Allonger la durée de vie des produits : un levier rentable et durable

Allonger la durée de vie des produits : quand durer, c’est gagner
Pour un business plus sobre, plus malin, plus fidèle
Et si « obsolescence programmée » devenait un gros mot ?Dans un monde où les ressources s’épuisent et les consommateurs s’éveillent, la durabilité d’un produit n’est plus un plus : c’est une attente, un engagement… et un avantage compétitif.
Réparation, réutilisation, seconde main, don, garantie étendue… Autant de stratégies qui allongent la vie des produits et celle de la relation client.
Allonger la durée d’usage, c’est quoi exactement ?
C’est tout simplement faire en sorte que les produits soient utilisés plus longtemps, par :
- une meilleure qualité initiale,
- des services de réparation ou d’entretien,
- des modèles de reprise ou reconditionnement,
- ou encore leur réutilisation ou revente sur le marché de la seconde main.
🎯 L’objectif ? Réduire le rythme de production et de consommation tout en créant de la valeur ailleurs (SAV, services, fidélité, RSE…).
Pourquoi c’est malin (et pas que pour la planète)
👉 Un produit qui dure, c’est :
- Moins de ressources extraites
- Moins de déchets générés
- Moins de logistique inutile
- … et plus de confiance, de proximité et d’engagement côté client
💡 Et surtout : plus de rentabilité sur le cycle de vie complet du produit.
Cas inspirant : Darty et le business de la réparation
Darty n’a pas simplement boosté son SAV : il en a fait un levier de transformation de son modèle.
🔧 Services proposés :
- Réparation à domicile
- Garantie et conseils prolongés
- Vente de produits reconditionnés
📊 En 2020 :
- 2 millions de réparations effectuées
- 20 000 produits reconditionnés vendus
- Et une image renforcée de marque responsable et utile
🎯 Résultat : une économie de ressources, une fidélité client renforcée… et une nouvelle source de chiffre d’affaires.
Les bonnes questions à se poser
- Mon produit est-il réparable facilement ? Ai-je pensé à sa modularité ?
- Puis-je proposer un service de réparation ou de reprise ?
- Existe-t-il un marché pour reconditionner ou revendre mes anciens produits ?
- Et si je testais un abonnement avec maintenance incluse ?
- Que puis-je faire pour encourager le client à garder le produit plus longtemps ?
💡 Rallonger la vie d’un produit, c’est aussi prolonger la relation client.
Comment mettre en place une stratégie “longue durée” ?
1. Concevez pour durer
Choisissez des matériaux robustes, des formats démontables, des composants standards.
2. Proposez des services autour de l’usage
SAV, réparation, mise à jour, upgrade, nettoyage, pièces détachées…
3. Mettez en place un programme de reprise / seconde vie
Reprise d’anciens produits contre bon d’achat, remise à neuf, revente.
4. Facilitez la réparation ou la réutilisation
Tutoriaux, service client formé, pièces disponibles en ligne, partenaires certifiés…
5. Communiquez et engagez vos clients
Affichez votre engagement, racontez les histoires de vos produits durables, créez du lien.
Ce que vous y gagnez
🛠️ Réduction des coûts de production à long terme
💸 Nouvelle source de revenus via les services ou le reconditionné
❤️ Une relation client enrichie (et fidélisée)
📉 Moins de déchets générés par votre activité
🌱 Moins de matières premières consommées → empreinte environnementale allégée
Conclusion : faire durer, c’est faire mieux
Allonger la durée de vie des produits, c’est une stratégie simple, efficace, et alignée avec son temps.C’est aussi une marque de respect : pour les ressources, pour les clients, et pour le futur.
🔁 Et si demain, votre performance économique se mesurait… à votre capacité à faire durer vos produits plutôt qu’à les remplacer ?
🌿 Envie d’activer un modèle long terme ?
Chez Hyssop, on vous aide à :
- Auditer la réparabilité de vos produits
- Mettre en place un service de SAV ou reconditionné
- Imaginer des modèles économiques “low impact / high loyalty”
- Former vos équipes produit & relation client à ces nouvelles pratiques
👉 Prolongeons ensemble la durée de vie de vos idées
#ÉconomieCirculaire #DurabilitéProduit #Réparation #SecondeMain #GreenBusiness #AllongementUsage #Reconditionné #RSE #ConsommationResponsable
Envie d’en savoir plus sur l’économie circulaire ou d’être accompagné dans votre démarche?
Contactez Hyssop dès aujourd’hui pour apprendre à faire mieux avec moins ensemble.
Anti-sèche : découvrez notre cahier pratique Économie circulaire.
Un condensé de bases pour commencer, méthodologie, actions concrètes et faciles à activer, des témoignages d’acteurs précurseurs pour que notre monde tourne plus rond.
Consommation responsable : un levier durable pour les marques

Consommation responsable : consommer moins, consommer mieux
Là où le client devient acteur du changement
Et si votre consommateur devenait votre meilleur allié pour transformer votre modèle ? Face aux crises écologiques et sociales, consommer mieux, c’est aussi vendre plus intelligemment. Sobriété, usage, seconde main : la consommation responsable n’est plus une niche — c’est un levier business.
De quoi parle-t-on, vraiment ?
La consommation responsable ne se résume pas à “acheter bio”. C’est toute une manière d’acheter, d’utiliser et de prolonger la vie d’un produit. Elle agit sur toutes les phases du cycle de vie : achat, usage, entretien, revente ou don.
L’économie circulaire en action
Ce levier active plusieurs boucles :
- Moins d’achat, plus de service
- Location, seconde main, mutualisation
- Réparation plutôt que remplacement
🎯 Objectif : faire mieux avec moins.
Cas client : Burger King mise sur le réutilisable
En collaboration avec TerraCycle, l’enseigne teste :
- Des emballages consignés pour le Whopper
- Des gobelets durables, lavés et réutilisés
🎯 Chaque contenant doit être utilisé 100 fois minimum.
👉 Résultat : un message fort pour l’image de marque et moins de déchets à la clé.
Marques : les bonnes questions à se poser
- Mon produit est-il utilisé pleinement ?
- Puis-je proposer de la location, recharge ou revente ?
- Le client connaît-il l’impact de ses choix d’usage ?
- Quels services ou avantages valorisent les clients engagés ?
4 leviers pour intégrer la consommation responsable
- Clarifiez l’usage : info tri, entretien, réparabilité
- Créez une expérience d’usage : services, tutoriels, impact
- Proposez des alternatives concrètes : location, reconditionné, don
- Rendez le retour simple : consigne, reprise, logistique inversée
Ce que votre entreprise y gagne
- 💸 Un modèle plus rentable sur le long terme
- 🤝 Des clients plus fidèles et engagés
- 🧘♀️ Moins de dépendance aux ventes neuves
- 🌍 Un impact positif mesurable à chaque boucle
- 📢 Une communication alignée avec les valeurs actuelles
Conclusion : moins de volume, plus de valeur
La consommation responsable ne tue pas la vente : elle la réinvente. Offrir des alternatives durables, c’est créer de la valeur sur le long terme — pour votre marque, vos clients, et la planète.
🌱 Et si vous passiez du produit à l’usage ?
Chez Hyssop, on vous accompagne pour :
✅ Imaginer des offres sobres et circulaires
✅ Créer des services autour de l’usage (location, consigne…)
✅ Construire une relation client basée sur l’impact positif
👉 Parlons ensemble d’un modèle plus durable — et plus désirable.
#ConsommationResponsable #ÉconomieCirculaire #ClientActeur #ModèleDurable #RSE #MarketingResponsable #GreenBusiness
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Puits de carbone : un levier utile mais à manier avec précaution

Puits de carbone : un levier utile mais à manier avec précaution
Puits de carbone, espoir ou illusion ?
Les puits de carbone sont souvent perçus comme la solution magique pour atteindre la neutralité carbone. Forêts, sols, océans ou innovations technologiques : ils promettent de capturer le CO₂ que l’on ne parvient pas encore à éviter. Mais derrière l’espoir se cachent aussi des limites bien réelles. Pour les entreprises, les puits de carbone ne doivent pas être une échappatoire, mais une brique d’une stratégie environnementale globale et cohérente. Décryptage.
1. Puits de carbone : définition et typologies
Un puits de carbone est un système capable d’absorber et de stocker du CO₂. Il en existe trois principaux types :
-
Puits terrestres : forêts, sols, prairies.
-
Puits océaniques : phytoplancton, absorption chimique dans l’eau.
-
Technologies de captage : direct air capture, stockage géologique.
👉 En 2022, les forêts ont absorbé environ 31 % des émissions humaines. Pourtant, leur capacité décline à cause du changement climatique.
2. Pourquoi les entreprises misent sur les puits de carbone ?
Les puits de carbone séduisent pour plusieurs raisons :
-
Compensation des émissions résiduelles après réduction.
-
Amélioration de l’image de marque via des projets de reforestation.
-
Conformité réglementaire dans certains marchés.
-
Résilience face au changement climatique : préserver les puits naturels, c’est aussi sécuriser les écosystèmes économiques.
3. Les limites des puits de carbone : un outil fragile
Malgré leur utilité, ces puits ont des contraintes :
-
Capacité limitée : ils ne peuvent compenser que partiellement nos émissions actuelles.
-
Durabilité incertaine : une forêt brûlée relâche le CO₂ capturé.
-
Temporalité longue : il faut des décennies à un arbre pour capter du carbone.
-
Risque de greenwashing : ils ne doivent pas justifier l’inaction sur la réduction à la source.
4. Puits de carbone et stratégie RSE : les bonnes pratiques
Pour intégrer les puits de carbone de manière pertinente, quelques règles s’imposent :
-
Choisir des projets certifiés (Gold Standard, Verra) pour garantir leur qualité.
-
Impliquer les acteurs locaux, en particulier dans les projets agroforestiers.
-
Favoriser la diversité des espèces plutôt que les monocultures.
5. Des exemples inspirants d’entreprises engagées
-
Danone : régénération des sols dans ses chaînes agricoles.
-
Microsoft : investissements dans le captage direct de l’air.
-
Guerlain : protection des abeilles et pollinisateurs.
-
L’Oréal : soutien à des projets agroforestiers durables.
Conclusion : les puits de carbone, un outil parmi d’autres
Les puits de carbone ne remplacent pas les réductions d’émissions à la source. Ils sont un complément utile, à condition d’être intégrés dans une stratégie RSE rigoureuse, transparente et mesurable.
“Le CO₂ le plus facile à capter est celui qu’on n’émet pas.”
🌱 Vous voulez intégrer les puits de carbone sans tomber dans le greenwashing ?
Chez Hyssop, on vous aide à :
-
Évaluer vos émissions résiduelles
-
Identifier les projets de compensation crédibles et certifiés
-
Intégrer les puits dans une stratégie RSE globale et cohérente
-
Sensibiliser vos parties prenantes et structurer votre communication
📩 Parlons-en ensemble autour d’un café… pas (trop) carboné !
#PuitsDeCarbone #NeutralitéCarbone #RSE #Climat #ESG #CompensationCarbone #Biodiversité
Lancez vous aussi votre roadmap Biodiversité
Nous accompagnons les entreprises à structurer, de façon ambitieuse mais réaliste, l’allègement de leur impact sur la biodiversité, à travers une Roadmap sur-mesureExpertises.
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Un condensé d’outils, de clés et d’enthousiasme pour s’engager dans cette grande transition durable (et potentiellement pouvoir fayoter lors de nos Masterclass 🙋♀️🙋)
CSRD : ce que les entreprises non-européennes doivent savoir

CSRD et entreprises non-européennes : quelles obligations et opportunités ?
CSRD et entreprises non-européennes, même combat
Depuis janvier 2023, la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) ne concerne plus seulement les entreprises européennes. Elle impose désormais ses exigences de transparence ESG à de nombreuses entreprises non-européennes ayant des liens économiques avec l’Union européenne. Nouveau cadre, nouveau périmètre… et nouvelle opportunité stratégique pour structurer son reporting et anticiper les attentes du marché européen.
1. Entreprises non-européennes : êtes-vous concerné par la CSRD ?
📌 Trois cas principaux d’assujettissement :
-
Vous avez une filiale dans l’UE : si elle dépasse 250 employés, 40 M€ de chiffre d’affaires ou 20 M€ de bilan.
-
Vous réalisez plus de 150 M€ de CA dans l’UE : même sans entité locale, vous serez soumis à la CSRD si vous opérez via une filiale significative.
-
Vos partenaires européens sont eux-mêmes soumis : ils vous demanderont des données ESG fiables pour leur propre reporting.
👉 Résultat : même à 5 000 km, vous êtes concerné si vous vendez ou collaborez avec l’Europe.
2. La double matérialité : une exigence au cœur de la CSRD
Le concept phare de la directive, c’est la double matérialité :
-
Matérialité d’impact : quels effets vos activités ont-elles sur l’environnement et la société ?
-
Matérialité financière : comment les enjeux ESG influencent-ils vos résultats économiques ?
✅ Pour les entreprises non-européennes, cela implique une analyse approfondie de l’empreinte globale, avec un focus sur les activités européennes.
3. Pourquoi intégrer la CSRD dès maintenant ?
🚨 Anticiper les risques :
-
Sanctions financières en cas de non-conformité
-
Accès restreint au marché européen
-
Dégradation de votre image auprès des parties prenantes
📈 Profiter des bénéfices :
-
Renforcement de la transparence ESG
-
Meilleure attractivité auprès des investisseurs
-
Avantage concurrentiel sur le marché européen
🌐 Harmoniser vos pratiques :
-
La CSRD est alignée avec le GRI, l’ISSB, et d’autres standards internationaux.
4. Comment se mettre en conformité ? Une roadmap simple
Étape 1 : Évaluer votre exposition
Filiales ? CA européen ? Partenaires CSRD ? Si vous cochez une case, vous êtes probablement concerné.
Étape 2 : Structurer la collecte de données ESG
La CSRD exige des données chiffrées, auditables et standardisées. Il faut donc des outils robustes.
Étape 3 : Adapter votre reporting existant
Déjà aligné GRI ou ISSB ? Identifiez les écarts avec les ESRS européens et comblez-les.
Étape 4 : Créer des synergies avec vos partenaires européens
Une communication fluide avec vos clients ou fournisseurs européens fluidifie tout le processus.
5. CSRD pour les entreprises non-européennes : une opportunité ESG
La CSRD entreprise non-européenne n’est pas qu’une contrainte. C’est un levier pour :
-
Renforcer sa stratégie RSE/ESG à l’international
-
Se préparer à d’autres réglementations similaires (SEC, IFRS Sustainability…)
-
Se positionner comme un acteur responsable sur un marché exigeant
🤝 Hyssop, votre partenaire CSRD… d’où que vous veniez
Chez Hyssop Agency, on accompagne aussi les entreprises non-européennes à comprendre, intégrer et valoriser la CSRD dans leur stratégie ESG.
🔍 Diagnostic de conformité à la CSRD
📊 Évaluation des écarts GRI/ISSB vs ESRS
🧩 Structuration de votre reporting ESG européen
📣 Formation et communication avec vos partenaires européens
🌐 Que vous soyez basé à New York, Séoul ou Dubaï, on parle double matérialité avec vous comme si vous étiez à Lyon.
👉 Contactez Hyssop pour faire de la CSRD un levier d’alignement, pas un casse-tête réglementaire.
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Envie d’en savoir plus sur la CSRD ou d’être accompagné dans votre démarche?
Contactez Hyssop dès aujourd’hui et faisons de votre reporting un moteur de performance durable.
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Un condensé de méthode, d’outils, et surtout d’enthousiasme pour faire de la CSRD une opportunité d’engager l’entreprise et le collectif dans une vraie démarche de transformation.
Écoconception : pourquoi et comment concevoir des produits durables

L’écoconception : penser produit, penser impact
Pilier n°2 de l’économie circulaire… et 1er levier de performance responsable
80 %. C’est la part des impacts environnementaux d’un produit qui se jouent… dès sa conception.Alors autant dire que si l’on veut transformer son modèle, c’est dès la planche à dessin qu’il faut appuyer sur « reset ».
Et c’est là que l’écoconception entre en scène. Elle ne se contente pas de réduire l’empreinte d’un produit : elle optimise sa valeur, tout au long de son cycle de vie. Et au passage, elle ouvre la porte à des innovations durables, à des économies concrètes… et à une meilleure image de marque.
L’écoconception, késako exactement ?
L’écoconception, c’est penser et développer un produit ou un service en intégrant, dès la conception, la réduction de ses impacts environnementaux : matières, fabrication, transport, usage, fin de vie… tout est passé au crible.
Elle mobilise des outils comme :
- L’analyse du cycle de vie (ACV),
- La sélection de matières plus sobres,
- La réduction de l’emballage,
- Ou encore la facilité de réparation et de recyclage.
Objectif : faire mieux avec moins.
Pourquoi ça change tout ?
Parce que les produits conçus sans vision globale sont :
- plus polluants, à chaque étape
- moins faciles à entretenir ou réparer
- souvent sur-emballés, sur-dimensionnés, sous-utilisés
- et beaucoup plus compliqués à valoriser en fin de vie
Résultat : un coût environnemental élevé… et un manque de performance économique à moyen terme.
Cas inspirant : IKEA, l’écoconception comme stratégie d’entreprise
Chez IKEA, l’écoconception n’est pas un bonus. C’est un réflexe.
- En 2020, l’enseigne a intégré plus de 500 000 tonnes de matériaux recyclés dans ses produits.
- Résultat : 400 millions d’euros d’économies sur les matières premières et l’énergie.
- Et une réduction de 15 % de son empreinte carbone.
De la matière à l’emballage, du design à la durabilité, tout est pensé pour boucler la boucle.
Les bonnes questions à se poser
Si vous voulez vous lancer dans l’écoconception, voici quelques questions (qui piquent… mais qui débloquent) :
- Mon produit est-il facile à démonter, réparer, recycler ?
- Peut-on réduire la quantité ou le type de matière utilisée ?
- Comment allonger sa durée de vie (garantie, pièces détachées, SAV…) ?
- Existe-t-il des alternatives biosourcées ou recyclées ?
- L’emballage est-il pertinent, utile, recyclable, réutilisable ?
- Mon produit consomme-t-il beaucoup en phase d’usage (énergie, eau…) ?
💡 Penser impact, c’est aussi penser valeur perçue, simplicité d’usage, et fidélité client.
Ce que l’écoconception vous apporte (au-delà de la planète)
- Réduction des coûts : moins de matière = moins de dépenses
- Innovation produit : penser autrement, c’est souvent innover
- Meilleure image de marque : un produit responsable se vend mieux (et se raconte mieux)
- Conformité réglementaire : anticiper les exigences type AGEC, CSRD, ESPR…
- Avantage concurrentiel : se différencier durablement, tout simplement
👉 Chiffre clé : 80 % de l’impact environnemental se joue à la conception (ADEME). Autant ne pas la rater.
Et concrètement, comment s’y mettre ?
Voici une méthode simple (et circulaire) pour enclencher une démarche d’écoconception :
1. Faites une analyse du cycle de vie (ACV)
Évaluez les impacts à chaque étape : extraction, production, transport, usage, fin de vie.
2. Identifiez les points critiques
Où sont les plus gros impacts ? Quels matériaux, quels procédés, quelle logistique pèsent le plus ?
3. Co-concevez avec vos parties prenantes
Fournisseurs, designers, clients : chacun peut nourrir la réflexion avec des solutions concrètes.
4. Prototypez, testez, ajustez
L’écoconception est un processus itératif. Mieux vaut un produit circulaire à 80 % lancé… qu’un projet parfait dans un tiroir.
Bien conçu, c’est bien parti
L’écoconception n’est pas un gadget vert. C’est un levier stratégique, un outil d’innovation, un révélateur de bon sens.Et si elle est pensée comme telle, elle transforme des produits… en modèles.
🌱 Besoin d’un coup de pouce pour concevoir plus durable ?
Chez Hyssop, on vous accompagne pour :
- Réaliser un diagnostic d’écoconception
- Évaluer les leviers d’optimisation de vos produits
- Prototyper des solutions plus durables
- Former vos équipes R&D, design, marketing
👉 On en parle quand vous voulez
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Biodiversité et chaîne d’approvisionnement : que dit la CSRD ?

Biodiversité et chaîne d’approvisionnement : que dit la CSRD ?
La biodiversité s’invite dans la gestion des chaînes d’approvisionnement.
La CSRD vous demande de cartographier vos impacts pour mieux les transformer.
Pourquoi biodiversité et chaîne d’approvisionnement sont désormais indissociables
Avec la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) et les normes ESRS, les entreprises doivent démontrer leur capacité à mesurer et atténuer leurs impacts sur la biodiversité. Une exigence qui commence bien souvent à l’amont : dans la chaîne d’approvisionnement. Surtout pour les organisations dépendantes de matières premières critiques issues de régions sensibles.
Biodiversité et chaîne d’approvisionnement forment désormais une seule et même équation à résoudre. Et elle commence par la donnée.
L’exemple Michelin : intégrer la biodiversité au cœur du sourcing
Michelin a adopté le Global Biodiversity Score (GBS) pour évaluer l’empreinte de sa chaîne d’approvisionnement en caoutchouc naturel. L’outil lui a permis de :
- Identifier les zones géographiques à fort impact
- Adapter ses pratiques d’achat
- Engager ses fournisseurs dans une démarche de réduction des pressions sur les écosystèmes
Cette approche montre comment une politique d’approvisionnement durable et structurée autour de la biodiversité peut répondre aux exigences de la CSRD tout en renforçant la résilience de l’entreprise.
Comment intégrer la biodiversité dans votre chaîne d’approvisionnement
1. Identifier les zones critiques
L’utilisation d’outils comme le GBS, IBAT ou les bases du WRI permet de localiser les écosystèmes à risque et d’adapter vos priorités d’approvisionnement. Cela offre une vision objective des impacts sur la biodiversité.
2. Adapter vos audits fournisseurs
Les audits traditionnels doivent évoluer pour intégrer :
- L’analyse des habitats affectés
- Les pratiques de culture ou d’extraction
- La présence de certifications environnementales
Une entreprise du secteur bois, par exemple, pourra ajuster ses approvisionnements selon l’origine des forêts exploitées.
Mieux collaborer avec vos fournisseurs pour un impact positif
Une stratégie efficace repose sur la coopération :
- Partage d’outils de collecte de données
- Formation à la gestion des impacts biodiversité
- Co-développement de solutions durables
Impliquer les partenaires tout au long de la chaîne permet une mise en conformité progressive et partagée.
Les bénéfices d’une chaîne d’approvisionnement alignée sur la biodiversité
En intégrant la biodiversité dans la gestion de leur chaîne d’approvisionnement, les entreprises renforcent :
- Leur conformité réglementaire
- Leur capacité à anticiper les risques
- Leur attractivité auprès des investisseurs et des clients
- Leur résilience à long terme
C’est aussi un levier de différenciation sur les marchés exigeants en matière de responsabilité environnementale.
Hyssop Agency vous accompagne sur le terrain… et au-delà
Chez Hyssop, nous accompagnons les entreprises dans l’analyse et l’optimisation de leur chaîne d’approvisionnement sous l’angle biodiversité. Nos experts vous aident à :
- Identifier les zones critiques et les enjeux écologiques associés
- Auditer vos fournisseurs avec des critères intégrant la biodiversité
- Concevoir une stratégie d’approvisionnement durable alignée avec la CSRD
Nous vous aidons à transformer vos engagements en résultats mesurables.
📩 Prêt à aligner biodiversité et chaîne d’approvisionnement ? Parlons-en dès maintenant.
Lancez vous aussi votre roadmap Biodiversité
Nous accompagnons les entreprises à structurer, de façon ambitieuse mais réaliste, l’allègement de leur impact sur la biodiversité, à travers une Roadmap sur-mesureExpertises.
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Responsabilité Élargie du Producteur (REP) : un pilier de l’économie circulaire

La REP, levier (vraiment) clef de l’économie circulaire
Responsabilité du producteur : moteur de l’économie circulaire et du recyclage textile
Un levier réglementaire devenu un véritable outil stratégique pour transformer la production, stimuler l’écoconception, financer le réemploi et valoriser les déchets. Focus sur un pilier méconnu, mais incontournable de la transition.
Et si la solution ne venait pas d’un nouveau produit, mais de la fin de vie de l’ancien ?
Dans une économie circulaire, la responsabilité ne s’arrête pas à la porte de l’usine. Et encore moins au moment de la vente. C’est là qu’intervient la REP — ou Responsabilité Élargie du Producteur — un mécanisme aussi simple qu’efficace : si vous mettez un produit sur le marché, vous êtes aussi responsable de sa seconde vie… voire de sa fin de vie.
La REP, c’est quoi exactement ?
Créée en France dès les années 90 et renforcée par la loi AGEC, la REP impose à tout metteur en marché (fabricants, distributeurs, marques…) de prendre en charge la gestion des déchets issus des produits qu’ils commercialisent.
Comment ? En adhérant à une filière REP via un éco-organisme agréé, et en versant une éco-contribution proportionnelle au volume mis sur le marché et à la complexité de traitement en fin de vie.
Objectif : financer le tri, le recyclage, la sensibilisation, l’éco-conception et le développement de solutions circulaires.
En pratique, ça donne quoi ?
La France compte déjà 18 filières REP (piles, meubles, EEE, textiles, etc.), et en comptera 23 d’ici 2025.
🧴 Emballages
🎧 Électronique
👕 Textiles
🚗 Pneumatiques
🚬 Déchets de tabac
⚓ Bateaux de plaisance
📦 Emballages professionnels
Chaque secteur dispose d’un éco-organisme dédié, chargé d’accompagner les entreprises et de piloter les objectifs de collecte et de recyclage.
Zoom sur Refashion, la REP textile qui tisse des boucles vertueuses
Refashion est l’éco-organisme de la filière Textiles, Linge de maison et Chaussures (TLC). Sa mission : accompagner les entreprises du secteur à réduire leur impact environnemental tout au long du cycle de vie de leurs produits.
Ce que Refashion met en œuvre :
- Bonus réparation (7 millions € distribués en 1 an)
- Éco-modulations incitatives pour l’écoconception
- Soutien au tri et à la collecte
- Investissements en R&D pour le recyclage textile
- Campagnes de sensibilisation citoyenne autour des 4R : Réduire, Réparer, Réutiliser, Recycler
Chiffre clé : en 2023, plus d’un million d’actes de réparation textile ont été réalisés sous l’effet du Bonus Réparation.
Pourquoi c’est un levier stratégique (et pas juste une case à cocher)
- ✅ Réduction des coûts de gestion de fin de vie
- ♻️ Mise en conformité réglementaire anticipée
- 🌍 Renforcement de la crédibilité RSE
- 💬 Narration engagée autour d’une économie responsable
- 🛠 Innovation produit stimulée par les primes d’écoconception
La REP devient ainsi un vrai outil d’alignement entre stratégie produit, réglementation, attentes clients et durabilité.
Ce que vous jetez aujourd’hui, c’est peut-être ce qui vous fera avancer demain
La REP, c’est l’art de penser l’impact jusqu’au bout. Bien plus qu’une obligation, c’est un moyen de repenser sa production, sa chaîne de valeur et son storytelling d’engagement. Et d’en faire une source de différenciation positive.
🌿 Envie de transformer vos obligations REP en moteur de circularité et de communication ?
Chez Hyssop, on vous aide à clarifier votre rôle, valoriser vos actions et accompagner votre mise en conformité (sans vous prendre les fils… textiles).
👉 On tisse ensemble votre stratégie circulaire ?
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Empreinte écologique : comprendre, réduire, agir

Empreinte écologique : Les français consomment comme… 3 !
Une planète ne suffit plus, il est temps d’agir.
Le Jour du dépassement marque chaque année le moment où l’humanité a consommé toutes les ressources que la planète peut renouveler. Alors que la biodiversité s’effondre, il est temps de relever les manches pour réinventer notre empreinte écologique, en impliquant entreprises, états et citoyens dans cette mission cruciale !
1. Empreinte écologique, biocapacité : décryptons le jargon pour agir !
- L’Empreinte écologique mesure (en hectares) et compare ce que nous puisons dans la nature avec la capacité de la nature à se régénérer. Cela inclut les terres agricoles, les pâturages, les zones forestières, les zones de pêche et les surfaces urbanisées.
En gros : nos consommations empêchent-elles la biodiversité de se régénérer ? Puise-t-on trop dans ses ressources, au point de mettre en danger ses productions futures ? Et bien sans surprise : la réponse est oui.
L’alimentation est la principale cause de cette empreinte écologique (30%), suivi par le logement (22%) et les services (19%). Les marchandises et la mobilité (15% chacun) complètent le camembert.
- La biocapacité, quant à elle, est la capacité des écosystèmes à nous fournir tout ça… et là aussi, le compte n’y est pas. En moyenne, on consomme 1,7 planète Terre par an. En France ? Presque 3 Terres !
Elle est différente pour chaque pays, mais lors du calcul du Jour du dépassement, l’empreinte écologique de chaque pays est comparée à la biocapacité moyenne mondiale (1,6Ha).
👉 Chaque Français utilise en moyenne 4,5 hectares de ressources, soit bien au-dessus des 1,6 hectares disponibles par habitant au niveau mondial .
2. Jour du dépassement : une course effrénée vers le mur
C’est quoi ? Ce fameux « Earth Overshoot Day » symbolise le jour où l’humanité a vidé son « compte nature » annuel. En 2024, il est tombé le 1 août. Et chez nous ? Dès le 7 mai. Oui, en plein printemps, on avait déjà grillé nos ressources .
Petit match écolo :
- France : Dépassement le 7 mai.
- États-Unis : Le 14 mars, dans le peloton de tête. Si tout le monde faisait comme eux, il faudrait 5,1 planètes.
- Qatar : Le 11 février, les tristes champions, c’est eux. Si tout le monde faisait comme eux… il vaut mieux ne pas imaginer…
- L’Inde (et une cinquantaine d’autres) : Ne sont pas concernés et sont encore dans le vert à la fin de l’année. Si tout le monde faisait comme eux, la Terre se régénérerait tranquillement.
3. Entreprises : Des leviers d’action indispensables
À vos marques, prêts… transformez-vous ! Les entreprises, grandes consommatrices de ressources naturelles, sont à la croisée des chemins. Leur responsabilité est immense, mais leur potentiel pour renverser la vapeur l’est tout autant.
- Repenser les chaînes d’approvisionnement : Fini l’épuisement des sols et la déforestation pour des produits comme le soja ou l’huile de palme. Des approvisionnements locaux, respectueux des écosystèmes, permettent de limiter l’empreinte écologique tout en renforçant les territoires.
- Innover dans les produits et services : L’éco-conception, qui privilégie les matériaux durables et les cycles courts, est une tendance clé pour réduire les déchets. Exemple ? Des emballages biodégradables ou réutilisables, comme le propose de plus en plus l’industrie cosmétique.
- Collaborer avec des ONG et des experts locaux : Restaurer les écosystèmes n’est pas qu’un acte philanthropique, c’est un investissement d’avenir. Une biodiversité en bonne santé garantit des matières premières de qualité et des services écosystémiques cruciaux (pollinisation, qualité des sols).
Enfin, il est crucial de se rappeler que les consommateurs, vos salariés et vos investisseurs demandent de la transparence. Un engagement clair et mesurable renforce votre crédibilité et votre compétitivité.
👉 Plus de 50 % du PIB mondial dépend directement des services écosystémiques. Miser sur la biodiversité, c’est investir dans la pérennité économique .
4. France vs le reste du monde : Que fait-on ?
La France, un paradoxe en marche :
- Avec sa richesse écologique, l’Hexagone est une star de la biodiversité. En effet, à elle seule (et avec la grande aide des territoires d’Outre-Mer), la France héberge 10% de la biodiversité mondiale, Avec près de 20 000 espèces endémiques présentes sur ses territoires.
- Pourtant, elle fait partie des mauvais élèves, ses habitudes de consommation sont de 4,5 hectares par habitant et par an, soit une empreinte écologique 3 fois supérieure à notre biocapacité (1,6 hectare).
5. Solutions pour une planète qui respire
Si le constat est alarmant, les solutions sont à portée de main. Et elles profitent à tous :
- Alimentation : Réduire les pertes alimentaires (30 % des aliments produits finissent à la poubelle) et consommer local.
- Énergies : Passer massivement aux énergies renouvelables tout en protégeant les écosystèmes.
- Actions collectives : Coopérer entre nations, entreprises et citoyens pour des plans ambitieux à 2030.
Vers un nouveau modèle
Le Jour du dépassement nous rappelle que nos choix actuels déterminent l’avenir. Des entreprises innovantes, des citoyens engagés et des gouvernements visionnaires peuvent changer la donne. Et si 2025 devenait l’année où, ensemble, nous décidons d’offrir un souffle nouveau à la biodiversité et à notre planète ?
À vous de jouer : consommez moins mais mieux, soutenez des initiatives responsables, et exigez des comptes à vos collaborateurs. L’avenir se construit aujourd’hui, et chacun a sa pierre à apporter au grand édifice de cette transition. 🌍
Hyssop, à vos côtés pour repenser votre empreinte écologique
Cabinet de conseil en RSE, Hyssop accompagne les entreprises dans la réduction concrète de leur impact environnemental. Diagnostic d’empreinte écologique, stratégie climat, achats responsables, mobilisation interne… nous vous aidons à transformer les contraintes écologiques en leviers de performance et d’innovation.
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Lancez vous aussi votre roadmap Biodiversité
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CSRD : le rôle clé des directions générales dans la gouvernance durable

CSRD : le rôle clé des directions générales dans la gouvernance durable
Leadership, gouvernance, transformation : pourquoi la CSRD impose un nouveau cap stratégique aux plus hautes instances.
La CSRD, c’est l’heure du grand ménage pour les entreprises : finies les approximations, adieu le greenwashing. Place à la rigueur, à la transparence… et à une gouvernance durable bien assumée.
Mais pour que cette transformation dépasse la case « obligation », il faut un cap clair, une impulsion forte — celle des directions générales. Intégrer la CSRD, ce n’est pas juste une histoire de conformité, c’est repenser la gouvernance et mobiliser l’ensemble de l’organisation.
Alors, pourquoi (et comment) les DG doivent-elles prendre le leadership ? Décryptage.
Un signal fort : la direction générale en première ligne
Avec la CSRD, la durabilité ne se limite plus à des discours.
Elle impose un reporting extra-financier aussi rigoureux qu’un bilan comptable.
Résultat : 67 % des entreprises placent leur direction générale à la tête du chantier CSRD.
Cette implication envoie un message fort : la CSRD n’est pas une tâche administrative, c’est un projet stratégique d’entreprise.
Pour réussir, les DG doivent :
- Donner un cap stratégique clair.
- Allouer des ressources (humaines, techniques, financières).
- Aligner tous les départements : RSE, finance, IT, RH, juridique, etc.
Le rôle de la direction ? Créer une vision, lever les freins et embarquer l’ensemble de l’organisation dans cette transformation ESG.
Une mobilisation transversale pour réussir la CSRD
La CSRD ne concerne pas uniquement la RSE. Elle exige une coordination transversale orchestrée par la direction générale.
Aujourd’hui, 40 % des entreprises mobilisent l’équivalent d’un à deux temps plein pour piloter le projet.
Les leviers à activer :
- Aligner la RSE et la finance : pour fiabiliser les données et structurer les indicateurs ESG.
- Impliquer les opérationnels et l’IT : collecte, traitement, automatisation des flux.
- Créer un comité de pilotage CSRD dirigé par la DG : pour suivre, ajuster et décloisonner.
🎯 Exemple : Chez Orange, la DG a mutualisé les systèmes RSE et financiers, garantissant une meilleure cohérence des données — preuve qu’un reporting intelligent peut aussi générer des synergies internes puissantes.
Des outils et ressources à la hauteur des enjeux ESG
84 % des entreprises estiment que leurs outils actuels sont insuffisants face aux exigences de la CSRD.
Pourquoi ? Parce que la gestion des données ESG est dense, dispersée, technique.
La direction générale doit :
- Investir dans des solutions digitales robustes (collecte, visualisation, auditabilité).
- Former les équipes à ces nouveaux outils.
- Assurer l’interopérabilité entre RSE, finance et IT.
💡 Une architecture bien pensée évite les doublons, limite les erreurs et valorise la donnée comme actif stratégique.
Les 5 clés pour un leadership CSRD réussi
Pour transformer cette obligation en levier, les DG doivent activer ces 5 piliers :
- Fixer une vision claire et ambitieuse
Faire de la CSRD un moteur stratégique, pas un simple reporting. - Créer une gouvernance dédiée
Un comité de pilotage transversal, incarné par la direction. - Allouer les ressources nécessaires
Outils, compétences, temps : tout compte. - Former et embarquer les collaborateurs
Une culture ESG solide passe par la pédagogie et l’engagement. - Célébrer les réussites
Valoriser les progrès, maintenir la dynamique, partager les résultats.
DG, prenez le cap d’un futur durable
La CSRD bouscule les habitudes, mais offre aussi une formidable opportunité de transformation.
Les DG ont la capacité de structurer un modèle de gouvernance aligné avec les enjeux ESG, résilient, et créateur de valeur.
📌 67 % des entreprises ont déjà placé leur direction générale au cœur du projet. Et vous ?
Le conseil stratégique pour les DG qui veulent avancer
Chez Hyssop, on vous accompagne pour faire de la CSRD un levier stratégique piloté par votre direction générale.
Notre approche : sérieuse, sur mesure, et sans jargon.
🔧 Ce que l’on fait avec vous :
- Diagnostic de gouvernance durable
- Structuration des comités de pilotage
- Traduction des normes ESRS en feuille de route claire
- Formation de vos équipes dirigeantes
- Refonte des outils de reporting et gestion de la donnée ESG
🎯 hyssop.agency – Vous pilotez, on clarifie. Ensemble, on transforme.
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Économie circulaire : définition et 7 piliers pour les entreprises

L’économie circulaire : en vrai, c’est quoi ?
Moins de gaspillage, plus de bon sens (et de valeur)
« On ne jette plus, on réinvente. » L’économie circulaire, ce n’est pas juste une boucle, c’est une révolution dans notre manière de produire, de consommer… et de penser l’entreprise.Face à l’épuisement des ressources, à l’urgence climatique et aux attentes des consommateurs, il devient urgent de sortir du vieux modèle “extraire – produire – consommer – jeter”. Et ça tombe bien : l’économie circulaire est là pour le remplacer. Mais concrètement, c’est quoi ? Et pourquoi devriez-vous vous y mettre (si ce n’est pas déjà fait) ?
L’économie circulaire, définition simple pour esprit affûté
L’économie circulaire est un modèle économique qui vise à produire durablement dans les limites planétaires. Elle prend en compte toutes les interactions entre ressources, entreprises, environnement et consommateurs, et cherche à optimiser leur impact tout au long du cycle de vie des produits ou services.
Objectif : Réduire l’usage des ressources, éviter le gaspillage, allonger la durée de vie des produits… tout en maintenant (voire en augmentant) la valeur économique.
💡 C’est un modèle en boucle, où les déchets deviennent ressources, où les usages remplacent la possession, où les produits sont pensés pour durer (et non pour être remplacés).
Pourquoi l’économie circulaire est plus qu’une bonne idée
Chiffres à méditer (et à activer) :
- -70 % d’émissions de gaz à effet de serre grâce à l’économie circulaire, si elle est pleinement mise en œuvre (Fondation Ellen MacArthur)
- 4 500 milliards de dollars de valeur économique possible d’ici 2030 (OCDE)
- 500 000 emplois créés en France d’ici 2030 dans le secteur du réemploi et de la réparation (ADEME)
- … mais aussi un recul de la circularité mondiale : seulement 7,2 % en 2023, contre 9,1 % en 2018 (Circularity Gap)
Autrement dit : on sait que ça fonctionne, mais il y a encore beaucoup à faire.
Les 7 piliers de l’économie circulaire (et on va les explorer ensemble)
L’économie circulaire ne se limite pas au recyclage. Elle repose sur 7 piliers complémentaires, qui interviennent à toutes les étapes du cycle de vie d’un produit ou service :
- Approvisionnement durable
→ Choisir des matières premières avec un impact environnemental et social réduit. - Écoconception
→ Réduire l’impact d’un produit dès sa conception, sur tout son cycle de vie. - Écologie industrielle et territoriale
→ Mutualiser les ressources, infrastructures et déchets à l’échelle d’un territoire. - Économie de la fonctionnalité
→ Vendre un usage plutôt qu’un objet (location, abonnement, service…). - Consommation responsable
→ Inciter à des pratiques d’achat et d’utilisation plus durables et sobres. - Allongement de la durée d’usage
→ Réparation, seconde main, reconditionnement, don… tout est bon pour faire durer. - Recyclage
→ Valoriser les déchets en matières premières secondaires pour boucler la boucle.
🔜 Spoiler alert : chaque pilier fera l’objet d’un article dédié, avec des exemples inspirants, des questions à se poser, et des leviers concrets à activer dans votre entreprise.
L’économie circulaire : pour qui, pourquoi, comment ?
Ce modèle s’adresse à toutes les entreprises, qu’elles soient dans l’industrie, le service, la mode, l’alimentaire ou l’électronique. Et il peut transformer :
- Vos produits (plus durables, mieux conçus, plus désirables)
- Vos process (plus efficients, plus sobres)
- Votre relation client (plus engageante, plus responsable)
- Et surtout… votre modèle économique
👉 Et si vous commenciez à vous poser les bonnes questions ?
- Quels sont les points de friction ou de gaspillage dans mon modèle actuel ?
- Qu’est-ce qui pourrait être mutualisé, réparé, loué ou repensé ?
- Qui, dans mon écosystème, pourrait m’aider à faire mieux avec moins ?
La circularité, c’est pas du recyclage… c’est une stratégie
L’économie circulaire n’est pas une lubie verte ou un gadget de RSE.
C’est un levier stratégique pour bâtir des entreprises plus résilientes, plus efficientes, plus alignées avec les attentes sociétales et réglementaires. Et accessoirement, plus crédibles auprès de leurs clients et partenaires.
Alors… on tourne en rond ? Oui, mais dans le bon sens 🔄
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Chez Hyssop, on vous accompagne pour passer de l’idée à l’action :
- Diagnostic de circularité
- Définition de stratégie durable
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Un condensé de bases pour commencer, méthodologie, actions concrètes et faciles à activer, des témoignages d’acteurs précurseurs pour que notre monde tourne plus rond.
Comment les pollutions détruisent la biodiversité – et comment agir

De l’air aux océans : comment les pollutions détruisent les écosystèmes
Les pollutions, menaces invisibles, impacts bien réels sur la biodiversité.
Les pollutions, invisibles mais omniprésentes, constituent une menace majeure pour la biodiversité. Qu’elles soient chimiques, plastiques ou atmosphériques, elles fragilisent les écosystèmes, perturbent les espèces et impactent notre santé. Face à cette urgence, agir devient impératif pour préserver la nature.
Les différentes formes de pollution et leurs impacts sur la biodiversité
La pollution chimique : le venin invisible
Origine : Substances chimiques issues de l’agriculture (pesticides, herbicides, engrais), des industries (métaux lourds, solvants) et des ménages (produits d’entretien, médicaments).
Impacts :
- Contamination des sols et des eaux : Les pesticides affectent les invertébrés du sol, les pollinisateurs comme les abeilles et les organismes aquatiques. La moitié des sols agricoles européens sont contaminés.
- Bioaccumulation et bioamplification : Les métaux lourds comme le mercure s’accumulent dans les tissus des poissons, puis dans la chaîne alimentaire. Résultat : une menace directe pour les humains.
- Perturbateurs endocriniens : Ces substances affectent la reproduction et le développement des espèces aquatiques (poissons, amphibiens) et entraînent des malformations.
La pollution plastique : l’envahisseur qui dure
Chaque année, 12 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans.
Impacts :
- Microplastiques : présents dans l’eau et les sols, ils sont absorbés par les poissons et finissent dans nos assiettes.
- Effet d’étranglement : filets de pêche abandonnés, sacs plastiques étranglent mammifères marins, oiseaux et tortues.
- Persistance : Le plastique prend des centaines d’années à se décomposer, contribuant à une pollution chronique.
La pollution atmosphérique : toxique à tous les niveaux
Origine : transports, industries, combustion d’énergies fossiles.
Impacts :
- Acidification des sols et des eaux : Les pluies acides nuisent aux forêts et aux lacs.
- Effet sur les plantes : L’ozone troposphérique altère la photosynthèse.
- Espèces sensibles : lichens et amphibiens disparaissent des zones polluées.
Pollution sonore et lumineuse : quand la nature perd ses repères
Origine : Bruits industriels, transports, éclairage excessif.
Impacts :
- Désorientation des oiseaux migrateurs et tortues marines.
- Stress des mammifères marins perturbés par les sons sous-marins.
La pollution thermique : la chaleur de trop
Origine : Rejets d’eaux chaudes des centrales.
Impacts :
- Réchauffement des cours d’eau, baisse de l’oxygène dissous.
- Espèces comme les saumons en danger.
Conséquences : des écosystèmes fragilisés et une biodiversité menacée
- Perte d’habitats naturels.
- Altération des chaînes alimentaires.
- Réduction de la résilience des écosystèmes.
Des écosystèmes en danger : des exemples concrets
- 7ème continent de plastique : aussi grand que l’Europe.
- Récifs coralliens : 50 % déjà disparus.
- Zones mortes : plus de 700 dans le monde.
Solutions pour limiter les pollutions : des actions urgentes
Agir sur les causes
- Réduction des plastiques à usage unique
- Réglementation des produits chimiques
- Transition vers les énergies renouvelables
Technologie et innovation
- Matériaux biodégradables
- Phytoremédiation
Sensibilisation et engagement
- Implication des entreprises
- Mobilisation citoyenne
Entreprises : Pourquoi agir contre les pollutions ?
- Responsabilité sociétale : 70 % des consommateurs attendent des engagements.
- Avantages compétitifs : anticipation réglementaire.
- Sécurité des approvisionnements : préserver les écosystèmes, c’est préserver les ressources.
Actions recommandées
- Réaliser un Roadmap Biodiversité
- Limiter les rejets et favoriser l’écoconception
- Financer des projets locaux de dépollution
Une opportunité collective pour préserver la biodiversité
Les pollutions, bien qu’invisibles, sont au cœur de l’érosion de la biodiversité. Des solutions existent, mais elles exigent une mobilisation collective. Les entreprises, grâce à leur pouvoir d’innovation et d’action, ont un rôle essentiel à jouer. Ensemble, faisons de la lutte contre les pollutions une opportunité de transition vers un avenir durable.
🌿 Chez Hyssop, nous accompagnons les entreprises dans l’identification et la réduction de leurs pollutions, grâce à une feuille de route biodiversité sur mesure.
Diagnostic, stratégie, formations : contactez-nous pour agir concrètement.
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La surexploitation des ressources : un modèle insoutenable

La surexploitation des ressources : un modèle insoutenable
Quand la nature s’épuise, notre avenir vacille.
Aujourd’hui, la biodiversité est sérieusement mise en péril, et l’une des principales causes est la surexploitation des ressources naturelles. Un terme un peu technique pour décrire un phénomène très simple : nous utilisons les ressources de la Terre plus vite qu’elles ne peuvent se renouveler. Et ça, c’est un problème majeur pour la biodiversité !
Alors, pourquoi ce phénomène est-il si préoccupant, et surtout, que peut-on faire pour y remédier ?
1. Surexploitation des ressources : de quoi parle-t-on exactement ?
La surexploitation des ressources naturelles se produit lorsque l’on utilise des éléments essentiels à la vie — eau, terres, forêts, faune, etc. — plus rapidement qu’ils ne peuvent se régénérer naturellement (Jour du dépassement de la Terre). C’est comme si on retirait sans cesse de l’argent de notre compte en banque, mais sans jamais y faire de dépôt. À long terme, le compte est à sec ! Et pour la biodiversité, cela signifie que des habitats sont détruits, des espèces disparaissent et des écosystèmes entiers sont menacés.
2. Les différentes formes de surexploitation : une menace à plusieurs niveaux
La surexploitation prend de nombreuses formes, et chacune a un impact direct sur la biodiversité :
L’agriculture intensive
Des pesticides, des engrais chimiques, une irrigation massive : ces pratiques favorisent une productivité à court terme, mais elles appauvrissent les sols, polluent les eaux et détruisent les habitats. À long terme, elles créent des terres moins fertiles et une biodiversité affaiblie.
La déforestation
Raser des forêts pour le bois, l’agriculture ou l’urbanisation détruit des habitats essentiels. Aujourd’hui, nous perdons environ 10 millions d’hectares de forêt chaque année, soit l’équivalent de la taille de l’Islande.
La pêche excessive
La pêche industrielle dépasse les capacités de régénération des espèces marines. 34 % des stocks mondiaux sont aujourd’hui surexploités, menaçant les poissons et l’ensemble des écosystèmes marins.
L’exploitation minière
La quête de minerais détruit des paysages, pollue les terres et perturbe les équilibres écologiques.
3. L’impact de la surexploitation sur la biodiversité : un écosystème en déséquilibre
Les effets de la surexploitation sont visibles à tous les niveaux :
- Des habitats détruits : zones humides, récifs coralliens, forêts… Sans habitats sains, la biodiversité ne peut pas survivre.
- Extinction d’espèces : Certaines espèces, comme les grands prédateurs ou poissons surexploités, sont en voie de disparition.
- Perturbation des équilibres écologiques : Nos pratiques affectent toute la chaîne alimentaire. Les écosystèmes deviennent plus vulnérables face au changement climatique.
4. Aux origines de la surexploitation, un système à bout de souffle
Pratiques non durables
L’agriculture, la pêche ou l’extraction minière ne tiennent pas toujours compte des capacités de régénération de la nature.
Absence de régulation stricte
Sans contrôles suffisants, la surexploitation prospère, même là où des lois existent.
Consommation croissante
Notre modèle économique repose encore trop sur la croissance infinie. Mais face aux limites planétaires, il est temps de basculer vers des pratiques durables.
5. Quelles solutions pour renverser la tendance ?
Gestion durable des ressources
Il est possible de combiner exploitation et préservation. Agriculture régénérative, gestion forestière durable, pêche responsable… autant d’alternatives efficaces.
Reforestation et protection des écosystèmes
Créer des aires protégées ou restaurer les milieux naturels est indispensable pour renforcer la résilience écologique.
Sensibilisation et éducation
Changer les mentalités passe par la formation. Entreprises, écoles et citoyens ont un rôle clé pour encourager des modèles de consommation responsables.
Ensemble pour la biodiversité et les ressources naturelles
La surexploitation des ressources naturelles est l’un des principaux moteurs de l’érosion de la biodiversité. Mais des solutions durables existent, à tous les niveaux. En reconsidérant nos modes de production, en adoptant des réglementations fortes, et en favorisant l’éducation à la durabilité, il est encore possible de changer la donne.
🌱 La biodiversité dépend des terres et des océans : protéger ces milieux, c’est préserver notre avenir commun. À nous de jouer !
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CSRD : SET 1, 2, 3… Partez !

CSRD : SET 1, 2, 3… Partez !
Le reporting durable passe à la vitesse supérieure (et c’est tant mieux)
Vous pensiez que la RSE était une affaire de bonnes intentions à raconter autour d’un café ? La CSRD met les pendules à l’heure avec des règles, des chiffres, et une ambition forte. Décryptons ensemble les SET 1, 2 et 3, ces étapes clés qui transformeront le reporting en levier stratégique pour la durabilité.
NB : Certaines dispositions pourraient évoluer avec l’Omnibus.
Alors on garde l’œil ouvert (et l’Excel à jour). 👀
La CSRD, une nouvelle boussole pour les entreprises
Adoptée en 2022 et en vigueur depuis janvier 2023, la CSRD marque une révolution dans le monde de la RSE en uniformisant le reporting durable à l’échelle européenne. Avec un focus sur la double matérialité, elle pousse les entreprises à intégrer es enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) au cœur de leurs stratégies et ainsi à examiner :
- Les impacts de leurs activités sur la société et l’environnement.
- Les risques et opportunités liés à la durabilité qui influencent leur performance financière.
Et pas de passe-droit ici : environ 50 000 entreprises en Europe sont concernées (chiffres qui évoluera probablement avec l’omnibus), contre seulement 11 600 sous la directive précédente. Une transformation progressive mais ambitieuse, qui repose sur trois grandes étapes ou SET.
SET 1, ou les fondations du reporting
Le SET 1, publié en juillet 2023, constitue la première pierre de l’édifice. Il s’adresse aux grandes entreprises (plus de 250 salariés, 40 millions d’euros de chiffre d’affaires, ou 20 millions d’euros de bilan total) et sera applicable dès 2025 pour l’exercice fiscal 2024.
Les normes ESRS incluses : une vue à 360°
- Transversales : ESRS 1 et 2 définissent les cadres et données générales à fournir.
- Environnementales : de la réduction des émissions (E1) à la gestion de la biodiversité (E4).
- Sociales : conditions de travail, diversité, impact sur les communautés locales.
- Gouvernance : gouvernance d’entreprise, éthique, gestion des risques.
Avec le SET 1, l’Union européenne met la barre haut en demandant aux entreprises de jouer cartes sur table, non seulement sur leur impact environnemental, mais aussi sur leur capacité à naviguer dans un monde où durabilité rime avec compétitivité.
SET 2 et la simplification et proportionnalité pour les PME et filiales
Le SET 2, prévu pour 2027 (exercice 2026), adapte les exigences pour les PME cotées, les filiales, et certains groupes spécifiques. L’idée est de leur offrir une approche allégée mais cohérente avec les principes de la CSRD.
Les points clés à retenir :
- Proportionnalité avant tout : des normes simplifiées adaptées aux capacités des PME.
- Reporting consolidé : les filiales peuvent se référer aux données de leur maison mère.
- Flexibilité : un report optionnel jusqu’en 2028 est possible pour les PME.
Le SET 2 est un tremplin pour les petites structures qui, même si elles ne sont pas encore sur le podium de la durabilité, peuvent se lancer dans la course en douceur.
SET 3, les spécificités sectorielles
Prévu à partir de 2025-2026, le SET 3 introduira des normes sectorielles pour répondre aux besoins spécifiques des secteurs à fort impact : énergie, transport, agriculture, etc. Un pas vers une personnalisation du reporting durable qui vise à refléter les réalités et les enjeux propres à chaque industrie.
Ce qu’on peut en attendre :
- Des exigences adaptées à des secteurs comme la finance ou le numérique.
- Une mise à jour continue pour intégrer les nouveaux défis, comme la finance durable.
Avec le SET 3, l’Union européenne souhaite ne rien laisser au hasard.
Pourquoi s’emparer de la CSRD dès maintenant ?
Si la CSRD peut donner des sueurs froides à certains dirigeants, elle est avant tout une opportunité stratégique pour
-
- Renforcer sa crédibilité : un reporting transparent et fiable attire les investisseurs, rassure les partenaires et booste la réputation de votre entreprise.
- Mieux gérer ses risques : l’analyse de double matérialité permet d’identifier les enjeux prioritaires et d’éviter de disperser ses ressources sur des actions peu impactantes.
- Un mobilisation interne : c’est l’occasion de mobiliser l’ensemble des collaborateurs et de les pousser à agir dans leur périmètre de compétences.
- Des progrès mesurables en fixant des objectifs clairs et en suivant les avancées pour motiver ses équipes.
Comment réussir sa CSRD ?
Pour transformer l’obligation en atout, structurez votre démarche :
-
- Former ses équipes : des opérationnels au COMEX, il faudra embarquer tout l’équipage !
- Anticiper ses besoins : la collecte de données, souvent fastidieuse, nécessite des processus solides.
- Mettre en place un pilotage en créant un comité dédié au suivi et à l’ajustement des actions menées.
- Préparer l’audit : il est obligatoire et garantit la fiabilité des informations collectées.
Il faut se rappeler que la CSRD n’est pas une fin en soi mais plutôt le début d’un chemin vers une performance durable et pérenne des entreprises.
La CSRD, un levier pour réinventer sa stratégie d’entreprise
Les SET 1, 2 et 3 de la CSRD redéfinissent les règles du jeu en obligeant les entreprises à mesurer, comprendre et agir sur leurs impacts ESG et sur ce qui les impacte. Ce reporting de durabilité peut donc vite être transformé en outil stratégique si l’on arrête de voir la CSRD comme une contrainte.
Chez Hyssop, on la voit comme une opportunité d’engager ses équipes, de créer de la valeur et de prendre part à la transition durable. Car oui, avec la CSRD, l’Europe a fait un pari ambitieux : celui de rendre le développement durable incontournable.
📍 Les SET vous montrent la voie. À vous de transformer le reporting en moteur d’action.
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Un condensé de méthode, d’outils, et surtout d’enthousiasme pour faire de la CSRD une opportunité d’engager l’entreprise et le collectif dans une vraie démarche de transformation.
CSRD : un atout stratégique pour les entreprises

CSRD : un atout stratégique pour les entreprises
Loin d’être une simple directive, la CSRD est un outil stratégique pour transformer durablement votre entreprise.
Avec la CSRD, l’Europe impose aux entreprises une réflexion stratégique autour de leur impact durable. Mais loin d’être un simple exercice de conformité, elle ouvre la voie à des bénéfices concrets : compétitivité renforcée, innovation, mobilisation des équipes et anticipation des risques. Décryptage.
La RSE : Moteur de performance globale
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ne se limite plus à un supplément d’âme ou à un argument marketing. C’est aujourd’hui un levier stratégique de performance :
- Compétitivité accrue : des pratiques durables séduisent les investisseurs et fidélisent les consommateurs, toujours plus exigeants.
- Mobilisation interne : les collaborateurs s’alignent plus facilement sur une vision porteuse de sens.
- Innovation stimulée : les défis environnementaux et sociaux obligent les entreprises à innover, revisitant leurs produits et process.
La CSRD structure ces ambitions et les amplifie grâce à un cadre de reporting rigoureux.
Ce n’est pas qu’une directive : c’est un accélérateur de résultats concrets.
Compétitivité et confiance des investisseurs renforcées
La CSRD donne aux entreprises un atout majeur pour se démarquer dans un monde où la durabilité devient un critère de choix clé. Comment ? Grâce à :
- Des données comparables : en harmonisant les référentiels ESG, elle offre aux entreprises une base solide pour se positionner clairement sur leur impact.
- Une transparence accrue : les rapports certifiés deviennent des gages de fiabilité, inspirant confiance aux investisseurs, partenaires et clients.
Exemple : une entreprise qui prouve son engagement via des indicateurs ESG crédibles pourra attirer des capitaux à des conditions avantageuses, car les investisseurs valorisent désormais les entreprises prêtes pour une économie bas-carbone.
Analyse des risques et priorisation stratégique
Le principe de double matérialité, clé de la CSRD, est une méthode puissante pour identifier les enjeux prioritaires :
- Matérialité d’impact : comment l’entreprise affecte son écosystème (environnement, société).
- Matérialité financière : comment ces enjeux impactent les résultats économiques.
Avec cette approche, les entreprises :
- Priorisent leurs ressources sur les actions à fort impact.
- Anticipent les risques ESG, comme les pénuries de matières premières ou les réglementations strictes.
- Transforment les défis en opportunités, en adaptant leurs modèles d’affaires pour rester compétitives.
Innovation et engagement collectif : les nouveaux moteurs du changement
La CSRD ne concerne pas seulement les dirigeants. Elle mobilise l’ensemble des collaborateurs, les invitant à repenser leurs pratiques. Les avantages sont multiples :
- Innover en équipe : chaque métier est challengé pour intégrer des solutions durables.
- Favoriser l’amélioration continue : la mesure régulière des progrès, même modestes, nourrit la motivation interne.
- Renforcer la culture d’entreprise : s’unir autour d’une vision durable limite le turnover et renforce l’engagement.
Astuce : communiquer sur les premières victoires, même petites, agit comme un moteur puissant. Comme on dit, “petites victoires, grands effets”.
Orienter les financements pour accélérer la transformation
Avec la CSRD, les budgets alloués à la RSE ne sont plus perçus comme une contrainte. Ils deviennent des investissements stratégiques. Pourquoi ?
- Des financements mieux ciblés : l’analyse de double matérialité aide à allouer les ressources sur les actions à fort impact.
- Subventions et aides renforcées : les entreprises conformes accèdent plus facilement à des dispositifs publics favorisant leur transition.
Concrètement : en investissant intelligemment, les entreprises accélèrent leur transformation durable et renforcent leur résilience.
Transparence : une arme de différenciation
À l’heure où greenwashing et méfiance vont bon train, la CSRD impose un standard clair :
- Des données auditées et fiables : elles inspirent confiance à toutes les parties prenantes.
- Un storytelling crédible : on passe du “greenwashing” au “story-proving”, où chaque affirmation est soutenue par des preuves concrètes.
Résultat : une transparence qui ne se contente pas de rassurer, mais qui différencie clairement les entreprises engagées sur un marché de plus en plus exigeant.
Pourquoi la CSRD est une opportunité stratégique
Si elle peut sembler contraignante, la CSRD est en réalité une chance unique pour les entreprises. Elle permet de :
- Renforcer la compétitivité en se différenciant.
- Identifier et gérer les priorités stratégiques grâce à l’analyse des risques.
- Mobiliser les équipes autour d’un projet porteur de sens.
- Optimiser les budgets en orientant les investissements sur des actions à fort impact.
- Inspirer confiance grâce à des rapports transparents et fiables.
La CSRD, moteur de transformation durable
Se conformer à la CSRD, ce n’est pas simplement cocher des cases. C’est bâtir un futur durable, solide et compétitif. En structurant leurs démarches ESG, les entreprises ne font pas que répondre à une obligation : elles créent de la valeur, innovent et s’assurent un avantage stratégique durable. Et si la vraie transformation commençait ici ?
Chez Hyssop, nous vous accompagnons pour faire de la CSRD un levier de progrès et non une contrainte.
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Espèces exotiques envahissantes : comprendre les risques et agir pour préserver la biodiversité

Espèces exotiques envahissantes : comprendre les risques et agir pour préserver la biodiversité
Elles voyagent clandestinement, s’installent sans prévenir et s’imposent au détriment de la biodiversité locale. Les espèces exotiques envahissantes (EEE) sont devenues un fléau mondial, silencieux mais dévastateur. Décryptage d’une problématique urgente et des solutions pour préserver la biodiversité.
Les espèces exotiques envahissantes : de quoi parle-t-on ?
Définition : une espèce exotique est une espèce animale, végétale ou microbienne introduite hors de son habitat naturel. Lorsqu’elle parvient à s’implanter et à proliférer au détriment des espèces locales, elle est qualifiée d’« envahissante ».
Un problème en pleine expansion : aujourd’hui, plus de 37 000 espèces exotiques ont été introduites dans le monde entier. Le phénomène s’accélère, soutenu par la mondialisation et l’augmentation des échanges commerciaux.
Un déséquilibre naturel : dans leur nouvel environnement, ces espèces ne rencontrent souvent pas de prédateurs ou de maladies pour réguler leur population, ce qui les rend particulièrement menaçantes.
👉 Un facteur clé de l’érosion de la biodiversité : les EEE sont responsables d’un facteur important dans 60 % des extinctions mondiales.
Quelques exemples concrets
- En Europe : le frelon asiatique, introduit accidentellement, est un prédateur redoutable pour les abeilles locales, essentielles à la pollinisation.
- En Afrique : la jacinthe d’eau bloque les cours d’eau, privant la faune aquatique d’oxygène et réduisant l’accès à l’eau.
- Dans les îles du Pacifique : les rats introduits par les navires européens dévorent les œufs d’oiseaux endémiques, menaçant leur survie.
- Dans le sud de la France : le mimosa est introduit pour son attrait ornemental, il envahit aujourd’hui les milieux naturels méditerranéens, étouffant la flore locale et perturbant les écosystèmes forestiers.
Des écosystèmes au tapis : l’impact des EEE
Écologiques
Modification des habitats : les plantes invasives transforment les paysages en supprimant les espèces locales.
Effet domino : perturbation des chaînes alimentaires et fonctions écosystémiques (pollinisation, contrôle des parasites).
Économiques
En 2019, le coût économique annuel des EEE atteignait 423 milliards de dollars. Ce coût quadruple tous les 10 ans : pertes agricoles, dégâts aux infrastructures, efforts de contrôle.
Sanitaires
Le moustique tigre, vecteur de la dengue et du chikungunya, est une EEE désormais installée dans plusieurs régions du monde.
Qualité de vie
Dans 85 % des cas, les EEE ont un impact négatif sur les biens matériels, la santé ou les écosystèmes naturels.
Une mondialisation en pleine nature
Commerce maritime : les eaux de ballast et les coques des navires transportent des espèces.
Échanges horticoles : introduction de plantes sans contrôle.
Changements climatiques : les espèces venues de climats tropicaux s’installent plus facilement.
Manque de régulation : les contrôles aux frontières sont encore trop faibles.
Un problème global, des solutions locales
Agir en amont
- Contrôle aux frontières : Renforcer les inspections douanières.
- Sensibilisation : Éduquer le public aux risques des EEE.
Détection rapide
- Programmes de surveillance et d’alerte précoce sur les territoires.
Intervention active
- Méthodes mécaniques : Arrachage, capture, éradication ciblée.
- Contrôle biologique : Introduction de prédateurs naturels contrôlés.
Collaborations internationales
- Le cadre Kunming-Montréal pour la biodiversité vise à réduire de 50 % l’impact des EEE d’ici 2030.
Le rôle des entreprises : prévenir et agir
Chaînes d’approvisionnement responsables
- Auditer les produits importés pour éviter les organismes invasifs.
Intégrer les EEE dans la stratégie RSE
- Financer des programmes de lutte, sensibiliser les parties prenantes, soutenir la protection de la biodiversité locale.
Travailler avec les territoires
- Collaborer avec des ONG, des collectivités, des parcs naturels pour restaurer les milieux dégradés.
Exemple inspirant : la Nouvelle-Zélande
Le pays a lancé des campagnes d’éradication massives (rats, opossums…) avec des résultats probants. Mobilisation locale, financements publics et politiques volontaristes ont permis de restaurer la biodiversité.
Agir pour ne pas subir
Les espèces exotiques envahissantes sont une menace majeure pour la biodiversité. Leur gestion peut être complexe, mais elle est essentielle. Gouvernements, entreprises, citoyens : chacun a un rôle à jouer pour contenir leur expansion et préserver l’équilibre des écosystèmes naturels.
👉 Ensemble, luttons contre les EEE pour un futur plus durable.
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Biodiversité et changement climatique : destins liés !

Biodiversité et changement climatique : destins liés !
Le lien entre biodiversité et changement climatique est comme une danse complexe : chaque mouvement influence l’autre. Ces deux enjeux mondiaux ne sont pas des problèmes séparés, mais des facettes d’un même défi. Si nous voulons réussir à atténuer le changement climatique et protéger notre planète, il est impératif de comprendre comment ils interagissent et de mettre en place des solutions basées sur la nature.La bonne nouvelle ? Ensemble, biodiversité et climat peuvent être nos alliées. Avec des actions concrètes, chaque geste compte pour préserver les écosystèmes et construire un futur plus résilient. Alors, comment pouvons-nous agir pour inverser la tendance et bâtir une trajectoire d’adaptation climatique durable ?
1. Le changement climatique : une menace pour la biodiversité
Le changement climatique perturbe gravement nos écosystèmes. L’augmentation des températures et des événements extrêmes (tempêtes, sécheresses…) modifie les habitats naturels, créant un cocktail déstabilisant pour les espèces qui y vivent.
- Températures élevées et habitats perturbés : les espèces qui dépendent de conditions climatiques spécifiques sont les premières à en souffrir. Certains animaux doivent migrer, mais d’autres n’ont pas la chance de pouvoir le faire.
- Perte de biodiversité : les coraux, les forêts tropicales et les zones humides, qui abritent une incroyable richesse d’espèces, sont les plus vulnérables.
👉 Une espèce sur huit est menacée d’extinction à l’échelle mondiale en raison de l’activité humaine et du réchauffement de la planète.
2. La biodiversité : un allié clé dans la lutte contre le changement climatique
La biodiversité n’est pas seulement une victime du réchauffement climatique : elle en est aussi une alliée précieuse. Elle joue un rôle vital pour réguler le climat, capter le carbone et protéger les écosystèmes.
- Les forêts, poumons de la Terre : elles absorbent des quantités massives de CO2, principal gaz à effet de serre.
- Les zones humides, véritables éponges à carbone : mangroves, marais et tourbières sont des solutions basées sur la nature très efficaces.
- Les océans, boucliers contre les tempêtes : les récifs coralliens et herbiers marins sont des ramparts naturels contre les aléas climatiques, tout en abritant une biodiversité essentielle.
3. Une interconnexion puissante : l’impact réciproque du climat et de la biodiversité
Lorsque la biodiversité est en danger, le climat souffre. Et quand le climat se dérègle, la biodiversité en paie le prix. Il est temps de briser ce cercle vicieux.
- Des écosystèmes fragiles qui accélèrent le réchauffement : la déforestation libère d’énormes quantités de carbone. Protéger les forêts, c’est atténuer le changement climatique.
- Des espèces et des écosystèmes interconnectés : la dégradation des forêts et des mangroves diminue leur capacité à séquestrer le carbone et à protéger les écosystèmes.
👉 13 millions d’hectares de forêts sont perdus chaque année, soit 36 terrains de football par minute !
4. Changer de cap : ce que chacun de nous peut faire
Protéger la biodiversité et lutter contre le changement climatique, ce n’est pas une option, c’est une nécessité. Et chacun peut agir.
- Les entreprises : adopter des pratiques écoresponsables, choisir des chaînes d’approvisionnement durables, investir dans la protection des écosystèmes.
- Les gouvernements : intégrer l’adaptation climatique dans les politiques publiques et soutenir les projets de solutions basées sur la nature.
- Les citoyens : consommer local, limiter les déchets, soutenir l’agriculture durable.
5. L’Avenir est vert : des solutions innovantes pour un monde durable
C’est en combinant nos forces que nous pourrons réconcilier climat et biodiversité. Voici quelques leviers d’action :
- Agriculture régénérative : restaurer les sols et séquestrer le carbone tout en préservant la biodiversité.
- Agroforesterie : intégrer les arbres aux cultures pour absorber le CO2 et protéger les sols.
- Économie circulaire : limiter l’usage des ressources, recycler et réduire les déchets.
- Agriculture durable : minimiser les intrants chimiques, préserver les habitats naturels.
Maintenant, agissons !
Biodiversité et changement climatique sont indissociables. Il est grand temps de passer à l’action, ensemble. Protéger la biodiversité, c’est aussi atténuer le changement climatique et renforcer notre résilience collective.
👉 La déforestation représente environ 10 % des émissions mondiales de GES. Protéger nos forêts est donc une priorité absolue.
👉 Ensemble, faisons de la nature une alliée pour le climat.
Pour aller plus loin : consultez les rapports de l’IPCC, de l’IPBES ou du WWF pour découvrir des solutions basées sur la nature concrètes et inspirantes.
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La législation de la biodiversité à l'international

La législation de la biodiversité à l'international
Un monde sous protection : comment les lois défendent la biodiversité au-delà des frontières
La biodiversité n’est pas un sujet optionnel : c’est un enjeu vital. Alors que la dégradation des écosystèmes s’accélère et que plus d’un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction, les gouvernements du monde entier tentent de répondre à cette crise par des cadres législatifs et des engagements internationaux. Qu’il s’agisse de conventions globales ou de lois régionales, ces outils juridiques constituent les piliers d’une réponse collective. Mais sont-ils à la hauteur du défi ?
De l’Union européenne aux Amériques, en passant par l’Asie et l’Afrique, voici un tour d’horizon des mécanismes en place pour préserver ce qui reste de notre patrimoine naturel.
Un pacte mondial pour la vie : les grands cadres internationaux
Il y a trente ans, à Rio de Janeiro, le monde s’est uni pour signer la Convention sur la Diversité Biologique (CDB). Ce traité emblématique, ratifié par 196 pays – à l’exception notable des États-Unis – a posé les bases d’une vision partagée : conserver la biodiversité, utiliser ses ressources de manière durable, et partager équitablement les bénéfices.
- Le Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal (2022) est aujourd’hui le nouvel étendard. Avec ses objectifs ambitieux, comme la restauration de 30 % des écosystèmes terrestres et marins d’ici 2030, il nous rappelle que chaque nation a un rôle clé à jouer.
- La CITES, de son côté, veille depuis 1973 à protéger les espèces menacées du commerce international. Plus de 38 000 espèces figurent sous son aile, évitant ainsi l’exploitation fatale.
- Enfin, la Convention de Ramsar protège les zones humides, ces écosystèmes silencieux mais indispensables à notre survie. Aujourd’hui, 256 millions d’hectares sont préservés grâce à cet engagement global.
Mais malgré ces avancées, un constat demeure : sans volonté politique et moyens financiers suffisants, ces accords resteront des lettres mortes.
L’Union européenne : un bouclier vert pour la biodiversité
La Stratégie pour la biodiversité à l’horizon 2030 est une véritable feuille de route pour un avenir durable, avec des objectifs clairs et contraignants :
- Protéger 30 % des terres et des mers européennes.
- Restaurer 20 % des écosystèmes dégradés.
Pour y parvenir, des initiatives concrètes sont mises en œuvre :
- Le réseau Natura 2000, le plus vaste réseau d’aires protégées au monde, s’étend déjà sur près de 18 % des terres européennes.
- Le récent Règlement sur la restauration de la nature (2023) impose, pour la première fois, des obligations légales aux États membres pour restaurer leurs écosystèmes dégradés.
Mais au-delà de ces grandes ambitions, tout n’est pas tout vert et les États peinent à appliquer leurs engagements.
Au-delà des frontières : des continents engagés
Amériques : des contrastes saisissants
Aux États-Unis, la biodiversité repose sur des lois pionnières comme le Endangered Species Act (1973). Ce texte protège les habitats critiques d’espèces menacées, mais l’absence de ratification de la CDB montre une fracture dans leur engagement global. En Amérique latine, la situation est plus complexe. La biodiversité y est abondante, mais les pressions humaines sont écrasantes. Le Brésil, par exemple, impose à ses propriétaires terriens de préserver 80 % de leurs terres en Amazonie. Pourtant, la déforestation avance inexorablement, mettant en péril l’un des poumons verts de notre planète.
Asie : des leaders et des défis
La Chine, hôte de la COP15, s’affirme comme un champion de la biodiversité. Avec la création de parcs nationaux couvrant 10 % de son territoire et des projets de reforestation massifs, elle montre que des solutions ambitieuses sont possibles. En Inde, la biodiversité se défend à coups de lois : le Wildlife Protection Act (1972) protège les tigres et autres espèces emblématiques, mais le défi reste immense face à la croissance démographique.
Afrique : entre défis et espoirs
Sur le continent africain, la lutte contre le commerce illégal de la faune, comme l’ivoire et les cornes de rhinocéros, reste prioritaire. Pourtant, des initiatives prometteuses émergent, à l’image de la Grande Muraille Verte, un projet monumental visant à restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030.
Des défis globaux pour une réponse commune
Au-delà des cadres régionaux, le combat pour la biodiversité est universel. Climat et biodiversité ne peuvent plus être dissociés, comme l’ont souligné les experts de l’IPBES et du GIEC en 2021. Les solutions basées sur la nature, comme la restauration des forêts ou la protection des zones humides, offrent des réponses aux deux crises.
Mais pour être à la hauteur des enjeux, il faut dépasser les intentions : harmoniser les efforts, mobiliser des financements et engager chaque acteur – citoyens, entreprises et gouvernements – dans ce défi commun.
Un appel à l’action
La biodiversité n’est pas une simple question de conservation. C’est une question de survie. Chaque loi, chaque règlement, chaque initiative est une pierre posée sur l’édifice fragile de notre avenir collectif. Mais ces efforts doivent s’accompagner d’une volonté inébranlable d’agir.
Comme l’a si bien dit Aristote, « la nature ne fait rien en vain ».
Suivons son exemple. Car en protégeant la biodiversité, c’est nous-mêmes que nous sauvons.
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Entreprises et biodiversité : les obligations et opportunités à connaître

Biodiversité et entreprises : les obligations et opportunités à connaître
En France, la protection de la biodiversité ne relève pas uniquement d’une volonté politique ou d’une tendance sociétale : biodiversité et entreprise sont encadrées par une obligation légale. Enraciné dans des principes constitutionnels, soutenu par des lois ambitieuses et enrichi de réglementations européennes et internationales, le cadre juridique français impose aux entreprises de tenir compte de la biodiversité dans leurs activités. Mais au-delà des contraintes, il existe de réelles opportunités pour transformer ces obligations en moteurs d’innovation et de durabilité. Tour d’horizon du cadre légal et des perspectives pour réaligner biodiversité et entreprises.
1. Un socle juridique fondamental
La Charte de l’environnement : une boussole constitutionnelle
Adoptée en 2005, la Charte de l’environnement inscrit dans la Constitution française trois principes majeurs :
- Prévention : anticiper les atteintes graves ou irréversibles à l’environnement.
- Précaution : agir même en cas d’incertitude scientifique pour protéger la biodiversité.
- Pollueur-payeur : obliger les entreprises responsables de dommages écologiques à les compenser ou réparer.
Ces principes influencent directement la législation environnementale et orientent les décisions des autorités publiques, mais aussi les pratiques des entreprises.
Un cadre européen incontournable
L’action française s’inscrit également dans une dynamique européenne, avec le règlement sur la taxonomie verte (2020) : cet outil guide les entreprises pour définir des activités économiques durables, y compris celles qui préservent la biodiversité. Ce cadre pousse les entreprises à évaluer leurs impacts à travers des normes claires et partagées au sein de l’Union européenne.
2. Des lois structurantes en France
Loi pour la reconquête de la biodiversité (2016)
Ce texte phare a introduit plusieurs innovations :
- Création de l’Agence Française pour la Biodiversité (désormais intégrée à l’OFB).
- Reconnaissance du principe de non-régression, empêchant tout recul en matière de protection environnementale.
- Mise en œuvre du Protocole de Nagoya, qui encadre l’utilisation des ressources génétiques et favorise un partage équitable des bénéfices issus de la biodiversité.
Loi Climat et Résilience (2021)
Adoptée pour accélérer la transition écologique, cette loi vise notamment la biodiversité avec des objectifs ambitieux :
- Zéro artificialisation nette d’ici 2050, limitant la consommation d’espaces naturels.
- Renforcement de la séquence Éviter-Réduire-Compenser (ERC) pour les projets d’aménagement.
Code de l’environnement
Ce corpus rassemble l’ensemble des règles régissant la protection des espèces et des habitats. Il impose, entre autres :
- Études d’impact environnemental : tout projet doit inclure un volet spécifique sur la biodiversité.
- Obligations de compensation : les entreprises doivent restaurer les écosystèmes dégradés lorsque des impacts sont inévitables.
- Zones Natura 2000 : des règles strictes encadrent les activités proches de ces aires protégées.
3. Obligations spécifiques pour la biodiversité et les entreprises
Intégrer la biodiversité dans les projets
Avant tout projet d’aménagement ou d’infrastructure, les entreprises doivent :
- Identifier les espèces et habitats potentiellement affectés.
- Appliquer la séquence ERC (Éviter les atteintes lorsque possible ; Réduire les impacts grâce à des mesures spécifiques ; Compenser en recréant des habitats équivalents).
Respecter les zones protégées
Les entreprises opérant dans des zones sensibles, comme les parcs naturels régionaux ou les zones Natura 2000, doivent ajuster leurs pratiques. Par exemple, tout projet nécessitant une dérogation doit démontrer son caractère impératif et son intérêt public majeur.
Reporting extra-financier
Depuis 2017, la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) impose aux grandes entreprises d’inclure des informations sur leurs impacts environnementaux, y compris sur la biodiversité. Dès 2024, la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) élargira ces exigences à davantage d’acteurs économiques, renforçant l’importance d’un reporting structuré et transparent.
4. Outils et accompagnement
Office Français de la Biodiversité (OFB)
L’OFB joue un rôle central en matière de surveillance et d’accompagnement pour réconcilier biodiversité et entreprises : elles peuvent y trouver des ressources pour intégrer la biodiversité dans leurs stratégies et accéder à des outils d’évaluation.
Cadre et labels
Pour valoriser leurs démarches, les entreprises peuvent s’appuyer sur :
- Act4Nature : une initiative collective regroupant entreprises et ONG autour d’engagements ambitieux.
- ISO 14001 : certification intégrant désormais des critères liés à la biodiversité.
- SNB 2030 (Stratégie Nationale pour la Biodiversité) : Ce cadre stratégique invite tous les acteurs à participer à la restauration des écosystèmes et à la préservation des espèces.
5. Des opportunités pour les entreprises
Créer de la valeur
Adopter une stratégie proactive en matière de biodiversité peut renforcer la compétitivité. Les consommateurs, toujours plus sensibles à ces enjeux, privilégient les marques engagées.
Innover pour mieux préserver
Les contraintes légales poussent les entreprises à revoir leurs processus et à innover. Par exemple, l’intégration de la biodiversité dans la chaîne de valeur peut déboucher sur des solutions nouvelles et durables.
Réduire les risques
En respectant les réglementations, les entreprises évitent des sanctions (amendes, suspensions de projets) et améliorent leurs relations avec les parties prenantes locales.
6. Des défis et des perspectives
Malgré les progrès, certains défis demeurent :
- Complexité du cadre légal : les petites et moyennes entreprises (PME) manquent souvent de ressources pour s’y conformer pleinement.
- Manque de sensibilisation : former les équipes reste une priorité pour une prise en compte effective de la biodiversité.
Cependant, des avancées internationales, comme le cadre de Kunming-Montréal adopté lors de la COP15, visent à protéger 30 % des terres et des mers d’ici 2030. Ces initiatives renforcent les obligations nationales et encouragent les entreprises françaises à agir dès maintenant.
Biodiversité et entreprise : obligations, mais aussi opportunités
Pour les entreprises, la biodiversité n’est plus juste un bonus sympa, c’est une responsabilité incontournable. Mais attention, derrière cette obligation se cache une mine d’opportunités ! En allant au-delà des cases réglementaires, elles peuvent transformer ces enjeux en vrais leviers de différenciation. Pratiques respectueuses, innovations green et engagements valorisés : les entreprises françaises ont tout à gagner en jouant collectif avec la nature. 🌿✨
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Où en est la biodiversité aujourd'hui ?

Sixième extinction : où en est la biodiversité aujourd’hui ?
73% des espèces disparues : où en est-on de la diversité des espèces aujourd’hui ?
La diversité des espèces, ce vivier inestimable qui constitue nos écosystèmes et soutient nos sociétés, est aujourd’hui confrontée à des menaces sans précédent. De la majestueuse baleine bleue au plus petit insecte pollinisateur, chaque espèce joue un rôle crucial dans l’équilibre de la planète. Où en sommes-nous face à cette crise grandissante ?
1. Diversité des espèces : le cœur battant de la biodiversité
La diversité des espèces, l’un des trois piliers fondamentaux de la biodiversité, désigne la variété des êtres vivants peuplant notre planète : animaux, végétaux, champignons, micro-organismes. Cette richesse n’est pas seulement une question de quantité, mais aussi de fonction. Chaque espèce contribue à l’équilibre des écosystèmes en occupant un rôle spécifique dans les chaînes alimentaires, la régulation des écosystèmes, ou encore la pollinisation.
- Un chiffre clé : Sur les 8 millions d’espèces estimées sur Terre, près de 1 million sont aujourd’hui menacées d’extinction, principalement à cause des activités humaines.
- Une diversité menacée dans tous les milieux : Que ce soit sur terre, dans les océans ou les eaux douces, la disparition des espèces s’accélère. Par exemple, les amphibiens sont actuellement le groupe le plus menacé, avec 40% de leurs espèces en danger.
2. Une extinction massive en cours
L’histoire de la Terre a connu cinq grandes extinctions massives. La sixième, en cours, est directement liée à l’impact humain. Nos modes de vie et nos activités bouleversent profondément les écosystèmes, provoquant des pertes irréversibles.
- Le rythme des disparitions des espèces est effréné :
- 73 % : C’est la chute moyenne des populations d’animaux sauvages suivies entre 1970 et 2020, selon l’Indice Planète Vivante du WWF.
- Un quart des espèces d’eau douce seraient menaces d’extinction, témoignant de la fragilité des écosystèmes aquatiques.
- Des espèces emblématiques sont en en danger :
- Le tigre, dont il resterait moins de 3 900 individus sauvages, lutte pour sa survie face à la déforestation et au braconnage.
- Les insectes pollinisateurs, essentiels à la production alimentaire, connaissent une chute considérable de leurs populations, avec 30 % d’entre eux déjà disparus en France.
- Les principales causes de l’érosion des espèces :
- Perte d’habitat : La conversion des forêts en terres agricoles ou en zones urbaines détruit leurs habitats naturels.
- Surexploitation des ressources : La pêche, la chasse, et l’exploitation forestière intensives épuisent les populations animales et végétales, fragilisant leurs cycles de reproduction.
- Changement climatique : L’augmentation des températures perturbe les cycles naturels forçant certaines espèces à migrer par exemple, souvent sans succès.
- Pollution et espèces invasives : Les écosystèmes déjà fragilisés subissent l’impact des polluants et la rivalité avec les espèces introduites devenant invasives.
3. Chaque espèce compte
La disparition d’une espèce ne se limite pas à une simple perte esthétique ou symbolique. C’est tout un système qui est menacé, car les espèces interagissent pour maintenir l’équilibre des écosystèmes.
- Des services écosystémiques cruciaux mis à mal :
- Les insectes pollinisateurs assurent la reproduction de 35 % des cultures mondiales, comme les fruits, les légumes et les oléagineux. Leur disparition met en danger notre sécurité alimentaire.
- Les grands carnivores, comme les loups ou les requins, régulent les populations d’herbivores et préservent ainsi la santé des écosystèmes.
- Un enjeu pour la santé humaine :
- La médecine moderne doit beaucoup à la diversité des espèces. Citons la pervenche de Madagascar qui a permis de développer des traitements contre certains cancers.
- Des écosystèmes sains limitent la propagation des maladies zoonotiques en maintenant un équilibre entre les espèces.
- Un effondrement silencieux, mais global : L’affaiblissement des populations animales et végétales entraîne une baisse de la résilience des écosystèmes face aux perturbations climatiques ou aux invasions d’espèces exotiques.
4. Les solutions pour freiner l’hémorragie
Bien que la situation soit critique, il existe des solutions pour enrayer le déclin de la diversité des espèces. Ces mesures nécessitent des engagements globaux, mais également des actions locales concrètes.
- Élargir et renforcer les aires protégées : Aujourd’hui, 16 % des terres et 8 % des océans sont protégés. L’objectif est de porter ces chiffres à 30 % d’ici 2030. Mais la protection doit être accompagnée d’une gestion efficace et d’une implication des communautés locales.
- Adopter des pratiques durables :
- Dans l’agriculture en réduisant l’usage des pesticides et en faisant la promotion d’une agriculture biologique et/ou régénérative pour préserver les habitats naturels.
- Dans la pêche en luttant contre la surpêche. Cela implique de favorise des pratiques durables et de créer des zones de reproduction protégées.
- Réduire la pollution et la production de déchets : la lutte contre les plastiques et les produits chimiques toxiques est essentielle pour préserver les espèces marines et terrestres.
- Encourager les initiatives basées sur la nature : restaurer les écosystèmes, comme les forêts ou les mangroves, permet de soutenir les populations d’espèces tout en atténuant les effets du changement climatique.
5. Inspirons-nous des succès
Malgré les défis, plusieurs initiatives démontrent qu’il est possible de protéger la diversité des espèces.
- Pour la réintroduction des espèces : le programme de réintroduction des bisons d’Europe a permis de stabiliser leurs populations dans certaines régions de Pologne et d’Espagne.
- Des pollinisateurs en milieu urbain : à Paris, l’installation de ruches et la création de jardins favorisent le retour des abeilles.
- La création de zones marines protégées : aux Seychelles, les efforts de conservation ont permis de revitaliser les récifs coralliens et les populations de poissons.
6. Les entreprises doivent agir
Les entreprises ont un rôle à jouer dans la préservation des espèces. En réorientant leurs pratiques et leurs investissements, elles peuvent devenir actrices de la conservation de la biodiversité. Comment faire :
- Évaluer ses impacts : les entreprises peuvent analyser leurs chaînes d’approvisionnement afin d’identifier les points critiques où agir pour réduire leur empreinte sur la biodiversité.
- Promouvoir l’innovation durable en s’inspirant du biomimétisme pour développer des technologies qui respectent les écosystèmes.
- Collaborer avec les ONG et les communautés : travailler ensemble pour restaurer les habitats et protéger les espèces en danger pour plus d’efficacité.
Un avenir encore possible
Le maintien de la diversité des espèces n’est pas qu’une question d’écologie, mais de survie. Protéger cette richesse, c’est garantir un avenir viable pour les générations futures. Il est encore temps d’agir, mais la mobilisation doit être collective. Entreprises, citoyens, décideurs, chacun peut et doit jouer un rôle pour préserver la biodiversité.
Et vous, quelle action entreprendrez-vous aujourd’hui pour protéger la diversité des espèces ?
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L’histoire de la CSRD : de la NFRD à aujourd’hui

L’histoire de la CSRD : de la NFRD à aujourd’hui
La Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) n’est pas sortie de nulle part. Elle s’inscrit dans un processus d’évolution progressif de la législation européenne sur le reporting extra-financier. Si aujourd’hui elle est le fer de lance de la transparence ESG (environnement, social et gouvernance), l’histoire de la CSRD remonte à plus d’une décennie. Ce retour aux sources permet de mieux comprendre l’histoire de la CSRD, son évolution et pourquoi elle est devenue une pierre angulaire des ambitions de durabilité de l’Union européenne.
Aux prémices, l’UE créa la NFRD
En 2014, l’Union européenne adopte la Non-Financial Reporting Directive (NFRD). Cette réglementation impose aux grandes entreprises de publier des informations non-financières sur leurs impacts ESG. Le champ d’application est limité aux grandes entreprises cotées, aux banques et aux assurances de plus de 500 salariés. Environ 11 600 entreprises européennes sont concernées.
La NFRD marque un tournant en introduisant la notion de transparence sur les impacts non-financiers des entreprises. Elle reconnaît officiellement que la performance économique doit être analysée à travers une grille plus large, intégrant les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux.
Cependant, au fil des années, plusieurs failles apparaissent, mettant en lumière les limites de cette directive :
- Un manque de standardisation : les entreprises publient des données selon leurs propres méthodes, rendant leur comparaison difficile;
- Une faible portée : la directive exclut les entreprises non cotées ou de taille moyenne, bien qu’elles aient elles aussi un impact significatif sur les critères ESG;
- Peu de contrôle : les données publiées ne font l’objet que de vérifications limitées.
Le Pacte vert européen : un nouvel élan pour la durabilité
En 2019, la Commission européenne lance le Pacte vert pour l’Europe, un plan ambitieux pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Ce programme met en lumière la nécessité d’un cadre robuste pour mesurer les impacts ESG des entreprises.
Ainsi, l’Union européenne identifie la NFRD comme un levier clé à renforcer afin de garantir une transparence accrue. L’objectif est clair : intégrer pleinement la durabilité dans les modèles économiques européens. Mais face à ses limites et à l’urgence climatique, l’Union européenne propose une nouvelle directive : la CSRD. L’histoire de la CSRD prend ici un tournant décisif, visant à renforcer la transparence et la standardisation du reporting extra-financier. Destinée à remplacer et à étendre la NFRD, le cadre proposé repose sur des principes plus stricts et standardisés. Les ambitions sont claires :
- Élargir le champ d’application en incluant toutes les grandes entreprises européennes et certaines PME cotées;
- Standardiser les données grâce à des normes européennes harmonisées (ESRS).
- Renforcer la vérification des données avec des audits obligatoires pour garantir la fiabilité des informations rapportées;
- Faciliter l’accès aux données en imposant une publication dans un format électronique standard (xHTML).
L’arrivée de la CSRD
En novembre 2022, le Conseil de l’Union européenne adopte officiellement le texte de la CSRD. Cette directive vise à aligner les pratiques des entreprises avec les objectifs climatiques et sociaux du continent. Elle entre en vigueur en janvier 2023 et son application se fait progressivement, mais avec des étapes bien définies, afin de permettre aux entreprises de s’adapter.
L’avenir de la CSRD : elle prend l’omnibus ?
Le 26 février dernier, la Commission européenne présente une proposition omnibus de modification de la CSRD. Elle introduit plusieurs assouplissements susceptibles de modifier en profondeur la directive initiale :
- Les entreprises qui devaient être concernées dès 2026 ne le seraient finalement qu’en 2028;
- Les critères d’éligibilité seraient revus à la hausse : seules les entreprises de plus de 1 000 salariés, réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 50 millions d’euros ou un bilan annuel de plus de 25 millions d’euros resteront soumises à la CSRD;
- La directive assouplit également les exigences de collecte de données en supprimant l’obligation d’obtenir des informations auprès des fournisseurs non concernés par la CSRD. De même, le devoir de vigilance est allégé, avec un passage d’une évaluation annuelle à une évaluation quinquennale;
- La structure des ESRS serait revue avec une probable réduction du nombre de données à collecter.
Autre évolution majeure : les futures modifications des normes ESRS pourraient être adoptées directement par règlement, sans nécessiter une transposition dans les législations nationales. L’objectif affiché de ces révisions est de réduire la charge administrative et les obligations de reporting, en particulier pour les entreprises de taille intermédiaire. Toutefois, cette réorientation soulève des interrogations quant à l’ambition initiale de la CSRD et à son impact réel sur la transparence et l’engagement des entreprises en matière de durabilité.
Le Parlement européen et le Conseil ont les six prochains mois pour étudier et débattre les propositions législatives présentées. Alors que certains veulent la « simplification » de la CSRD, nous la voulons toute entière.
Une directive clé pour un avenir durable
L’histoire de la CSRD, depuis la NFRD jusqu’à aujourd’hui, reflète l’engagement croissant de l’Union européenne envers la durabilité des pratiques des entreprises opérant sur son territoire. Elle témoigne non seulement d’une volonté de mieux encadrer et standardiser, mais aussi de valoriser les efforts des entreprises pour un impact positif.
Chez Hyssop, nous comprenons que cette transition puisse paraître complexe. C’est pourquoi nous vous accompagnons à chaque étape :
- Décryptage des exigences : Comprendre les implications de la directive pour votre secteur et votre activité.
- Mise en place des outils : Structurer votre reporting selon les normes ESRS.
- Valorisation de vos engagements : Transformer vos actions ESG en un levier stratégique.
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