie face à la déforestation et au braconnage.
    • Les insectes pollinisateurs, essentiels à la production alimentaire, connaissent une chute considérable de leurs populations, avec 30 % d’entre eux déjà disparus en France.
  • Les principales causes de l’érosion des espèces :
    • Perte d’habitat : La conversion des forêts en terres agricoles ou en zones urbaines détruit leurs habitats naturels.
    • Surexploitation des ressources : La pêche, la chasse, et l’exploitation forestière intensives épuisent les populations animales et végétales, fragilisant leurs cycles de reproduction.
    • Changement climatique : L’augmentation des températures perturbe les cycles naturels forçant certaines espèces à migrer par exemple, souvent sans succès.
    • Pollution et espèces invasives : Les écosystèmes déjà fragilisés subissent l’impact des polluants et la rivalité avec les espèces introduites devenant invasives.

3. Chaque espèce compte

La disparition d’une espèce ne se limite pas à une simple perte esthétique ou symbolique. C’est tout un système qui est menacé, car les espèces interagissent pour maintenir l’équilibre des écosystèmes.

  • Des services écosystémiques cruciaux mis à mal :
    • Les insectes pollinisateurs assurent la reproduction de 35 % des cultures mondiales, comme les fruits, les légumes et les oléagineux. Leur disparition met en danger notre sécurité alimentaire.
    • Les grands carnivores, comme les loups ou les requins, régulent les populations d’herbivores et préservent ainsi la santé des écosystèmes.
  • Un enjeu pour la santé humaine :
    • La médecine moderne doit beaucoup à la diversité des espèces. Citons la pervenche de Madagascar qui a permis de développer des traitements contre certains cancers.
    • Des écosystèmes sains limitent la propagation des maladies zoonotiques en maintenant un équilibre entre les espèces.
  • Un effondrement silencieux, mais global : L’affaiblissement des populations animales et végétales entraîne une baisse de la résilience des écosystèmes face aux perturbations climatiques ou aux invasions d’espèces exotiques.

4. Les solutions pour freiner l’hémorragie

Bien que la situation soit critique, il existe des solutions pour enrayer le déclin de la diversité des espèces. Ces mesures nécessitent des engagements globaux, mais également des actions locales concrètes.

  • Élargir et renforcer les aires protégées : Aujourd’hui, 16 % des terres et 8 % des océans sont protégés. L’objectif est de porter ces chiffres à 30 % d’ici 2030. Mais la protection doit être accompagnée d’une gestion efficace et d’une implication des communautés locales.
  • Adopter des pratiques durables :
    • Dans l’agriculture en réduisant l’usage des pesticides et en faisant la promotion d’une agriculture biologique et/ou régénérative pour préserver les habitats naturels.
    • Dans la pêche en luttant contre la surpêche. Cela implique de favorise des pratiques durables et de créer des zones de reproduction protégées.
  • Réduire la pollution et la production de déchets : la lutte contre les plastiques et les produits chimiques toxiques est essentielle pour préserver les espèces marines et terrestres.
  • Encourager les initiatives basées sur la nature : restaurer les écosystèmes, comme les forêts ou les mangroves, permet de soutenir les populations d’espèces tout en atténuant les effets du changement climatique.

5. Inspirons-nous des succès

Malgré les défis, plusieurs initiatives démontrent qu’il est possible de protéger la diversité des espèces.

  • Pour la réintroduction des espèces : le programme de réintroduction des bisons d’Europe a permis de stabiliser leurs populations dans certaines régions de Pologne et d’Espagne.
  • Des pollinisateurs en milieu urbain : à Paris, l’installation de ruches et la création de jardins favorisent le retour des abeilles.
  • La création de zones marines protégées : aux Seychelles, les efforts de conservation ont permis de revitaliser les récifs coralliens et les populations de poissons.

6. Les entreprises doivent agir

Les entreprises ont un rôle à jouer dans la préservation des espèces. En réorientant leurs pratiques et leurs investissements, elles peuvent devenir actrices de la conservation de la biodiversité. Comment faire :

  1. Évaluer ses impacts : les entreprises peuvent analyser leurs chaînes d’approvisionnement afin d’identifier les points critiques où agir pour réduire leur empreinte sur la biodiversité.
  2. Promouvoir l’innovation durable en s’inspirant du biomimétisme pour développer des technologies qui respectent les écosystèmes.
  3. Collaborer avec les ONG et les communautés : travailler ensemble pour restaurer les habitats et protéger les espèces en danger pour plus d’efficacité.

Un avenir encore possible

Le maintien de la diversité des espèces n’est pas qu’une question d’écologie, mais de survie. Protéger cette richesse, c’est garantir un avenir viable pour les générations futures. Il est encore temps d’agir, mais la mobilisation doit être collective. Entreprises, citoyens, décideurs, chacun peut et doit jouer un rôle pour préserver la biodiversité.

Et vous, quelle action entreprendrez-vous aujourd’hui pour protéger la diversité des espèces ?

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Social listening et RSE

Social listening & RSE

Identifier les sujets RSE porteurs et éviter les crises

La communication RSE sur les réseaux sociaux est un exercice délicat : certains sujets suscitent l’adhésion, d’autres peuvent déclencher des controverses. Comment savoir quels thèmes sont porteurs pour votre marque et lesquels éviter ?

C’est précisément ce que nous avons réalisé pour Guerlain en 2023. Grâce au social listening, nous avons analysé les territoires de communication RSE de la marque et de ses concurrents, détecté les sujets sensibles et identifié les meilleures opportunités d’engagement.

Notre objectif : optimiser votre communication RSE

Avec notre expertise en veille et analyse des tendances sur les réseaux sociaux, nous vous aidons à :

Définir votre territoire de communication : identifier les thématiques RSE qui résonnent avec votre marque et votre audience.

Anticiper les crises : repérer les sujets à éviter pour prévenir tout bad buzz ou backlash.

S’inspirer des résultats : analyser les réussites et les crises du secteur pour ajuster votre propre stratégie.

Structurer une prise de parole impactante : construire une communication authentique et engageante sur les réseaux sociaux.

Notre méthode : le social listening appliqué à la RSE

Nous nous appuyons sur des outils avancés de social listening pour analyser en profondeur votre présence et celle de vos concurrents sur les réseaux sociaux.

🔍 Phase 1 – Analyse
  • Étude de votre situation sur les réseaux sociaux et des conversations associées.
  • Identification des sujets qui fonctionnent le mieux et ceux qui suscitent peu d’engagement.
  • Veille des crises et controverses dans votre secteur.
📊 Phase 2 – Recommandations stratégiques
  • Définition des risques et opportunités pour votre marque.
  • Sélection des meilleurs formats et angles de communication en fonction des plateformes (Instagram, LinkedIn, TikTok…).
💡 Phase 3 – Création et activation
  • Conception de campagnes et contenus engageants, basés sur les conclusions de l’analyse.
  • Ajustement des messages, sur un principe de test & learn, pour maximiser l’engagement.

 

Vous souhaitez maîtriser votre impact sur les réseaux sociaux et éviter les faux pas ?

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L’histoire de la CSRD : de la NFRD à aujourd’hui

L’histoire de la CSRD : de la NFRD à aujourd’hui

La Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) n’est pas sortie de nulle part. Elle s’inscrit dans un processus d’évolution progressif de la législation européenne sur le reporting extra-financier. Si aujourd’hui elle est le fer de lance de la transparence ESG (environnement, social et gouvernance), l’histoire de la CSRD remonte à plus d’une décennie. Ce retour aux sources permet de mieux comprendre l’histoire de la CSRD, son évolution et pourquoi elle est devenue une pierre angulaire des ambitions de durabilité de l’Union européenne.

Aux prémices, l’UE créa la NFRD

En 2014, l’Union européenne adopte la Non-Financial Reporting Directive (NFRD). Cette réglementation impose aux grandes entreprises de publier des informations non-financières sur leurs impacts ESG. Le champ d’application est limité aux grandes entreprises cotées, aux banques et aux assurances de plus de 500 salariés. Environ 11 600 entreprises européennes sont concernées.

La NFRD marque un tournant en introduisant la notion de transparence sur les impacts non-financiers des entreprises. Elle reconnaît officiellement que la performance économique doit être analysée à travers une grille plus large, intégrant les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux.

Cependant, au fil des années, plusieurs failles apparaissent, mettant en lumière les limites de cette directive :

  • Un manque de standardisation : les entreprises publient des données selon leurs propres méthodes, rendant leur comparaison difficile;
  • Une faible portée : la directive exclut les entreprises non cotées ou de taille moyenne, bien qu’elles aient elles aussi un impact significatif sur les critères ESG;
  • Peu de contrôle : les données publiées ne font l’objet que de vérifications limitées.

Le Pacte vert européen : un nouvel élan pour la durabilité

En 2019, la Commission européenne lance le Pacte vert pour l’Europe, un plan ambitieux pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Ce programme met en lumière la nécessité d’un cadre robuste pour mesurer les impacts ESG des entreprises.

Ainsi, l’Union européenne identifie la NFRD comme un levier clé à renforcer afin de garantir une transparence accrue. L’objectif est clair : intégrer pleinement la durabilité dans les modèles économiques européens. Mais face à ses limites et à l’urgence climatique, l’Union européenne propose une nouvelle directive : la CSRD. L’histoire de la CSRD prend ici un tournant décisif, visant à renforcer la transparence et la standardisation du reporting extra-financier. Destinée à remplacer et à étendre la NFRD, le cadre proposé repose sur des principes plus stricts et standardisés. Les ambitions sont claires :

  1. Élargir le champ d’application en incluant toutes les grandes entreprises européennes et certaines PME cotées;
  2. Standardiser les données grâce à des normes européennes harmonisées (ESRS).
  3. Renforcer la vérification des données avec des audits obligatoires pour garantir la fiabilité des informations rapportées;
  4. Faciliter l’accès aux données en imposant une publication dans un format électronique standard (xHTML).

L’arrivée de la CSRD

En novembre 2022, le Conseil de l’Union européenne adopte officiellement le texte de la CSRD. Cette directive vise à aligner les pratiques des entreprises avec les objectifs climatiques et sociaux du continent. Elle entre en vigueur en janvier 2023 et son application se fait progressivement, mais avec des étapes bien définies, afin de permettre aux entreprises de s’adapter.

L’avenir de la CSRD : elle prend l’omnibus ?

Le 26 février dernier, la Commission européenne présente une proposition omnibus de modification de la CSRD. Elle introduit plusieurs assouplissements susceptibles de modifier en profondeur la directive initiale :

  1. Les entreprises qui devaient être concernées dès 2026 ne le seraient finalement qu’en 2028;
  2. Les critères d’éligibilité seraient revus à la hausse : seules les entreprises de plus de 1 000 salariés, réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 50 millions d’euros ou un bilan annuel de plus de 25 millions d’euros resteront soumises à la CSRD;
  3. La directive assouplit également les exigences de collecte de données en supprimant l’obligation d’obtenir des informations auprès des fournisseurs non concernés par la CSRD. De même, le devoir de vigilance est allégé, avec un passage d’une évaluation annuelle à une évaluation quinquennale;
  4. La structure des ESRS serait revue avec une probable réduction du nombre de données à collecter.

Autre évolution majeure : les futures modifications des normes ESRS pourraient être adoptées directement par règlement, sans nécessiter une transposition dans les législations nationales. L’objectif affiché de ces révisions est de réduire la charge administrative et les obligations de reporting, en particulier pour les entreprises de taille intermédiaire. Toutefois, cette réorientation soulève des interrogations quant à l’ambition initiale de la CSRD et à son impact réel sur la transparence et l’engagement des entreprises en matière de durabilité.

Le Parlement européen et le Conseil ont les six prochains mois pour étudier et débattre les propositions législatives présentées. Alors que certains veulent la « simplification » de la CSRD, nous la voulons toute entière.

Une directive clé pour un avenir durable

L’histoire de la CSRD, depuis la NFRD jusqu’à aujourd’hui, reflète l’engagement croissant de l’Union européenne envers la durabilité des pratiques des entreprises opérant sur son territoire. Elle témoigne non seulement d’une volonté de mieux encadrer et standardiser, mais aussi de valoriser les efforts des entreprises pour un impact positif.

Chez Hyssop, nous comprenons que cette transition puisse paraître complexe. C’est pourquoi nous vous accompagnons à chaque étape :

  • Décryptage des exigences : Comprendre les implications de la directive pour votre secteur et votre activité.
  • Mise en place des outils : Structurer votre reporting selon les normes ESRS.
  • Valorisation de vos engagements : Transformer vos actions ESG en un levier stratégique.

 

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SNCF Voyageurs fait rayonner son rapport RSE

SNCF Voyageurs fait rayonner son rapport RSE

La mission : 

Depuis 2 ans, Hyssop réalise pour SNCF Voyageurs un rapport RSE : un document conçu pour valoriser les engagements mais surtout les experts et opérationnels qui œuvrent à déployer la stratégie RSE sur le terrain.

La demande porte ici sur la communication et l’amplification de ce rapport de transition durable : comment donner plus d’ampleur à cette publication et la faire rayonner, notamment sur les réseaux sociaux ?

Notre réponse :

Rendre accessible un contenu complexe grâce à des formats très visuels :

1. Une vidéo en motion design qui reprend en moins de 3 minutes les engagements RSE principaux de SNCF Voyageurs.

2. Des articles à la tonalité engageante repris sur le site et les réseaux sociaux : faire simple sans être simpliste.
Par exemple, l’adaptation au changement climatique ou comment rouler contre vents et marées, la lutte contre l’O2D…

3. Des caroussels sur les réseaux sociaux reprenant les chiffres clés et les informations immanquables. 

4. Des vidéos « pitchs duos » :
SNCF Voyageurs a eu l’idée d’un évènement innovant, initialement destiné aux journalistes : présenter des projets RSE réalisés en interne sous forme de pitchs de 4 minutes. Nous les avons aidé à réaliser des vidéos de 1 minute, reprenant ces pitchs, pour une diffusion à l’interne et sur LinkedIn.

Ce qu’on en retient : 

🔹 Adapter les formats à chaque cible est essentiel : un même événement peut être décliné pour maximiser son impact auprès de différents publics.
🔹 Mettre en avant les experts renforce l’authenticité : donner la parole aux acteurs de terrain crédibilise la démarche et crée une meilleure adhésion.
🔹 Soigner la communication autour de la sortie d’un rapport RSE est une clé pour assurer sa portée et éviter qu’il reste confidentiel.

👉 Vous aussi, vous rêvez d’une approche sur-mesure pour faire rayonner vos engagements ou votre rapport RSE ? Parlons-en ! 🚀

 

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Ondes de coq : les petits gestes aux grands impacts

Ondes de coq : les petits gestes aux grands impacts

Le contexte :

Bpifrance apporte un soutien financier et accompagne le développement des entreprises françaises de toute taille. Pour favoriser les initiatives engagées pour l’environnement, Bpifrance a lancé la Communauté du Coq Vert. Les « éclaireurs », y jouent un rôle de mentors par le partage d’expérience.

L’objectif ?

Faire grandir cette communauté et embarquer de nouveaux décideurs grâce à un format vidéo pensé pour inspirer et donner des clés d’action : Ondes de coq.

Notre parti pris :

Tous les membres de la Communauté Coq Vert ne se ressemblent pas : il y a les entreprises à l’activité non RSE qui ont mis en place des solutions et celles qui ont développé leur business modèle autour d’un changement vertueux. Leur point commun ? Le jour où elles ont osé prendre LA décision.

C’est ce passage à l’action que nous avons voulu mettre en lumière dans ce nouveau format : Ondes de Coq. Une série de vidéos permettant de donner un nouveau visage au changement en entreprise et valoriser les effets positifs d’une prise de décision, sur le concept de l’effet papillon. Parce qu’en matière de RSE, il suffit parfois de petits pas (confiés à toute une entreprise) pour faire avance en mode marathon.

Réalisation :

Hyssop a créé le concept, le naming, décliné l’identité graphique pour ce nouveau format et accompagné à la réalisation de la série de 10 vidéos postées sur Linkedin et Instagram. Un format conçu pour rendre visible l’impact des engagements RSE et encourager d’autres entreprises à s’inscrire dans cette dynamique.

Ce qu’on en retient :

Engager une communauté ne veut pas dire l’impressionner. Pour toucher votre cible, il est essentiel de rester proche de ses préoccupations et surtout en toute simplicité.
À la clé : un taux d’engagement nettement amélioré sur les posts Linkedin et Instagram 😉

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Les services écosystémiques : un trésor naturel à préserver

Les services écosystémiques : un trésor naturel à préserver

Les écosystèmes ne sont pas seulement de jolis paysages de cartes postales. Ils nous nourrissent, nous protègent et nous inspirent chaque jour. Plongez dans les quatre types de services écosystémiques qu’ils nous offrent, ces alliés invisibles mais essentiels à notre quotidien et à la santé de notre planète.

Les services écosystémiques, un pilier de la vie humaine

Les services écosystémiques sont tout ce que la nature nous offre sur un plateau, souvent sans qu’on s’en rende compte. Ils répondent à nos besoins essentiels, équilibrent notre environnement, nourrissent nos idées et assurent les bases même de la vie. Ces précieux coups de pouce se déclinent en quatre grandes catégories : approvisionnement, régulation, culture et soutien.

1. Les services d’approvisionnement : quand la nature remplit nos garde-mangers

Les services d’approvisionnement regroupent les ressources tangibles que les écosystèmes fournissent, souvent sans que nous en soyons conscients.

  • La nourriture : la diversité des écosystèmes garantit une abondance alimentaire. Les océans, par exemple, fournissent plus de 80 millions de tonnes de poissons chaque année, une source essentielle de protéines pour des milliards de personnes;
  • L’eau douce : les forêts et zones humides agissent comme des filtres naturels, purifiant l’eau que nous consommons pour boire, irriguer et produire;
  • Les ressources médicinales : environ 25 % des médicaments modernes proviennent de plantes;
  • Les matières premières : les écosystèmes fournissent des matériaux essentiels à notre vie quotidienne (bois, fibres, minéraux, etc.).

👉 Plus de 50 % du PIB mondial dépend directement ou indirectement des services que la nature nous offre.

2. Les services de régulation : les garants de notre équilibre environnemental

Ces services interviennent dans la régulation des processus naturels pour maintenir un équilibre vital.

  • Régulation climatique : les forêts et les océans jouent un rôle crucial dans l’absorption de CO₂;
  • Pollinisation : les insectes pollinisateurs, comme les abeilles, contribuent à 75% de la production mondiale de cultures alimentaires;
  • Purification de l’eau et contrôle des inondations : Les zones humides, telles que les mangroves, absorbent les polluants et protègent les zones côtières contre les tempêtes en réduisant jusqu’à 66 % la hauteur des vagues;
  • Lutte contre les parasites : les écosystèmes régulent naturellement les populations d’insectes nuisibles, réduisant ainsi le besoin en pesticides.

👉 Les forêts tropicales, comme l’Amazonie, stockent environ 250 milliards de tonnes de carbone, aidant à ralentir le réchauffement climatique.

3. Les services culturels : la nature, source d’inspiration et de bien-être

Les services culturels sont souvent sous-estimés, mais ils jouent un rôle majeur dans notre bien-être mental et spirituel.

  • Tourisme et loisirs : les parcs naturels et les réserves attirent des millions de visiteurs chaque année;
  • Valeurs spirituelles et religieuses : de nombreux peuples autochtones et communautés locales entretiennent des liens spirituels avec la nature, attribuant une signification sacrée à certains paysages ou espèces;
  • Inspiration artistique et éducation : la nature inspire depuis toujours les artistes, les écrivains et les scientifiques. Le biomimétisme, par exemple, s’inspire des écosystèmes pour développer des solutions innovantes dans des domaines comme l’architecture ou l’ingénierie.

👉 Le tourisme lié à la nature est conséquent : par exemple le tourisme de montagne représente une part comprise entre 9 % et 16 % des arrivées de touristes internationaux dans le monde.

4. Les services de soutien : la fondation des autres services

Les services de soutien constituent la base essentielle qui permet aux autres services écosystémiques de fonctionner.

  • Formation des sols : les micro-organismes et les processus biologiques enrichissent les sols en nutriments, favorisant la croissance des cultures;
  • Cycle des nutriments : les écosystèmes recyclent les nutriments nécessaires à l’agriculture et aux chaînes alimentaires;
  • Production primaire : par la photosynthèse, les plantes transforment l’énergie solaire en biomasse, supportant ainsi toute la chaîne alimentaire terrestre.

👉 Les récifs coralliens abritent environ 25 % de toutes les espèces marines, bien qu’ils ne couvrent que 0,2 % de la surface des océans.

Les entreprises, facteur clé de la préservation des écosystèmes

Les entreprises ont une responsabilité dans la préservation des écosystèmes. Voici comment elles peuvent agir :

  • Adopter une gestion durable des ressources : par exemple, en réduisant l’utilisation de l’eau ou en optant pour des matières premières renouvelables;
  • Réduire leur empreinte carbone : investir dans des technologies propres et des énergies renouvelables pour atténuer leur impact sur le climat;
  • S’engager dans la restauration écologique : les entreprises peuvent financer des projets de reforestation ou soutenir la restauration de zones humides;
  • Innover : développer des produits respectueux de la biodiversité et promouvoir une économie circulaire

👉 Guerlain, engagé dans la préservation des abeilles, illustre parfaitement comment une entreprise peut aligner ses activités avec les objectifs de préservation de la biodiversité.

Préserver aujourd’hui pour ne pas réparer demain

Les services écosystémiques sont essentiels à notre survie, à notre économie et à notre bien-être. Pourtant, ils sont menacés par les activités humaines. En adoptant des pratiques respectueuses de l’environnement, nous pouvons garantir leur durabilité pour les générations futures. Entreprises, citoyens et gouvernements : ensemble, nous avons le pouvoir de préserver ces trésors naturels. Car si la nature nous donne tant, elle peut aussi nous rappeler à l’ordre.

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