Responsabilité élargie du producteur : comprendre la REP en entreprise

REP : une clé (pas si secrète) du succès de l’économie circulaire
Pourquoi les producteurs doivent (et peuvent) assumer tout le cycle de vie de leurs produits
L’histoire d’un produit ne s’arrête pas à sa vente. Elle commence à peine.Bienvenue dans le monde merveilleux de la Responsabilité Élargie du Producteur (REP) : un dispositif aussi stratégique qu’incontournable pour accélérer l’économie circulaire en entreprise.
Pas besoin d’aimer les acronymes pour comprendre pourquoi la REP est devenue le levier phare des politiques publiques pour une gestion durable des déchets. Mieux encore : bien appliquée, elle peut devenir un vrai moteur d’innovation, de différenciation… et de performance.
La REP, c’est quoi exactement ?
La Responsabilité Élargie du Producteur impose aux entreprises de prévoir, financer et gérer la fin de vie de leurs produits. Et ce, dès leur conception.
🏭 Elle concerne les metteurs sur le marché : fabricants, distributeurs, marques.
♻️ Elle s’applique par filière de produits, via un système individuel… ou plus souvent via un éco-organisme agréé par l’État.
👉 L’objectif : faire porter aux acteurs économiques la responsabilité de tout le cycle de vie de leurs produits, depuis l’amont (conception, matériaux…) jusqu’à l’aval (recyclage, réemploi, valorisation…).
La France, championne REP d’Europe ?
Et oui ! La France est pionnière dans la structuration des filières REP à l’échelle européenne.
👉 Chiffre clé : 23 filières REP seront actives en France d’ici à 2025, contre 6 à l’échelle de l’UE.
Parmi les produits concernés :
- Emballages ménagers
- Équipements électriques et électroniques
- Papiers graphiques
- Meubles
- Textiles
- Textiles, linges et chaussures
- Articles de bricolage et jardin
- Bâtiment (nouvelle filière 2023)
- Tabac, huiles usagées, pneus, produits chimiques…
💡 La France a même créé des REP sur des produits encore très peu traités ailleurs, comme les articles de sport ou les jouets.
Comment ça fonctionne, concrètement ?
- Vous êtes metteur sur le marché ? ➤ Vous avez deux options :
- Mettre en place votre système individuel (rare, complexe, réservé aux grands groupes)
- Adhérer à un éco-organisme agréé (solution choisie par la quasi-totalité des entreprises)
- Vous payez une éco-contribution ➤ Elle est calculée selon :
-
- Le type de produit concerné
- Sa quantité
- Le coût estimé de son traitement en fin de vie
- L’éco-organisme gère la suite ➤ Il organise la filière de collecte, tri, réutilisation ou recyclage. ➤ Il soutient les acteurs de terrain : collectivités, ESS*, entreprises de tri, etc. ➤ Il incite à l’éco-conception, la réduction des déchets, la réparation…
🔁 Vous payez… mais vous reprenez la main sur l’ensemble du cycle de vie. Et ça, c’est puissant.
Ce que la REP change pour les entreprises
1. Une vraie dynamique circulaire
L’éco-contribution n’est pas une taxe punitive : c’est une incitation à produire mieux, et moins. Et ça commence dès la conception produit :
- Choix de matériaux recyclables
- Facilité de démontage
- Allongement de la durée de vie
- Possibilité de réemploi ou réparation
2. Un lien renforcé avec le terrain
Les éco-organismes financent :
- Des campagnes de sensibilisation
- Des solutions locales pour améliorer le tri
- Des acteurs de l’économie sociale et solidaire pour la collecte et la revalorisation
💬 La REP crée des synergies inattendues entre marques, collectivités, start-ups et acteurs de l’impact.
3. Une opportunité d’innovation produit
À l’image de Decathlon, Back Market ou encore Leroy Merlin, les entreprises qui repensent leurs gammes à l’aune de la REP peuvent :
- Baisser leur empreinte
- Réduire leurs coûts logistiques
- Se différencier via des produits éco-conçus ou reconditionnés
Ce que ça vous rapporte (si vous jouez bien le jeu)
🔧 Moins de dépendance aux matières premières vierges🌍 Meilleure maîtrise de votre impact environnemental💰 Économies via des produits plus durables🎯 Meilleure conformité réglementaire (surtout avec la loi AGEC & la CSRD)📢 Différenciation marketing claire : transparence, traçabilité, responsabilité
👉 Chiffre clé : +15 à 20 % de rentabilité supplémentaire pour les entreprises ayant investi dans la réparation & le réemploi de leurs produits, selon le ministère de la Transition écologique.
Et demain ? Des REP pour tout (ou presque)
- En 2025, la REP s’étendra à de nouveaux secteurs, comme les textiles professionnels, les jouets, les produits de la construction, les produits à usage unique…
- L’indice de réparabilité deviendra un indice de durabilité, avec des impacts visibles sur la conception produit.
- De nouveaux formats d’affichage et de traçabilité produit vont devenir obligatoires (passeport numérique, marquage environnemental…).
💡 Anticiper ces évolutions, c’est s’offrir une longueur d’avance sur vos concurrents.
Conclusion : la REP, contrainte ou chance ? Les deux (et c’est tant mieux)
La REP vous oblige ? C’est vrai.Mais elle vous oblige à faire mieux : mieux concevoir, mieux produire, mieux informer, mieux gérer.
Et ça, dans un monde de plus en plus régulé, exposé, scruté… c’est votre meilleur atout pour performer durablement.
🚀 Envie de mettre en place une stratégie circulaire alignée avec la REP ?
Chez Hyssop, on vous accompagne :
- Diagnostic filière par filière
- Évaluation des impacts
- Mise en conformité & feuille de route éco-conception
- Accompagnement à la communication responsable (sans greenwashing)
👉 Parlons-en, et faisons tourner la REP dans le bon sens
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Un condensé de bases pour commencer, méthodologie, actions concrètes et faciles à activer, des témoignages d’acteurs précurseurs pour que notre monde tourne plus rond.
Comment mettre en œuvre l’économie circulaire en entreprise : méthode en 3 étapes

Bon, bon, bon… On commence par quoi ?
La méthodologie en 3 temps pour activer (vraiment) l’économie circulaire
Let’s go ! comme dirait Dora l’exploratrice – mais ici, pas de sac magique.Pour amorcer une transition vers l’économie circulaire, pas besoin de baguette ou d’incantations, mais d’une méthode claire, progressive, adaptée à votre maturité… et d’un bon coup de pied dans vos process linéaires.
Vous êtes prêt à faire tourner la roue dans le bon sens ? Voici comment transformer vos intuitions durables en stratégie concrète.
🧭 Pourquoi une méthodologie est indispensable ?
L’économie circulaire ne se décrète pas : elle se structure, se pilote et s’incarne à chaque niveau de la chaîne de valeur. Et pour cela, il faut :
- Impliquer toutes les parties prenantes (fournisseurs, clients, collaborateurs, collectivités, etc.)
- S’équiper d’outils simples mais puissants pour prendre les bonnes décisions
- Se faire accompagner (par Hyssop, par exemple 😉) avec une approche pragmatique, collaborative et co-construite
🔁 Une méthodologie en 3 temps, selon votre niveau de maturité
Il n’y a pas de formule magique, mais une structure souple et éprouvée : BACK TO BASICS → EXPLORATION → ACTION. À adapter selon vos besoins, vos équipes, votre culture d’entreprise… et votre ambition !
1. BACK TO BASICS
Pour tous les niveaux — parce qu’on a tous besoin de bonnes bases.
Ici, on installe les réflexes circulaires et on revisite la chaîne de valeur avec les 7 piliers de l’économie circulaire en tête :
🟢 Réduire – les matières, les flux, les emballages, les transports…🌱 Régénérer – les ressources naturelles🔁 Maximiser – l’usage des produits (réemploi, location, allongement de la durée de vie)♻️ Valoriser – les déchets et sous-produits
🎯 Objectif : cartographier les étapes clés du cycle de vie du produit (extraction, production, distribution, usage, fin de vie) et repérer les premières opportunités d’optimisation.
💡 Bonus : sensibilisation aux comportements des consommateurs (usage partagé, réparation, consommation responsable…)
2. EXPLORATION
Pour les curieux motivés — ceux qui veulent s’y mettre mais ne savent pas encore comment.
Un vrai jeu de piste en 4 étapes, pour activer l’intelligence collective et poser les fondations d’un modèle plus circulaire.
Phase 1 : Cartographie des parties prenantes
Qui intervient sur le cycle de vie du produit ? Clients, fournisseurs, distributeurs, collectivités… C’est le moment de ratisser large.
Phase 2 : Sensibilisation & formation
On pose les bases de l’économie circulaire, les leviers disponibles, les 7 piliers, et surtout les avantages business concrets.
Phase 3 : Inspiration / immersion
On partage des cas concrets, des idées issues d’autres secteurs, on fait émerger des intuitions. Bref : on s’ouvre l’esprit.
Phase 4 : Ateliers sur le champ des possibles
Design fiction, brainstorming, scénarios prospectifs… Et si votre produit n’existait plus tel quel ? Comment répondre aux mêmes besoins autrement ? Quels impacts, quelles transformations, quelles opportunités ?
🎯 Objectif : faire émerger des hypothèses de transformation concrètes.
3. ACTION
Pour les déjà engagés — et prêts à passer à la vitesse supérieure.
C’est ici que les projets se structurent, que les hypothèses se testent, et que les premiers prototypes prennent forme.
Phase 1 & 2 : Rattrapage si nécessaire
→ Cartographie + mise à niveau (si ce n’est pas déjà fait)
Phase 3 : Recueil d’hypothèses à explorer
Comment rendre un produit plus léger, plus réparable, ou carrément inutile (grâce à un service) ? Quelles alternatives aux matières ? Quels modèles d’usage ?
Phase 4 : Projection dans la réalité
On décortique la chaîne de valeur, étape par étape, pour voir ce que chaque hypothèse implique. On s’inspire d’autres marchés, on identifie les freins & leviers, on mobilise l’intelligence collective (et un peu de bon sens).
Phase 5 : Co-construction de la feuille de route
Pour chaque solution retenue :
- Objectifs clairs
- Budget
- Planning réaliste
- Indicateurs de suivi
- Responsabilités identifiées
🎯 L’idée : proposer une feuille de route validable par la direction, et lancer un projet pilote.
Phase 6 : Pilotage & suivi
Parce qu’un projet durable, c’est aussi une bonne organisation. On nomme un coordinateur, on établit un calendrier de suivi, un protocole d’évaluation… et on prévoit une phase d’essaimage si le test est concluant (ou un plan B s’il ne l’est pas).
📐 Quelques outils pour bien démarrer (et ne pas tourner en rond)
🧮 Cartographie de cycle de vie produit📊 Grille d’évaluation circulaire (7 piliers)🧠 Ateliers design fiction ou visioning à 5 ans📅 Feuille de route circulaire📈 Indicateurs clés : taux de circularité, % de produits réparables, durée de vie moyenne, impact CO₂ évité…
💬 Tous ces outils peuvent être adaptés à votre secteur, à vos produits… et à votre tempo.
🚀 Conclusion : on ne change pas un monde linéaire sans méthode
La circularité est un changement de paradigme… mais pas un saut dans le vide.Avec une méthode claire, des outils pratiques et un collectif engagé, vous pouvez transformer les contraintes réglementaires et environnementales en opportunités business durables.
Et ça, ce n’est pas une promesse dans le vide : c’est notre quotidien chez Hyssop.
🌿 Envie d’activer l’économie circulaire dans votre entreprise ?
Nous vous accompagnons :
- Diagnostic circulaire & audit de maturité
- Ateliers de sensibilisation et design prospectif
- Définition de feuille de route
- Mise en œuvre & suivi des projets pilotes
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Économie circulaire : pourquoi tourner en rond peut rapporter gros

Ça peut faire du bien de tourner en rond
Pourquoi l’économie circulaire est une vraie stratégie business (et pas juste un truc de colibris)
On l’a souvent dit : le modèle linéaire « extraire-produire-jeter » touche à ses limites. Mais il y a mieux que d’en faire le constat. Il y a l’action. Et bonne nouvelle : l’économie circulaire n’est pas qu’un concept écolo, c’est un vrai levier de performance pour votre entreprise.
Moins de gaspillage, plus de rentabilité, une image qui fait mouche et des clients qui restent fidèles. Allez, on vous montre pourquoi tourner en rond… peut vraiment tourner à votre avantage.
🔄 1. Optimiser le cycle de vie : tout est (re)bon à prendre
Repenser les produits pour les faire durer, les réparer, les recycler, les revaloriser… C’est tout l’objet de l’économie circulaire. Et c’est aussi la réponse à une attente croissante des consommateurs : pouvoir consommer mieux, sans culpabiliser.
👉 Chiffre clé : 34 % des entreprises engagées dans l’éco-conception constatent une hausse de leurs ventes (source : ADEME)
💡 Conseil : audit produit + cartographie des impacts = premiers pas vers une stratégie circulaire concrète.
💸 2. Générer de nouvelles sources de revenus
Le marché de la seconde main a le vent en poupe. Et les euros aussi.
👉 Chiffre clé : +100 % – Le chiffre d’affaires de la seconde main en France est passé de 7 à 14 milliards d’euros entre 2019 et 2023 (source : Xerfi 2024)
Exemple inspirant : BodyShop, qui a recyclé 20 millions de pots en 2020 grâce à son programme de retour client… et boosté de 15 % ses ventes de produits durables.
🎯 À tester : revente, consigne, reconditionnement, location… ou simplement la réparation !
🔗 3. Sécuriser son sourcing
En intégrant des matériaux recyclés, on réduit :
- Sa dépendance aux matières premières vierges
- Sa vulnérabilité aux fluctuations de prix
- Sa fragilité face aux crises géopolitiques
💡 Exemple : l’entreprise Interface, qui fabrique des revêtements de sol à partir de matériaux recyclés. Résultat ? Sourcing diversifié, image renforcée et coûts maîtrisés.
💡 4. Innover (et casser la routine produit)
Sortir des standards, ça fait parfois toute la différence.👉 Le modèle « Lighting-as-a-Service » de Philips ne vend plus des ampoules, mais… de la lumière. En facturant l’usage plutôt que le produit, l’entreprise maximise la durée de vie, réduit les déchets, et fidélise ses clients.
📌 L’économie circulaire, c’est aussi un laboratoire à idées pour sortir du cadre… sans sortir du budget.
📉 5. Réduire les coûts (sans rogner sur la qualité)
Moins de gaspillage = moins de dépenses.C’est la promesse tenue par La Reboucle, qui remet en circulation les invendus ou produits retournés. Grâce à la réparation et la revalorisation, ses partenaires réduisent jusqu’à 70 % les coûts liés aux invendus, tout en valorisant leur stock.
💬 Bonus : ça fait aussi baisser les émissions, la logistique… et monter les marges.
🤝 6. Augmenter la satisfaction client
Quand on vend un service plutôt qu’un simple produit, on fidélise mieux.Exemples à suivre :
- Decathlon, qui loue ses vélos pour rendre la mobilité douce plus accessible
- Petit Bateau, qui propose la location de vêtements pour enfants (ceux qui grandissent trop vite, tu vois ?)
🧠 À retenir : plus d’interactions + services d’entretien + usage prolongé = une relation client enrichie (et enrichissante).
⚙️ 7. Renforcer sa compétitivité
Avec des produits plus rentables, plus durables, et moins dépendants des fournisseurs, on gagne :
- En marge
- En résilience
- En différenciation
📈 Exemple fort : Renault, qui a réduit ses coûts de production de 30 % en intégrant des pièces détachées reconditionnées.
💡 À méditer : la compétitivité de demain se joue sur l’intelligence de conception, pas sur l’intensité de production.
🌍 8. Réduire son impact environnemental
C’est l’un des arguments phares (et il est béton).IKEA, en dix ans, a réduit son empreinte carbone de 70 %, grâce à l’éco-conception, au recyclage de matériaux et à l’optimisation logistique.
👉 Résultat : image de marque boostée, coûts maîtrisés, clients au rendez-vous.
🧠 9. Favoriser la transversalité en interne
La circularité, c’est aussi une dynamique collective.Danone l’a bien compris : son modèle circulaire implique les équipes production, logistique, R&D. Résultat ? Moins de plastiques vierges, plus de matériaux recyclés, et surtout… plus de cohérence d’action entre les services.
💬 Et si la circularité devenait le ciment de votre culture d’entreprise ?
🧾 Conclusion : on tourne en rond… mais dans le bon sens
Revaloriser, relouer, réparer, réutiliser, recycler… Le lexique de l’économie circulaire est vaste. Mais ses bénéfices, eux, sont très clairs :plus d’impact positif, plus de fidélité, plus de rentabilité.
Alors non, “tourner en rond” n’a jamais été aussi prometteur.Et si vous en faisiez un axe structurant de votre stratégie ?
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Chez Hyssop, on vous accompagne :
- Diagnostic circulaire et audit produit
- Stratégie éco-conception
- Business model circulaire
- Accompagnement communication RSE
👉 Parlons-en autour d’une boucle vertueuse
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Économie circulaire : les lois et obligations à connaître en 2024

En règle & en vigueur
Tour d’horizon des réglementations qui font tourner la roue circulaire
L’économie circulaire, ce n’est pas qu’un idéal. C’est un cap… et une loi.
Entre obligations européennes, stratégies nationales et directives à venir, la réglementation façonne (et accélère) la transition vers des modèles plus responsables. Alors si vous pensiez pouvoir y échapper, autant vous dire que la roue tourne… et plutôt vite.
Voici un tour du monde — très réglementaire — de ce qu’il faut savoir, anticiper et pourquoi pas, s’inspirer.
L’économie circulaire, un sujet planétaire… très encadré
En Europe : le continent du cadre (et de la contrainte utile)
Depuis 2020, le Plan d’action pour l’économie circulaire de l’UE fixe un cap ambitieux.
Objectif : produits plus durables, moins de déchets, plus de réparation et de réemploi. Ce plan s’est enrichi chaque année de mesures concrètes :
- 2023 : Propositions sur les allégations environnementales et le droit à la réparation
- 2024 : Loi sur les matières premières critiques (CRM Act)
- 2024 : Réglementation écoconception (ESPR)
- 2027 : Passeport numérique des produits
- À venir : Révision de la directive sur la réduction des déchets
👉 Chiffre clé : 80 % des impacts environnementaux d’un produit se décident dès sa conception.
🔋 Focus spécial : des règles spécifiques sur les batteries, les microplastiques, et les transferts de déchets renforcent ce socle. Ce n’est plus une incitation. C’est une infrastructure légale.
🇺🇸 Aux États-Unis : des responsabilités étendues
Certains États comme la Californie ou le Maine appliquent des lois EPR (Extended Producer Responsibility) :
- Elles imposent aux producteurs la gestion complète du cycle de vie des produits (collecte, recyclage, réutilisation)
- Elles s’appliquent aux déchets électroniques, peintures, piles, emballages
- Objectif : rendre les fabricants comptables de leurs impacts
💡 Même sans directive fédérale unique, les lois locales sont un laboratoire pour le monde entier.
🇨🇳 En Chine : recyclage + durabilité = double objectif
La Circular Economy Promotion Law (depuis 2009) incite les entreprises à :
- Réduire leur consommation de ressources
- Intégrer des matériaux recyclés
- Concevoir des produits durables et réparables
- Atteindre des objectifs par secteur (construction, électronique, automobile)
La Chine voit grand : création d’infrastructures, sanctions en cas de non-conformité, obligations de reporting.
🇫🇷 La France, pionnière (et parfois pionnière pressée)
Loi de transition énergétique pour la croissance verte (2015)
C’est le point de départ de la dynamique réglementaire française. L’objectif ? Réduire les émissions et la consommation énergétique, notamment à travers :
- Le décret tertiaire (2019) : toute entreprise possédant >1000 m² de bâtiment doit réduire sa consommation d’énergie de 40 % d’ici 2030
💡 Une contrainte devenue opportunité pour revoir ses installations, son éclairage, son isolation… et ses factures.
Loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire) – 2020
Une des lois les plus structurantes pour les entreprises françaises :
- Interdiction de détruire les invendus non alimentaires
- Élargissement de la REP (Responsabilité Élargie des Producteurs) à de nouvelles filières
- Objectifs de recyclage renforcés : ex. 77 % des bouteilles plastique d’ici 2025
- Consigne & réemploi : encouragés via des dispositifs pilotes
- Index de réparabilité (et bientôt index de durabilité) pour les produits électroménagers
- Interdiction de produits plastique à usage unique
- Encadrement des allégations environnementales (terminé le greenwashing)
- Signalétique TRIMAN obligatoire pour aider au tri
👉 Chiffre clé : les produits électroniques réparés ont augmenté de 5 à 10 % en deux ans grâce à la loi AGEC .
Loi Climat & Résilience (2021)
Un nouveau cran est franchi :
- Tri obligatoire de 8 catégories de déchets (dont textiles depuis 2025)
- Affichage environnemental expérimenté (et bientôt obligatoire, notamment dans le textile)
- Extension de l’obligation à de nouveaux secteurs et acteurs économiques
💡 Ce n’est plus seulement l’acte de produire qui est réglementé, c’est toute la chaîne de valeur, du sourcing à l’étiquetage.
Ce que ces réglementations changent pour vous (et pourquoi c’est une opportunité)
✅ Réduire vos risques juridiques
Être en retard sur la législation, c’est exposer votre entreprise à des sanctions, des coûts cachés… et des critiques publiques.
✅ Accélérer votre transformation RSE
Les lois comme la CSRD vous poussent à formaliser vos actions. Bonne nouvelle : la circularité coche beaucoup de cases (sobriété, réemploi, impacts carbone, traçabilité…).
✅ Innover en anticipant
Les entreprises qui se démarquent sont souvent celles qui ne subissent pas la réglementation, mais s’en inspirent. À l’instar de Petit Bateau, Renault ou IKEA.
Conclusion : mieux vaut être circulaire… que circulé par la loi
Derrière les sigles (AGEC, ESPR, REP, CRM…) se cache une réalité simple : la transformation vers un modèle économique circulaire n’est pas un choix, c’est un passage obligé.
Mais pas de panique : cette transition réglementaire est aussi un formidable moteur d’innovation, d’alignement stratégique… et d’impact positif.
📌 Envie de rester en règle (et dans le rythme) ?
Chez Hyssop, on décode pour vous les réglementations, on les traduit en actions concrètes et en stratégies durables.
🌿 Diagnostic RSE, accompagnement CSRD, mise en conformité réglementaire : on vous aide à tourner rond, dans les règles de l’art.
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Économie circulaire : 8 leviers pour faire croître votre entreprise

8 leviers d’économie circulaire pour faire croître votre entreprise autrement
Et si l’économie circulaire devenait votre meilleure stratégie business ?
Optimiser sans épuiser. Réutiliser sans s’épuiser.Adopter les principes de l’économie circulaire, ce n’est pas seulement un geste écolo : c’est un choix économique audacieux, un levier d’innovation et une réponse pragmatique aux attentes croissantes des consommateurs… et des régulateurs.
Voici 8 bonnes raisons – très concrètes – pour lesquelles faire tourner en rond votre modèle peut le rendre plus rentable, plus résilient et plus respecté.
1. Générer de nouvelles sources de revenus 💸
La seconde main ne connaît pas la crise. Elle la transforme.
👉 Chiffre clé : +100 % – le chiffre d’affaires du marché de la seconde main en France est passé de 7 à 14 milliards d’euros entre 2019 et 2023 (source : Xerfi 2024).
Des marques comme BodyShop montrent la voie. En proposant à ses clients de rapporter leurs contenants vides, l’enseigne a recyclé 20 millions de pots en 2020… et augmenté les ventes de ses produits durables de 15 %.
💡 À tester : retour consigne, upcycling, offre reconditionnée, location… les modèles alternatifs sont de plus en plus appréciés et créent une vraie valeur ajoutée (sans matière vierge !).
2. Sécuriser son sourcing 🔗
Le monde ne manque pas de ressources… recyclées.L’entreprise Interface, spécialisée dans les revêtements de sols, a intégré des matériaux recyclés dans sa production. Résultat : une dépendance moindre aux matières premières vierges, une plus grande maîtrise des coûts… et une vraie flexibilité face aux crises d’approvisionnement.
👉 Chiffre clé : 27 matières premières critiques listées par l’UE – un risque que la circularité permet de contourner intelligemment.
3. Innover 💡
Sortir des sentiers battus, ça commence souvent par une bonne question : et si on faisait autrement ?
Philips, avec son offre “lighting as a service”, ne vend plus des ampoules… mais de la lumière. Son modèle basé sur l’usage optimise la durabilité, réduit les déchets et fidélise les clients sur le long terme.
👉 Idée bonus : posez-vous la question “comment rendre mon produit non jetable mais rentable ?” Vous serez surpris du résultat.
4. Réduire les coûts 📉
Moins de gaspillage = moins de dépenses.La Reboucle, start-up engagée dans la mode circulaire, récupère les vêtements invendus ou retournés, les répare et les remet en circulation. Bilan : jusqu’à 70 % d’économie sur les coûts de gestion des invendus pour ses partenaires.
👉 Chiffre clé : -70 % sur les coûts de gestion grâce à la revalorisation (source : La Reboucle).
5. Booster la satisfaction client 🤝
Et si vous vendiez un service, pas juste un produit ?Du vélos en location chez Decathlon aux vêtements Petit Bateau à louer, les marques multiplient les points de contact avec leurs clients. On ne vend plus juste un objet, mais une expérience d’usage. Résultat ? Plus de fidélité, plus de différenciation, moins de gaspillage.
6. Gagner en compétitivité ⚙️
Un modèle circulaire, c’est aussi une meilleure profitabilité par unité produite.
Renault a réduit ses coûts de production de 30 % en réutilisant des pièces détachées pour ses véhicules. Moins de dépendance aux fournisseurs, plus de maîtrise sur la chaîne de valeur… et un meilleur argument face à la concurrence.
👉 Chiffre clé : -30 % sur les coûts de production grâce à la réutilisation.
7. Réduire son impact environnemental 🌍
L’économie circulaire est une stratégie bas carbone… prouvée.
IKEA a diminué de 70 % son empreinte carbone en 10 ans, en repensant sa chaîne de production : matériaux recyclés, éco-conception, produits durables.
👉 Une preuve qu’on peut rester leader tout en restant responsable.
8. Créer une dynamique transverse en interne 🤝
Chez Danone, l’économie circulaire mobilise tous les métiers : production, logistique, R&D. Un changement de culture plus qu’un simple ajustement de process. Résultat : plus d’engagement interne, plus d’efficacité… et plus de résilience collective.
👉 Chiffre clé : 34 % des entreprises ayant mis en place une stratégie d’éco-conception constatent une hausse des ventes (source : ADEME).
Conclusion : Et si “tourner en rond” devenait votre plus belle ligne droite ?
L’économie circulaire n’est pas un retour en arrière. C’est un accélérateur de transformation. En repensant la manière de produire, distribuer et faire durer vos produits, vous agissez pour la planète, pour vos clients… et pour votre rentabilité.
🌱 Vous avez envie d’aller plus loin ?
Chez Hyssop, on vous aide à tourner (circulairement) dans le bon sens : stratégie RSE, innovation produit, design circulaire, accompagnement CSRD…
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Économie circulaire : 4 raisons d’adopter ce modèle durable

Économie circulaire : 4 raisons d’adopter ce modèle durable
4 vérités qui font réfléchir… et surtout agir
Changer de boucle avant qu’il ne soit trop tard.
Le modèle “je prends, je produis, je jette” a fait son temps. Et il en a surtout volé à la planète. Ressources en chute libre, régulations qui s’intensifient, chaînes d’approvisionnement qui craquent… Il est grand temps de faire tourner la roue – dans le bon sens. L’économie circulaire, c’est bien plus qu’une tendance : c’est une stratégie de survie. Et surtout, une belle manière de faire rimer performance avec bon sens.
1. Non, nos ressources ne sont pas illimitées (spoiler : c’est tout le contraire)
Pendant trop longtemps, notre économie a carburé à l’extraction effrénée, avec la logique bien connue : “extraire – produire – consommer – jeter”. Résultat ? Les ressources naturelles s’épuisent, les écosystèmes peinent à se régénérer et notre planète prend un sacré coup.
👉 Chiffre clé : 50 % des limites planétaires ont déjà été franchies, selon le rapport Planète Vivante 2024 du WWF .
L’économie circulaire propose une vision bien plus futée : rien ne se perd, tout se transforme. On repense la conception des produits, on prolonge leur durée de vie, on donne une seconde vie aux déchets. Une démarche de circularité qui fait autant de bien à l’environnement… qu’à vos coûts de production.
2. Oui, nous serons toujours plus nombreux… et plus gourmands
La population mondiale augmente, et avec elle, la demande en ressources. Et pas qu’un peu : entre 500 et 750 millions de personnes en plus chaque décennie, selon le PNUE.
👉 Chiffre clé : x2 – c’est la consommation de ressources prévue entre 2015 et 2050 si rien ne change.
Dans ce contexte, l’économie circulaire permet un découplage vertueux entre croissance économique et extraction des ressources. On parle de sobriété choisie, de réutilisation intelligente, de matériaux recyclés et d’innovation durable. Bref, de créer plus… avec moins.
3. Notre insouciance a un prix – et il flambe
Le monde n’est plus un supermarché sans fond. L’accès aux matières premières devient un casse-tête : hausses de prix, instabilité géopolitique, dépendance aux matières critiques… Et tout ça finit souvent… à la poubelle. Littéralement.
👉 Chiffre clé : 27 matières premières critiques identifiées par l’UE, dont beaucoup sont peu ou mal recyclées.
En optant pour un modèle circulaire basé sur l’éco-conception, le réemploi et le recyclage, les entreprises réduisent leur dépendance, sécurisent leurs approvisionnements et se prémunissent contre les chocs économiques. En prime ? Une meilleure image de marque et un message fort à adresser aux parties prenantes.
4. La loi s’en mêle (et les investisseurs aussi)
L’économie circulaire n’est plus une option dans le cadre réglementaire européen. Avec les directives AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire) et CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), les entreprises doivent désormais prouver leur engagement en matière de durabilité et de circularité.
👉 Chiffre clé : 50 000 entreprises concernées par la CSRD d’ici 2028 en Europe .
Et les investisseurs ne sont pas en reste. Ils scrutent la résilience des modèles économiques et la capacité des entreprises à s’adapter à la raréfaction des ressources. En adoptant une stratégie circulaire, vous cochez toutes les cases : conformité, performance, crédibilité… et attractivité.
Conclusion : faire tourner la roue, oui, mais dans le bon sens ♻️
Adopter l’économie circulaire, c’est refuser de foncer droit dans le mur. C’est repenser les modèles d’affaires, anticiper les risques, optimiser les ressources… et ouvrir la porte à l’innovation responsable. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas une contrainte, c’est un levier stratégique puissant : pour réduire ses coûts, pour fidéliser ses clients, pour inspirer ses équipes, pour sécuriser son futur.
Et maintenant ? On tourne ensemble ?
🌿 Chez Hyssop, on vous accompagne pour intégrer l’économie circulaire dans vos pratiques : analyse de cycle de vie, stratégie RSE, communication engagée… sans oublier une touche d’optimisme, parce que l’avenir se construit mieux quand on y croit.
Envie d’en savoir plus sur l’économie circulaire ou d’être accompagné dans votre démarche?
Contactez Hyssop dès aujourd’hui pour apprendre à faire mieux avec moins ensemble.
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Un condensé de bases pour commencer, méthodologie, actions concrètes et faciles à activer, des témoignages d’acteurs précurseurs pour que notre monde tourne plus rond.
Recyclage en entreprise : valoriser ses déchets durablement

Le recyclage : l’art de donner une seconde vie aux matières
Pour vraiment boucler la boucle
“Jeter, c’est dépassé.”Aujourd’hui, recycler ne se résume plus à trier ses bouteilles. C’est une démarche stratégique qui concerne toute la chaîne de production. Car ce que vous jetez, quelqu’un pourrait bien en avoir besoin. Et ce que vous recyclez… vous pourriez bien l’utiliser à nouveau.
Dans un modèle circulaire, le recyclage permet de transformer les déchets en ressources, tout en réduisant l’empreinte carbone et la dépendance aux matières premières vierges.
♻️ Le recyclage, en version entreprise
Recyclage = valorisation des déchets pour créer de nouveaux matériaux ou produits.Mais en pratique, ça veut dire quoi pour une entreprise ?
- Reprendre les produits en fin de vie (et leurs composants)
- Travailler avec des filières de tri et de traitement qualifiées
- Réutiliser des matières premières secondaires
- Intégrer le recyclage dès la conception du produit
🔄 En clair : le recyclage devient un levier de design, de sourcing, et de stratégie industrielle.
🔧 Cas inspirant : SAPTE et ses packagings auto 100 % recyclés
La Société d’Application Plastiques Thermoformés Extrudés (La Bussière, 45) a investi dans une thermoformeuse pour produire des pièces d’emballage automobile en plastique recyclé.
💡 Résultat :
- Intégration de 3 190 tonnes/an de matières plastiques recyclées
- Optimisation du process pour atteindre jusqu’à 100 % de MPR (matières premières recyclées) dans les packagings
🎯 Une initiative 100 % circulaire, qui valorise les déchets plastiques tout en réduisant drastiquement l’empreinte de production.
🤔 Les bonnes questions à se poser
- Quels sont les déchets générés par mon activité ? Où vont-ils ?
- Puis-je réintégrer des matières recyclées dans mes produits ?
- Mes produits sont-ils faciles à démonter / recycler ?
- Quels partenaires ou éco-organismes peuvent m’aider à recycler ?
- Comment sensibiliser mes clients à la bonne fin de vie de mes produits ?
💡 Recycler efficacement, c’est souvent une question de conception, de filière… et de volonté.
🛠️ Comment intégrer le recyclage dans votre modèle ?
1. Concevez pour recycler
Choisissez des matériaux facilement séparables, mono-matières, identifiables. Évitez les composites non recyclables.
2. Choisissez des partenaires spécialisés
Travailler avec un éco-organisme ou un acteur de la filière (comme Refashion pour le textile) facilite les opérations.
3. Reprenez vos produits en fin de vie
Systèmes de retour, consigne, reprise SAV… Plus vous maîtrisez cette étape, plus vous contrôlez le recyclage.
4. Intégrez du recyclé dans vos produits neufs
Moins de matières vierges, plus de storytelling (et souvent, moins de dépendances fournisseurs).
📈 Ce que vous y gagnez
🔄 Réduction des déchets (et des coûts associés)
♻️ Réduction de la consommation de ressources vierges
💸 Matières secondaires souvent moins chères
✅ Conformité réglementaire (AGEC, REP, ESPR…)
📣 Communication crédible autour de la circularité
⚠️ Mais attention…
👉 Le recyclage ne remplace pas les autres piliers.
Il vient en dernier recours, quand la réduction, la réparation et la réutilisation ne sont plus possibles.
📉 En 2024, seuls 32 % des textiles mis sur le marché sont collectés, et seulement 23 % sont triés (source : Refashion).➡️ Le recyclage reste un levier… à activer intelligemment, et à compléter.
🧾 Conclusion : recycler, c’est bien… mais circuler, c’est mieux
Le recyclage est un pilier incontournable de l’économie circulaire, mais il n’est ni la seule solution, ni une excuse pour continuer à produire autant.Bien pensé, bien intégré, il permet de fermer la boucle, de réduire la pression sur les ressources, et de redonner du sens à la matière.
🔁 Et si demain, ce que vous jetez devenait le carburant de votre performance ?
🌱 Envie d’optimiser vos flux de matière ?
Chez Hyssop, on vous accompagne pour :
- Cartographier vos déchets et matières valorisables
- Identifier des filières de recyclage adaptées
- Concevoir des produits recyclables
- Créer une boucle matière régénérative
👉 On fait circuler les ressources ensemble ?
#ÉconomieCirculaire #Recyclage #ValorisationDéchets #MatièresPremièresSecondaires #IndustrieDurable #EcoConception #GreenBusiness #RSE
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Allonger la durée de vie des produits : un levier rentable et durable

Allonger la durée de vie des produits : quand durer, c’est gagner
Pour un business plus sobre, plus malin, plus fidèle
Et si « obsolescence programmée » devenait un gros mot ?Dans un monde où les ressources s’épuisent et les consommateurs s’éveillent, la durabilité d’un produit n’est plus un plus : c’est une attente, un engagement… et un avantage compétitif.
Réparation, réutilisation, seconde main, don, garantie étendue… Autant de stratégies qui allongent la vie des produits et celle de la relation client.
Allonger la durée d’usage, c’est quoi exactement ?
C’est tout simplement faire en sorte que les produits soient utilisés plus longtemps, par :
- une meilleure qualité initiale,
- des services de réparation ou d’entretien,
- des modèles de reprise ou reconditionnement,
- ou encore leur réutilisation ou revente sur le marché de la seconde main.
🎯 L’objectif ? Réduire le rythme de production et de consommation tout en créant de la valeur ailleurs (SAV, services, fidélité, RSE…).
Pourquoi c’est malin (et pas que pour la planète)
👉 Un produit qui dure, c’est :
- Moins de ressources extraites
- Moins de déchets générés
- Moins de logistique inutile
- … et plus de confiance, de proximité et d’engagement côté client
💡 Et surtout : plus de rentabilité sur le cycle de vie complet du produit.
Cas inspirant : Darty et le business de la réparation
Darty n’a pas simplement boosté son SAV : il en a fait un levier de transformation de son modèle.
🔧 Services proposés :
- Réparation à domicile
- Garantie et conseils prolongés
- Vente de produits reconditionnés
📊 En 2020 :
- 2 millions de réparations effectuées
- 20 000 produits reconditionnés vendus
- Et une image renforcée de marque responsable et utile
🎯 Résultat : une économie de ressources, une fidélité client renforcée… et une nouvelle source de chiffre d’affaires.
Les bonnes questions à se poser
- Mon produit est-il réparable facilement ? Ai-je pensé à sa modularité ?
- Puis-je proposer un service de réparation ou de reprise ?
- Existe-t-il un marché pour reconditionner ou revendre mes anciens produits ?
- Et si je testais un abonnement avec maintenance incluse ?
- Que puis-je faire pour encourager le client à garder le produit plus longtemps ?
💡 Rallonger la vie d’un produit, c’est aussi prolonger la relation client.
Comment mettre en place une stratégie “longue durée” ?
1. Concevez pour durer
Choisissez des matériaux robustes, des formats démontables, des composants standards.
2. Proposez des services autour de l’usage
SAV, réparation, mise à jour, upgrade, nettoyage, pièces détachées…
3. Mettez en place un programme de reprise / seconde vie
Reprise d’anciens produits contre bon d’achat, remise à neuf, revente.
4. Facilitez la réparation ou la réutilisation
Tutoriaux, service client formé, pièces disponibles en ligne, partenaires certifiés…
5. Communiquez et engagez vos clients
Affichez votre engagement, racontez les histoires de vos produits durables, créez du lien.
Ce que vous y gagnez
🛠️ Réduction des coûts de production à long terme
💸 Nouvelle source de revenus via les services ou le reconditionné
❤️ Une relation client enrichie (et fidélisée)
📉 Moins de déchets générés par votre activité
🌱 Moins de matières premières consommées → empreinte environnementale allégée
Conclusion : faire durer, c’est faire mieux
Allonger la durée de vie des produits, c’est une stratégie simple, efficace, et alignée avec son temps.C’est aussi une marque de respect : pour les ressources, pour les clients, et pour le futur.
🔁 Et si demain, votre performance économique se mesurait… à votre capacité à faire durer vos produits plutôt qu’à les remplacer ?
🌿 Envie d’activer un modèle long terme ?
Chez Hyssop, on vous aide à :
- Auditer la réparabilité de vos produits
- Mettre en place un service de SAV ou reconditionné
- Imaginer des modèles économiques “low impact / high loyalty”
- Former vos équipes produit & relation client à ces nouvelles pratiques
👉 Prolongeons ensemble la durée de vie de vos idées
#ÉconomieCirculaire #DurabilitéProduit #Réparation #SecondeMain #GreenBusiness #AllongementUsage #Reconditionné #RSE #ConsommationResponsable
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Consommation responsable : un levier durable pour les marques

Consommation responsable : consommer moins, consommer mieux
Là où le client devient acteur du changement
Et si votre consommateur devenait votre meilleur allié pour transformer votre modèle ? Face aux crises écologiques et sociales, consommer mieux, c’est aussi vendre plus intelligemment. Sobriété, usage, seconde main : la consommation responsable n’est plus une niche — c’est un levier business.
De quoi parle-t-on, vraiment ?
La consommation responsable ne se résume pas à “acheter bio”. C’est toute une manière d’acheter, d’utiliser et de prolonger la vie d’un produit. Elle agit sur toutes les phases du cycle de vie : achat, usage, entretien, revente ou don.
L’économie circulaire en action
Ce levier active plusieurs boucles :
- Moins d’achat, plus de service
- Location, seconde main, mutualisation
- Réparation plutôt que remplacement
🎯 Objectif : faire mieux avec moins.
Cas client : Burger King mise sur le réutilisable
En collaboration avec TerraCycle, l’enseigne teste :
- Des emballages consignés pour le Whopper
- Des gobelets durables, lavés et réutilisés
🎯 Chaque contenant doit être utilisé 100 fois minimum.
👉 Résultat : un message fort pour l’image de marque et moins de déchets à la clé.
Marques : les bonnes questions à se poser
- Mon produit est-il utilisé pleinement ?
- Puis-je proposer de la location, recharge ou revente ?
- Le client connaît-il l’impact de ses choix d’usage ?
- Quels services ou avantages valorisent les clients engagés ?
4 leviers pour intégrer la consommation responsable
- Clarifiez l’usage : info tri, entretien, réparabilité
- Créez une expérience d’usage : services, tutoriels, impact
- Proposez des alternatives concrètes : location, reconditionné, don
- Rendez le retour simple : consigne, reprise, logistique inversée
Ce que votre entreprise y gagne
- 💸 Un modèle plus rentable sur le long terme
- 🤝 Des clients plus fidèles et engagés
- 🧘♀️ Moins de dépendance aux ventes neuves
- 🌍 Un impact positif mesurable à chaque boucle
- 📢 Une communication alignée avec les valeurs actuelles
Conclusion : moins de volume, plus de valeur
La consommation responsable ne tue pas la vente : elle la réinvente. Offrir des alternatives durables, c’est créer de la valeur sur le long terme — pour votre marque, vos clients, et la planète.
🌱 Et si vous passiez du produit à l’usage ?
Chez Hyssop, on vous accompagne pour :
✅ Imaginer des offres sobres et circulaires
✅ Créer des services autour de l’usage (location, consigne…)
✅ Construire une relation client basée sur l’impact positif
👉 Parlons ensemble d’un modèle plus durable — et plus désirable.
#ConsommationResponsable #ÉconomieCirculaire #ClientActeur #ModèleDurable #RSE #MarketingResponsable #GreenBusiness
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L'économie de la fonctionnalité

L’économie de la fonctionnalité : vendre l’usage, pas le produit
Plus de service, moins de possession
Et si votre business ne vendait plus un objet… mais une solution ?C’est le pari (gagnant) de plus en plus d’entreprises qui misent sur l’économie de la fonctionnalité. Un modèle où l’on ne vend plus des produits à consommer et jeter, mais des services à utiliser, à entretenir, à partager.
Un changement de paradigme, certes. Mais aussi une formidable opportunité de fidélisation, d’optimisation et d’innovation.
Qu’est-ce que l’économie de la fonctionnalité ?
C’est un modèle économique qui privilégie l’usage plutôt que la possession.Autrement dit : on ne vend plus un bien, on propose un service autour de ce bien.
🔄 Le client paie pour une fonction (s’éclairer, se déplacer, nettoyer…), pas pour l’objet physique.
💬 Exemples concrets :
- Location longue durée (véhicules, électroménager…)
- Abonnement à un service (vélos, vêtements, outils…)
- Modèle “as a service” (impression, éclairage, lavage…)
Pourquoi passer à l’usage, c’est smart (et durable)
- 🚫 Moins de gaspillage : les produits sont réparés, entretenus, optimisés dans le temps
- 🔁 Plus de circularité : le fabricant reste propriétaire → il récupère, répare, revend
- 💸 Plus de rentabilité : revenus récurrents, fidélisation, meilleures marges sur le long terme
- 🤝 Une relation client renforcée : le produit devient un service en continu
Cas inspirant : Michelin et ses pneus… à la location
Le problème : vendre des pneus à usage unique = peu de contrôle sur l’entretien, usure rapide, remplacement fréquent.
Le switch : Michelin a lancé une offre de location + entretien pour les transporteurs routiers.
- Les pneus durent 2,5 fois plus longtemps
- Le client paie à l’usage (par km parcouru)
- Michelin maîtrise toute la chaîne de valeur : qualité, performance, réparation, recyclage
- Moins de carburant consommé, moins de rebuts, plus de satisfaction
🎯 Résultat : un modèle plus durable, plus efficace… et plus fidélisant.
Les bonnes questions à se poser
- Mon produit est-il utilisé de manière occasionnelle ou régulière ?
- Peut-il être partagé, loué, entretenu plutôt que vendu ?
- Existe-t-il des freins à la possession (coût d’achat, entretien, obsolescence rapide) ?
- Puis-je assurer la maintenance, la logistique ou le recyclage ?
- Et si je proposais une expérience d’usage complète plutôt qu’un produit “nu” ?
💡 Ce modèle transforme la relation client d’un acte d’achat unique… à un service long terme.
Comment se lancer dans l’économie de la fonctionnalité ?
1. Identifier les usages clés
Quels besoins vos produits satisfont ? Quelles fonctions peuvent être détachées de la possession ?
2. Évaluer la rentabilité du service
Combien ça coûte d’entretenir, stocker, loger ou rénover ? Quel serait le bon modèle économique (abonnement, forfait, paiement à l’usage) ?
3. Créer l’infrastructure adaptée
Logistique, SAV, maintenance, CRM… Il faut outiller le service, pas seulement le produit.
4. Sensibiliser vos clients
L’usage est parfois culturel. Il faut rassurer, expliquer, accompagner. Et souvent, ils adorent ça.
Ce que vous y gagnez
📦 Moins de volume produit → moins de ressources extraites
🔁 Plus de réutilisation et de réparabilité intégrées
💰 Un flux de revenus récurrent, plus stable que des ventes ponctuelles
❤️ Des clients fidèles, engagés, moins volatils
🌿 Une image durable, crédible, ancrée dans l’usage et l’économie circulaire
Conclusion : et si vous passiez du produit à la promesse ?
L’économie de la fonctionnalité, c’est bien plus qu’un nouveau modèle économique :C’est un levier d’innovation, de performance, de circularité. Et dans un monde où tout évolue vite, la flexibilité de l’usage vaut souvent mieux que la rigidité de la propriété.
🔄 Et si demain, vous ne vendiez plus ce que vous fabriquez… mais ce que vous permettez de faire ?
🌱 Envie de passer à l’usage plutôt qu’à la vente ?
Chez Hyssop, on vous accompagne pour :
- Réimaginer votre business model
- Créer une offre “as a service”
- Optimiser logistique, SAV et relation client
- Tester un prototype avec vos premiers utilisateurs
👉 On explore les usages ensemble ?
#ÉconomieCirculaire #ÉconomieDeLaFonctionnalité #BusinessModelDurable #RSE #GreenBusiness #InnovationResponsable #UsagePlutôtQuePossession
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L’écologie industrielle et territoriale : et si vos voisins devenaient vos meilleurs alliés ?

L’écologie industrielle et territoriale : et si vos voisins devenaient vos meilleurs alliés ?
Faire circuler les ressources… à l’échelle locale
“Rien ne se perd, tout se transforme.”Ce bon vieux principe de Lavoisier trouve une application particulièrement concrète dans l’écologie industrielle et territoriale (EIT pour les intimes). Un pilier de l’économie circulaire qui invite les entreprises à collaborer avec d’autres acteurs économiques de leur territoire pour mieux utiliser l’énergie, l’eau, les matériaux… et même les déchets.
Oui, on peut partager des flux comme on partage un coworking. Et ça, c’est tout sauf anecdotique.
L’écologie industrielle et territoriale, en deux mots
L’EIT consiste à créer des synergies entre entreprises d’un même territoire (ou avec des collectivités), pour optimiser l’usage des ressources :
- mutualiser les infrastructures (chauffage, eau, transport…),
- échanger ou valoriser des sous-produits (déchets d’une entreprise = matière première pour une autre),
- regrouper les flux logistiques,
- mutualiser la gestion des déchets ou de l’énergie.
Objectif : faire du territoire un écosystème coopératif, résilient et à faible empreinte.
Pourquoi miser sur l’EIT ?
Parce que c’est un levier triple impact :
✅ Économique : réduction des coûts logistiques, mutualisation des investissements, création de valeur locale✅ Environnemental : baisse des émissions, valorisation des déchets, moins de transport✅ Social et territorial : ancrage local, emploi, coopération public/privé, meilleure acceptation sociétale
Exemple emblématique : Kalundborg, la boucle danoise
À Kalundborg (Danemark), plusieurs industriels (centrale électrique, raffinerie, entreprise pharmaceutique…) collaborent depuis les années 70 pour échanger leurs flux et sous-produits.
Résultat :
- La chaleur excédentaire d’une centrale alimente une serre et une usine voisine,
- Les résidus de soufre servent à produire du gypse,
- L’eau de refroidissement est partagée,
- Et certains déchets deviennent des matières premières pour d’autres.
💡 Kalundborg, c’est 25 entreprises connectées, plus de 30 synergies actives, et des économies environnementales majeures.
🔍 Et chez vous ? Les bonnes questions à se poser
Existe-t-il, sur mon territoire, des entreprises ou collectivités avec qui je pourrais mutualiser ?Mes déchets ou sous-produits pourraient-ils intéresser un autre acteur local ? Puis-je optimiser mes livraisons avec d’autres (groupage, logistique partagée…) ? Certaines infrastructures (énergie, stockage, eau…) pourraient-elles être co-financées ou partagées ? Quels partenariats ou projets communs pourraient renforcer mon ancrage local ?
Comment mettre en place une démarche d’EIT ?
Voici une feuille de route simple pour activer l’écologie industrielle et territoriale :
1. Cartographier vos flux entrants et sortants
Énergie, eau, matière, chaleur, déchets… Faites un bilan de ce qui entre, sort, ou est perdu dans votre chaîne de valeur.
2. Identifier les acteurs de votre territoire
Entreprises voisines, collectivités, acteurs de l’ESS, plateformes locales, zones d’activité…
3. Repérer les synergies potentielles
- Vos pertes peuvent-elles devenir des ressources ?
- Vos besoins sont-ils partagés par d’autres acteurs locaux ?
- Vos déchets peuvent-ils alimenter une autre activité ?
4. Créer un dialogue local
C’est la base de toute synergie durable. Et dans ce jeu, les collectivités ont un rôle structurant.
5. Lancer une expérimentation pilote
Un petit partenariat peut donner naissance à une grande dynamique circulaire.
Ce que vous y gagnez (vraiment)
Réduction des coûts fixes (transport, traitement, énergie)Moins de gaspillage → plus de valeur extraite des flux existantsRéduction forte de l’empreinte carboneRelations de confiance sur le territoireVisibilité accrue : les projets EIT sont souvent soutenus, valorisés, et inspirants
Conclusion : seul on va vite, ensemble on va circulaire
L’économie circulaire, ce n’est pas qu’une affaire de design produit. C’est aussi un changement d’échelle.Et si votre usine, votre entrepôt ou votre site logistique devenait le maillon fort d’une boucle locale ?
L’écologie industrielle et territoriale est une approche puissante, concrète, duplicable, qui transforme les voisins en partenaires… et les déchets en ressources.
🌱 Vous voulez activer des synergies locales ?
Chez Hyssop, on vous aide à :
- Cartographier vos flux (matière, énergie, déchets…)
- Identifier des partenaires potentiels sur votre territoire
- Créer les conditions d’un dialogue local
- Structurer un projet d’EIT viable (et inspirant)
👉 Écrivez-nous, on vous aide à faire bouger votre quartier d’affaires
#ÉconomieCirculaire #ÉcologieIndustrielle #SynergiesTerritoriales #RSE #TransitionÉcologique#Kalundborg #IndustrieResponsable #GreenBusiness
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Écoconception : pourquoi et comment concevoir des produits durables

L’écoconception : penser produit, penser impact
Pilier n°2 de l’économie circulaire… et 1er levier de performance responsable
80 %. C’est la part des impacts environnementaux d’un produit qui se jouent… dès sa conception.Alors autant dire que si l’on veut transformer son modèle, c’est dès la planche à dessin qu’il faut appuyer sur « reset ».
Et c’est là que l’écoconception entre en scène. Elle ne se contente pas de réduire l’empreinte d’un produit : elle optimise sa valeur, tout au long de son cycle de vie. Et au passage, elle ouvre la porte à des innovations durables, à des économies concrètes… et à une meilleure image de marque.
L’écoconception, késako exactement ?
L’écoconception, c’est penser et développer un produit ou un service en intégrant, dès la conception, la réduction de ses impacts environnementaux : matières, fabrication, transport, usage, fin de vie… tout est passé au crible.
Elle mobilise des outils comme :
- L’analyse du cycle de vie (ACV),
- La sélection de matières plus sobres,
- La réduction de l’emballage,
- Ou encore la facilité de réparation et de recyclage.
Objectif : faire mieux avec moins.
Pourquoi ça change tout ?
Parce que les produits conçus sans vision globale sont :
- plus polluants, à chaque étape
- moins faciles à entretenir ou réparer
- souvent sur-emballés, sur-dimensionnés, sous-utilisés
- et beaucoup plus compliqués à valoriser en fin de vie
Résultat : un coût environnemental élevé… et un manque de performance économique à moyen terme.
Cas inspirant : IKEA, l’écoconception comme stratégie d’entreprise
Chez IKEA, l’écoconception n’est pas un bonus. C’est un réflexe.
- En 2020, l’enseigne a intégré plus de 500 000 tonnes de matériaux recyclés dans ses produits.
- Résultat : 400 millions d’euros d’économies sur les matières premières et l’énergie.
- Et une réduction de 15 % de son empreinte carbone.
De la matière à l’emballage, du design à la durabilité, tout est pensé pour boucler la boucle.
Les bonnes questions à se poser
Si vous voulez vous lancer dans l’écoconception, voici quelques questions (qui piquent… mais qui débloquent) :
- Mon produit est-il facile à démonter, réparer, recycler ?
- Peut-on réduire la quantité ou le type de matière utilisée ?
- Comment allonger sa durée de vie (garantie, pièces détachées, SAV…) ?
- Existe-t-il des alternatives biosourcées ou recyclées ?
- L’emballage est-il pertinent, utile, recyclable, réutilisable ?
- Mon produit consomme-t-il beaucoup en phase d’usage (énergie, eau…) ?
💡 Penser impact, c’est aussi penser valeur perçue, simplicité d’usage, et fidélité client.
Ce que l’écoconception vous apporte (au-delà de la planète)
- Réduction des coûts : moins de matière = moins de dépenses
- Innovation produit : penser autrement, c’est souvent innover
- Meilleure image de marque : un produit responsable se vend mieux (et se raconte mieux)
- Conformité réglementaire : anticiper les exigences type AGEC, CSRD, ESPR…
- Avantage concurrentiel : se différencier durablement, tout simplement
👉 Chiffre clé : 80 % de l’impact environnemental se joue à la conception (ADEME). Autant ne pas la rater.
Et concrètement, comment s’y mettre ?
Voici une méthode simple (et circulaire) pour enclencher une démarche d’écoconception :
1. Faites une analyse du cycle de vie (ACV)
Évaluez les impacts à chaque étape : extraction, production, transport, usage, fin de vie.
2. Identifiez les points critiques
Où sont les plus gros impacts ? Quels matériaux, quels procédés, quelle logistique pèsent le plus ?
3. Co-concevez avec vos parties prenantes
Fournisseurs, designers, clients : chacun peut nourrir la réflexion avec des solutions concrètes.
4. Prototypez, testez, ajustez
L’écoconception est un processus itératif. Mieux vaut un produit circulaire à 80 % lancé… qu’un projet parfait dans un tiroir.
Bien conçu, c’est bien parti
L’écoconception n’est pas un gadget vert. C’est un levier stratégique, un outil d’innovation, un révélateur de bon sens.Et si elle est pensée comme telle, elle transforme des produits… en modèles.
🌱 Besoin d’un coup de pouce pour concevoir plus durable ?
Chez Hyssop, on vous accompagne pour :
- Réaliser un diagnostic d’écoconception
- Évaluer les leviers d’optimisation de vos produits
- Prototyper des solutions plus durables
- Former vos équipes R&D, design, marketing
👉 On en parle quand vous voulez
Envie d’en savoir plus sur l’économie circulaire ou d’être accompagné dans votre démarche?
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#Écoconception #ÉconomieCirculaire #ConceptionDurable #GreenDesign #RSE #AnalyseCycleDeVie #DesignResponsable #Hyssop #CabinetConseilRSE #AgenceRSE
Approvisionnement durable : mode d’emploi pour les entreprises

Approvisionnement durable : sourcer mieux pour produire plus juste
Premier pilier de l’économie circulaire… et première vraie opportunité business
Si vos produits sont ce que vous vendez, vos matières premières sont ce que vous valez.Dans l’économie circulaire, l’approvisionnement durable est le point de départ : mieux choisir ses ressources, c’est poser les bases d’un modèle plus résilient, plus sobre, plus aligné.
Mais concrètement, comment faire ? Pourquoi le sourcing est-il devenu un levier si stratégique ? Et quels exemples peuvent inspirer votre entreprise ?
Approvisionnement durable : de quoi parle-t-on ?
L’approvisionnement durable, c’est le fait de choisir ses matières premières et ses fournisseurs en prenant en compte :
- Leur impact environnemental (pollution, rareté, énergie nécessaire à l’extraction…)
- Leur impact social (conditions de travail, respect des droits humains…)
- Leur traçabilité et résilience (risques géopolitiques, dépendances critiques…)
👉 Objectif : sécuriser ses chaînes d’approvisionnement, réduire ses impacts, et aligner son modèle avec les attentes réglementaires et sociétales.
Pourquoi c’est devenu critique ?
Parce que les risques s’accumulent :
- Crises géopolitiques (Ukraine, tensions Chine-USA)
- Volatilité des prix des matières premières
- Risques de réputation (travail des enfants, déforestation…)
- Réglementations renforcées (CSRD, devoir de vigilance, CRM Act…)
👉 Chiffre clé : L’UE a identifié 27 matières premières critiques pour lesquelles la dépendance est trop forte, et la circularité… trop faible.
Cas inspirant : Jeff de Bruges et le cacao responsable
Problème : le cacao, ingrédient de base, est une matière à haut risque :
- Rendements en baisse avec le changement climatique
- Volatilité extrême des prix
- Pratiques agricoles et sociales très inégales selon les pays
Réponse stratégique de la marque :
- Achat d’une plantation propre en Équateur
- Mise en place d’une agriculture durable, certifiée Rainforest Alliance
- Meilleures conditions de travail (salaire minimum, couverture santé)
Résultat : sécurisation du sourcing + image renforcée + création de valeur sociale et environnementale.
Questions à se poser dans votre entreprise
- Mes matières premières sont-elles critiques ou sous tension ?
- Ai-je identifié les impacts sociaux et environnementaux de mon sourcing ?
- Existe-t-il des alternatives plus durables (matières recyclées, locales, biosourcées…) ?
- Quels sont mes leviers pour gagner en résilience d’approvisionnement ?
💡 Un bon sourcing n’est plus seulement un enjeu qualité. C’est un acte stratégique.
Comment passer à l’action ?
Voici quelques leviers concrets pour aller vers un approvisionnement plus durable :
-
Cartographier ses fournisseurs & matières
Identifiez vos flux critiques : que se passe-t-il en cas de rupture ? De crise ?
-
Intégrer des critères RSE dans les appels d’offres
Pas juste le prix. Ajoutez : traçabilité, certifications, empreinte carbone, pratiques sociales…
-
S’approvisionner en matières recyclées ou régénérées
Plastiques recyclés, textiles issus de l’économie circulaire, matières organiques revalorisées… Les alternatives existent.
-
Relocaliser ou diversifier
Moins de kilomètres, plus de visibilité. S’approvisionner plus près, ou avec plusieurs sources, c’est aussi se prémunir.
Ce que vous y gagnez
Plus de résilience face aux crises et aux hausses de prixMoins de risques réglementaires et réputationnelsMoins d’impact environnemental (moins d’extraction, moins de transport)Plus de valeur perçue (notamment côté B2C ou B2B responsable)
💡 Et souvent… plus de marge. Car un sourcing responsable, c’est aussi moins de pertes, moins de rebut, et une relation fournisseur plus durable.
Le durable, c’est solide
Penser circulaire, c’est commencer par ce qui entre dans vos produits. Et ce qui entre dans vos produits, c’est aussi ce qui entre dans votre histoire, votre image et votre performance.
Adopter un approvisionnement durable, ce n’est pas un supplément d’âme, c’est une assurance sur l’avenir.
🌱 Besoin d’aide pour transformer votre sourcing ?
Chez Hyssop, on vous aide à :
- Cartographier vos risques matières
- Identifier des alternatives circulaires et durables
- Mettre en place une stratégie d’approvisionnement responsable
- Réaligner vos process avec vos engagements RSE
Envie d’en savoir plus sur l’économie circulaire ou d’être accompagné dans votre démarche?
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Un condensé de bases pour commencer, méthodologie, actions concrètes et faciles à activer, des témoignages d’acteurs précurseurs pour que notre monde tourne plus rond.
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Responsabilité Élargie du Producteur (REP) : un pilier de l’économie circulaire

La REP, levier (vraiment) clef de l’économie circulaire
Responsabilité du producteur : moteur de l’économie circulaire et du recyclage textile
Un levier réglementaire devenu un véritable outil stratégique pour transformer la production, stimuler l’écoconception, financer le réemploi et valoriser les déchets. Focus sur un pilier méconnu, mais incontournable de la transition.
Et si la solution ne venait pas d’un nouveau produit, mais de la fin de vie de l’ancien ?
Dans une économie circulaire, la responsabilité ne s’arrête pas à la porte de l’usine. Et encore moins au moment de la vente. C’est là qu’intervient la REP — ou Responsabilité Élargie du Producteur — un mécanisme aussi simple qu’efficace : si vous mettez un produit sur le marché, vous êtes aussi responsable de sa seconde vie… voire de sa fin de vie.
La REP, c’est quoi exactement ?
Créée en France dès les années 90 et renforcée par la loi AGEC, la REP impose à tout metteur en marché (fabricants, distributeurs, marques…) de prendre en charge la gestion des déchets issus des produits qu’ils commercialisent.
Comment ? En adhérant à une filière REP via un éco-organisme agréé, et en versant une éco-contribution proportionnelle au volume mis sur le marché et à la complexité de traitement en fin de vie.
Objectif : financer le tri, le recyclage, la sensibilisation, l’éco-conception et le développement de solutions circulaires.
En pratique, ça donne quoi ?
La France compte déjà 18 filières REP (piles, meubles, EEE, textiles, etc.), et en comptera 23 d’ici 2025.
🧴 Emballages
🎧 Électronique
👕 Textiles
🚗 Pneumatiques
🚬 Déchets de tabac
⚓ Bateaux de plaisance
📦 Emballages professionnels
Chaque secteur dispose d’un éco-organisme dédié, chargé d’accompagner les entreprises et de piloter les objectifs de collecte et de recyclage.
Zoom sur Refashion, la REP textile qui tisse des boucles vertueuses
Refashion est l’éco-organisme de la filière Textiles, Linge de maison et Chaussures (TLC). Sa mission : accompagner les entreprises du secteur à réduire leur impact environnemental tout au long du cycle de vie de leurs produits.
Ce que Refashion met en œuvre :
- Bonus réparation (7 millions € distribués en 1 an)
- Éco-modulations incitatives pour l’écoconception
- Soutien au tri et à la collecte
- Investissements en R&D pour le recyclage textile
- Campagnes de sensibilisation citoyenne autour des 4R : Réduire, Réparer, Réutiliser, Recycler
Chiffre clé : en 2023, plus d’un million d’actes de réparation textile ont été réalisés sous l’effet du Bonus Réparation.
Pourquoi c’est un levier stratégique (et pas juste une case à cocher)
- ✅ Réduction des coûts de gestion de fin de vie
- ♻️ Mise en conformité réglementaire anticipée
- 🌍 Renforcement de la crédibilité RSE
- 💬 Narration engagée autour d’une économie responsable
- 🛠 Innovation produit stimulée par les primes d’écoconception
La REP devient ainsi un vrai outil d’alignement entre stratégie produit, réglementation, attentes clients et durabilité.
Ce que vous jetez aujourd’hui, c’est peut-être ce qui vous fera avancer demain
La REP, c’est l’art de penser l’impact jusqu’au bout. Bien plus qu’une obligation, c’est un moyen de repenser sa production, sa chaîne de valeur et son storytelling d’engagement. Et d’en faire une source de différenciation positive.
🌿 Envie de transformer vos obligations REP en moteur de circularité et de communication ?
Chez Hyssop, on vous aide à clarifier votre rôle, valoriser vos actions et accompagner votre mise en conformité (sans vous prendre les fils… textiles).
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Économie circulaire : des contraintes à l’opportunité

Contraintes ou opportunités ? Quand la pression fait tourner l’économie… circulaire
L’économie circulaire s’impose comme une opportunité stratégique. Répondre aux lois, anticiper les risques, innover sous contrainte : un levier à activer dès maintenant.
Pression réglementaire, rareté des ressources, exigences sociétales… et si c’était une chance ?
L’économie linéaire est en bout de course. Pas (que) à cause de convictions écologiques, mais parce qu’elle devient invivable économiquement, réglementairement, humainement.
Et si on arrêtait de voir les contraintes comme des freins ?
Car aujourd’hui, elles dessinent surtout le nouveau terrain de jeu et d’opportunité business des entreprises : celui de l’économie circulaire.
Quatre vérités qui claquent… et qui poussent à l’action
- Non, nos ressources ne sont pas infinies.
On ne peut plus ignorer les limites planétaires. La profusion d’hier est devenue un luxe d’illusion. La dépendance aux matières premières critiques rend notre modèle fragile et coûteux.
💥 2O matières premières critiques identifiées par l’UE¹. 20 % finissent en déchets. - Oui, on va être de plus en plus nombreux.
La pression démographique combinée à l’élévation du niveau de vie double potentiellement notre consommation de ressources d’ici 2050.📈 +500 à 750 millions de personnes tous les 10 ans. - On va payer le prix fort de notre insouciance.
Les tensions sur les approvisionnements et les risques géopolitiques autour des flux de matières explosent. La facture environnementale devient aussi une facture économique. - Petit à petit, la contrainte devient… la norme.
Ce qui n’était hier qu’un engagement volontaire devient aujourd’hui une obligation légale. Ne pas anticiper, c’est prendre un risque juridique, financier et réputationnel.
Réglementations : de la menace à la méthode
Que ce soit la France, l’Europe ou même la Chine, la pression réglementaire s’intensifie. Mais elle peut devenir un puissant moteur de transformation si elle est bien anticipée.
- Loi AGEC (2020) : fin des invendus jetés, index de réparabilité, nouvelles filières REP, lutte contre le plastique…
- CSRD (Europe) : reporting extra-financier obligatoire et harmonisé pour les grandes entreprises.
- Loi Climat et Résilience (2021) : tri à la source, tri des biodéchets, affichage environnemental obligatoire.
- Décret tertiaire : -40 % de consommation d’énergie exigés d’ici 2030 dans les bâtiments tertiaires.
- ESPR (2024) : écoconception obligatoire pour les produits mis sur le marché européen.
- CRM Act (2024) : réglementation sur les matières premières critiques.
Chiffre clé : en France, les produits électroniques réparés ont augmenté de 10 %, et la rentabilité des produits remis à neuf a crû de 20 % chez les entreprises conformes à la loi AGEC.
Opportunités à saisir (plutôt que des pénalités à subir)
- Innover sous contrainte, c’est souvent innover mieux.
Les marques qui anticipent les obligations légales développent des produits plus durables, plus désirables, plus différenciants. - S’aligner avec les attentes des clients (et des talents).
La transparence et la durabilité ne sont plus des options, mais des critères de choix — pour les consommateurs comme pour les collaborateurs. - Sécuriser son modèle face à la volatilité.
Moins dépendre des matières vierges, c’est gagner en résilience face aux hausses de prix et aux crises d’approvisionnement. - Se rendre éligible aux financements durables.
Les investisseurs scrutent désormais les engagements RSE et les pratiques circulaires comme des marqueurs de solidité à long terme.
La contrainte d’aujourd’hui, c’est l’avantage concurrentiel de demain
L’économie circulaire ne se développe pas seulement à coups de conviction. Elle se renforce sous l’effet d’un contexte qui pousse à sortir de l’inaction. Loi après loi, limite après limite, le cadre se dessine. Alors autant choisir d’y voir l’opportunité de l’économie circulaire à façonner… plutôt qu’une urgence à subir.
🌿 Marre de courir après la conformité ? Et si on en faisait un moteur d’innovation ?
Chez Hyssop, on transforme les lois, les indices, les décrets (et même les sigles baroques) en stratégies concrètes.
💼 Diagnostic réglementation & opportunités circulaires
🛠 Atelier d’anticipation légale
📣 Plan de communication responsable
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¹ https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_14_599
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Économie circulaire : 7 exemples d’entreprises qui l’appliquent déjà

L’économie circulaire, ça existe déjà (et c’est du concret)
La théorie, c’est bien. La pratique, c’est mieux.
On parle souvent d’économie circulaire comme d’une grande ambition. Mais en réalité, elle est déjà là. Au coin de la rue, dans vos supermarchés, sur vos étagères. À l’opposé de l’économie linéaire, l’économie circulaire se vit et se teste dans tous les secteurs. Et surtout, elle fonctionne. La preuve par 7 : voici un tour d’horizon inspirant, avec des exemples pilier par pilier.
Et si on arrêtait de jeter les bonnes idées ?
Certaines entreprises ont compris que leur chaîne d’approvisionnement n’était pas qu’un poste de coût, mais un levier de résilience. Jeff de Bruges, par exemple, a investi dans sa propre plantation de cacao en Équateur pour garantir des conditions durables et stabiliser ses ressources. Il y a mis en place une agriculture durable qui suit les principes de Rainforest alliance. Loin d’un caprice exotique, c’est une réponse à la volatilité des marchés agricoles et à l’exigence croissante des consommateurs.
Chez IKEA, l’économie circulaire commence dès la planche à dessin. L’enseigne suédoise mise sur l’écoconception, intégrant des matériaux recyclés (plus de 500 000 tonnes de matériaux recyclés utilisés dans ses produits en 2020) et économisant des millions sur les coûts de matière. Bonus : un meilleur score carbone et une image de marque béton.
Penser collectif, agir local
À Kalundborg, au Danemark, des entreprises ont compris que leurs déchets pouvaient chauffer les serres du voisin ou alimenter une autre usine. C’est ça, l’écologie industrielle : un jeu de Lego à l’échelle d’un territoire, où chacun est une pièce utile à l’autre.
Et si on étendait ce raisonnement au produit lui-même ? Michelin a décidé de ne plus vendre des pneus, mais de les louer. Résultat : des pneus mieux entretenus, plus durables (ils durent 2,5 fois plus longtemps), et des clients fidèles. Une belle démonstration d’économie de la fonctionnalité.
Et le consommateur dans tout ça ?
L’économie circulaire, ce n’est pas que l’affaire des marques. C’est aussi celle de leurs clients. Encore faut-il leur tendre la main. Burger King, par exemple, propose des emballages réutilisables consignés (en partenariat avec l’entreprise TerraCycle) : l’enseigne ne vend plus un gobelet, elle invite à le rapporter.
Chez Darty, la réparation est devenue un réflexe (et un business). Loin des clichés du SAV poussiéreux, l’enseigne offre un service à domicile, valorise les produits reconditionnés et fidélise intelligemment sa clientèle. L’entreprise compte un total d’environ 20 000 produits reconditionnés vendus.
Le rebut, nouvelle ressource
Enfin, certaines entreprises n’ont pas peur de se salir les mains dans les déchets. SAPTE, acteur de la plasturgie, réinvente l’emballage automobile en intégrant jusqu’à 100 % de matière recyclée dans ses packagings. L’économie circulaire, ici, c’est de l’innovation au kilo — ou plutôt à la tonne : 3 190 tonnes de plastique revalorisé par an.
C’est pas demain, c’est déjà là
Ces exemples nous rappellent une chose : on n’attend pas l’économie circulaire, on la construit. Elle ne relève pas d’une utopie verte ou d’un gadget RSE, mais d’une vraie stratégie d’entreprise. La preuve ? Ceux qui osent déjà le font… et s’en sortent mieux.
🌿 Vous aussi, vous avez sûrement des boucles à boucler.
Chez Hyssop, cabinet de conseil en RSE, on aide les entreprises à repérer leurs leviers circulaires, à structurer leurs projets, et à les raconter avec sens.
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Économie circulaire : définition et 7 piliers pour les entreprises

L’économie circulaire : en vrai, c’est quoi ?
Moins de gaspillage, plus de bon sens (et de valeur)
« On ne jette plus, on réinvente. » L’économie circulaire, ce n’est pas juste une boucle, c’est une révolution dans notre manière de produire, de consommer… et de penser l’entreprise.Face à l’épuisement des ressources, à l’urgence climatique et aux attentes des consommateurs, il devient urgent de sortir du vieux modèle “extraire – produire – consommer – jeter”. Et ça tombe bien : l’économie circulaire est là pour le remplacer. Mais concrètement, c’est quoi ? Et pourquoi devriez-vous vous y mettre (si ce n’est pas déjà fait) ?
L’économie circulaire, définition simple pour esprit affûté
L’économie circulaire est un modèle économique qui vise à produire durablement dans les limites planétaires. Elle prend en compte toutes les interactions entre ressources, entreprises, environnement et consommateurs, et cherche à optimiser leur impact tout au long du cycle de vie des produits ou services.
Objectif : Réduire l’usage des ressources, éviter le gaspillage, allonger la durée de vie des produits… tout en maintenant (voire en augmentant) la valeur économique.
💡 C’est un modèle en boucle, où les déchets deviennent ressources, où les usages remplacent la possession, où les produits sont pensés pour durer (et non pour être remplacés).
Pourquoi l’économie circulaire est plus qu’une bonne idée
Chiffres à méditer (et à activer) :
- -70 % d’émissions de gaz à effet de serre grâce à l’économie circulaire, si elle est pleinement mise en œuvre (Fondation Ellen MacArthur)
- 4 500 milliards de dollars de valeur économique possible d’ici 2030 (OCDE)
- 500 000 emplois créés en France d’ici 2030 dans le secteur du réemploi et de la réparation (ADEME)
- … mais aussi un recul de la circularité mondiale : seulement 7,2 % en 2023, contre 9,1 % en 2018 (Circularity Gap)
Autrement dit : on sait que ça fonctionne, mais il y a encore beaucoup à faire.
Les 7 piliers de l’économie circulaire (et on va les explorer ensemble)
L’économie circulaire ne se limite pas au recyclage. Elle repose sur 7 piliers complémentaires, qui interviennent à toutes les étapes du cycle de vie d’un produit ou service :
- Approvisionnement durable
→ Choisir des matières premières avec un impact environnemental et social réduit. - Écoconception
→ Réduire l’impact d’un produit dès sa conception, sur tout son cycle de vie. - Écologie industrielle et territoriale
→ Mutualiser les ressources, infrastructures et déchets à l’échelle d’un territoire. - Économie de la fonctionnalité
→ Vendre un usage plutôt qu’un objet (location, abonnement, service…). - Consommation responsable
→ Inciter à des pratiques d’achat et d’utilisation plus durables et sobres. - Allongement de la durée d’usage
→ Réparation, seconde main, reconditionnement, don… tout est bon pour faire durer. - Recyclage
→ Valoriser les déchets en matières premières secondaires pour boucler la boucle.
🔜 Spoiler alert : chaque pilier fera l’objet d’un article dédié, avec des exemples inspirants, des questions à se poser, et des leviers concrets à activer dans votre entreprise.
L’économie circulaire : pour qui, pourquoi, comment ?
Ce modèle s’adresse à toutes les entreprises, qu’elles soient dans l’industrie, le service, la mode, l’alimentaire ou l’électronique. Et il peut transformer :
- Vos produits (plus durables, mieux conçus, plus désirables)
- Vos process (plus efficients, plus sobres)
- Votre relation client (plus engageante, plus responsable)
- Et surtout… votre modèle économique
👉 Et si vous commenciez à vous poser les bonnes questions ?
- Quels sont les points de friction ou de gaspillage dans mon modèle actuel ?
- Qu’est-ce qui pourrait être mutualisé, réparé, loué ou repensé ?
- Qui, dans mon écosystème, pourrait m’aider à faire mieux avec moins ?
La circularité, c’est pas du recyclage… c’est une stratégie
L’économie circulaire n’est pas une lubie verte ou un gadget de RSE.
C’est un levier stratégique pour bâtir des entreprises plus résilientes, plus efficientes, plus alignées avec les attentes sociétales et réglementaires. Et accessoirement, plus crédibles auprès de leurs clients et partenaires.
Alors… on tourne en rond ? Oui, mais dans le bon sens 🔄
🌿 Envie d’en faire un levier pour votre business ?
Chez Hyssop, on vous accompagne pour passer de l’idée à l’action :
- Diagnostic de circularité
- Définition de stratégie durable
- Accompagnement RSE & design circulaire
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Pourquoi il est temps de tourner en rond

D’une économie linéaire à une économie circulaire
Pourquoi il est temps de tourner rond
Notre modèle actuel repose encore trop souvent sur une économie linéaire : extraire, produire, consommer, jeter. Une logique dépassée qui épuise les ressources et multiplie les déchets.
Face à ce constat, l’économie circulaire offre une réponse pleine de sens : faire mieux avec moins, transformer les déchets en ressources, allonger la durée de vie des produits.
Plus qu’un simple concept, l’économie circulaire invite à repenser nos modèles pour sortir enfin des limites de l’économie linéaire.
L’économie linéaire : un modèle qui touche à sa fin
Vous connaissez la rengaine : extraire, produire, consommer, jeter. C’est le modèle de l’économie linéaire, et il a longtemps servi nos ambitions productivistes. Sauf que… ça coince. Ressources en berne, déchets en vrac, climat en crise.
Chiffre à retenir : plus de 90 % des matériaux sont gaspillés ou perdus chaque année¹.
Et si on changeait de disque (durable) ? L’économie circulaire vient challenger ce modèle périmé.
Objectif : transformer chaque étape de la chaîne de valeur pour faire mieux avec moins.
Pourquoi quitter l’économie linéaire ? Les bonnes raisons ne manquent pas
Pour répondre à une urgence planétaire
Le gaspillage systémique de l’économie linéaire met la planète à bout de souffle.
Pour anticiper les tensions économiques
Hausse des prix des matières premières, dépendance stratégique… Le linéaire devient risqué.
Parce que vos clients, collaborateurs et investisseurs l’attendent
La demande de transparence, de preuve d’engagement et de sens ne cesse de croître.
Parce que la réglementation vous y pousse
De la loi AGEC à la CSRD, les exigences se multiplient : mieux vaut prendre le virage que le mur.
Chiffre clé : l’Union Européenne a identifié 27 matières premières critiques. 20 % d’entre elles finissent… en déchets.
L’économie circulaire, c’est quoi en vrai ?
Un modèle économique qui vise à produire et consommer dans les limites planétaires. Comment ? En repensant les produits pour durer, en valorisant les déchets, en privilégiant l’usage plutôt que la possession, et en stimulant la coopération à tous les niveaux.
Chiffre marquant : l’économie circulaire pourrait permettre de réduire de 39 % les émissions mondiales de CO₂².
Les bénéfices concrets pour votre entreprise
- Réduction des coûts grâce à la valorisation des invendus et à des process plus sobres
- Fidélisation client via des services durables (réparation, location, seconde main…)
- Avantage compétitif avec un modèle plus résilient et innovant
- Sécurisation du sourcing en réduisant la dépendance aux matières premières vierges
Chiffre clé : Renault a réduit ses coûts de production de 30 % en réutilisant des pièces détachées.
Et si on se posait les bonnes questions ?
- Quels sont les points de gaspillage dans votre activité ?
- Peut-on mutualiser des flux avec d’autres acteurs de votre territoire ?
- Avez-vous identifié des alternatives plus durables à vos matériaux actuels ?
- Vos clients seraient-ils prêts à louer plutôt qu’acheter ?
Il est temps de boucler la boucle
L’économie circulaire n’est pas une utopie verte. C’est une stratégie business, une réponse concrète aux enjeux environnementaux, sociétaux et économiques. Quitter l’économie linéaire ne veut pas dire faire un pas de côté, mais un pas en avant… circulaire.
🌿 Envie de prendre le virage avec méthode ? Chez Hyssop, on vous accompagne sur toute la trajectoire : stratégie, design circulaire, communication d’engagement.
👉 Prenons un café circulaire ?
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Lancement de notre cahier pratique

Lancement de notre cahier pratique : l’économie circulaire, comment faire mieux avec moins ?
Moins de gaspillage, plus d’idées : découvrez notre guide actionnable pour entreprises (et humains pressés).
“Prendre, produire, jeter” ? C’est dépassé.
Dans un monde en tension sur les ressources, les matières, les modèles économiques… il est grand temps de faire tourner la machine autrement. Et c’est exactement ce que propose notre nouveau cahier pratique sur l’économie circulaire.
➡️ Un guide 100 % action, conçu pour les entreprises qui veulent faire leur transition circulaire sans tourner en rond (enfin, pas au sens linéaire du terme).
L’économie circulaire, ce n’est pas que pour les convaincus
Le recyclage, vous connaissez.
Mais l’économie circulaire, c’est un changement complet de perspective : ne plus considérer le déchet comme une fin, mais comme un début. Ne plus consommer pour jeter, mais produire pour durer, réparer, réutiliser, régénérer.
À l’heure où :
- 500 milliards de tonnes de matériaux ont été consommées en 5 ans (autant qu’en un siècle),
- 1/3 des aliments sont jetés avant d’avoir nourri qui que ce soit,
- 68 % des vêtements achetés ne seront jamais portés¹,
… ce modèle linéaire montre clairement ses limites.
Un cahier pratique pour passer à l’action, concrètement
Dans ce nouveau cahier pratique by Hyssop, on vous propose :
- Une méthodologie claire et adaptée à votre niveau de maturité circulaire
- Des outils simples à mobiliser (même sans cellule RSE XXL)
- Des chiffres qui marquent (et qui circulent bien dans vos slides)
- Des exemples concrets et inspirants, issus de secteurs variés
- Et un ton accessible, parfois piquant, mais toujours motivant
Que vous soyez dans l’industrie, le textile, l’agro, le retail ou les services… l’économie circulaire peut devenir un vrai moteur stratégique.
Pourquoi un cahier maintenant ?
Parce que le contexte s’y prête plus que jamais :
- Les ressources naturelles s’épuisent, mais les idées, non.
- Les matières premières flambent, mais les modèles sobres gagnent en rentabilité.
- Les réglementations (AGEC, CSRD, REP…) s’intensifient, mais elles peuvent devenir des opportunités d’innovation.
- Et surtout… les clients en demandent plus. Plus de durabilité, plus de transparence, plus de logique.
L’économie circulaire, ce n’est plus un “nice to have”, c’est une nouvelle normalité à construire dès aujourd’hui.
Ce que vous apprendrez (sans prise de tête)
✅ Ce que l’économie circulaire est (et n’est pas)
✅ Comment démarrer ou continuer à intégrer l’économie circulaire dans votre modèle d’entreprise
✅ Comment elle peut réduire vos coûts tout en augmentant votre impact positif
✅ Comment engager vos équipes sans tout réinventer
✅ Et comment faire de votre démarche une vraie force de différenciation
💬 “Rien ne se perd, rien ne se crée…” disait Lavoisier. Et si on reprenait ce principe pour créer un modèle profitable pour l’entreprise et bon pour la planète ?
Un avant-goût des chiffres qui piquent (et font réfléchir)
- + de 90 % des matériaux sont gaspillés, perdus ou inaccessibles pendant des années
- 70 % des sièges de voiture roulent… à vide
- 40 % : la baisse du temps moyen de port d’un vêtement en 15 ans
- 50 millions de tonnes de déchets électroniques générés chaque année
- 3,2 milliards de pièces de textile vendues en France en 2023… pour 68 millions d’habitants
- Et pourtant, l’économie circulaire pourrait réduire 39 % des émissions mondiales²
Ce cahier est fait pour vous si…
✔️ Vous êtes responsable RSE, directeur marketing, dirigeant, ou communicant engagé
✔️ Vous cherchez à transformer votre modèle sans attendre que la planète soit à court de ressources
✔️ Vous aimez quand on vous parle vrai, sans jargon, et avec des solutions pratiques
📥 Téléchargez-le, offrez-le, annotez-le
Notre cahier pratique sur l’économie circulaire est là pour vous simplifier la transition, pas l’alourdir.
🌀 À lire, partager, imprimer, recycler (intellectuellement) ou faire tourner en interne.
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¹ Circularity-gap.world; ONU; Greenpeace
² Circularity Gap report, 2023; Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires; ADEME; The Global E-waste Monitor 2017, Quantities, Flows, and Resources; Refashion; Circularity Gap Report)

