CSRD : SET 1, 2, 3… Partez !

CSRD : SET 1, 2, 3… Partez !

Le reporting durable passe à la vitesse supérieure (et c’est tant mieux)

Vous pensiez que la RSE était une affaire de bonnes intentions à raconter autour d’un café ? La CSRD met les pendules à l’heure avec des règles, des chiffres, et une ambition forte. Décryptons ensemble les SET 1, 2 et 3, ces étapes clés qui transformeront le reporting en levier stratégique pour la durabilité.

NB : Certaines dispositions pourraient évoluer avec l’Omnibus.
Alors on garde l’œil ouvert (et l’Excel à jour). 👀

La CSRD, une nouvelle boussole pour les entreprises

Adoptée en 2022 et en vigueur depuis janvier 2023, la CSRD marque une révolution dans le monde de la RSE en uniformisant le reporting durable à l’échelle européenne. Avec un focus sur la double matérialité, elle pousse les entreprises à intégrer es enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) au cœur de leurs stratégies et ainsi à examiner :

  • Les impacts de leurs activités sur la société et l’environnement.
  • Les risques et opportunités liés à la durabilité qui influencent leur performance financière.

Et pas de passe-droit ici : environ 50 000 entreprises en Europe sont concernées (chiffres qui évoluera probablement avec l’omnibus), contre seulement 11 600 sous la directive précédente. Une transformation progressive mais ambitieuse, qui repose sur trois grandes étapes ou SET.

SET 1, ou les fondations du reporting

Le SET 1, publié en juillet 2023, constitue la première pierre de l’édifice. Il s’adresse aux grandes entreprises (plus de 250 salariés, 40 millions d’euros de chiffre d’affaires, ou 20 millions d’euros de bilan total) et sera applicable dès 2025 pour l’exercice fiscal 2024.

Les normes ESRS incluses : une vue à 360°

  • Transversales : ESRS 1 et 2 définissent les cadres et données générales à fournir.
  • Environnementales : de la réduction des émissions (E1) à la gestion de la biodiversité (E4).
  • Sociales : conditions de travail, diversité, impact sur les communautés locales.
  • Gouvernance : gouvernance d’entreprise, éthique, gestion des risques.

Avec le SET 1, l’Union européenne met la barre haut en demandant aux entreprises de jouer cartes sur table, non seulement sur leur impact environnemental, mais aussi sur leur capacité à naviguer dans un monde où durabilité rime avec compétitivité.

SET 2 et la simplification et proportionnalité pour les PME et filiales

Le SET 2, prévu pour 2027 (exercice 2026), adapte les exigences pour les PME cotées, les filiales, et certains groupes spécifiques. L’idée est de leur offrir une approche allégée mais cohérente avec les principes de la CSRD.

Les points clés à retenir :

  • Proportionnalité avant tout : des normes simplifiées adaptées aux capacités des PME.
  • Reporting consolidé : les filiales peuvent se référer aux données de leur maison mère.
  • Flexibilité : un report optionnel jusqu’en 2028 est possible pour les PME.

Le SET 2 est un tremplin pour les petites structures qui, même si elles ne sont pas encore sur le podium de la durabilité, peuvent se lancer dans la course en douceur.

SET 3, les spécificités sectorielles

Prévu à partir de 2025-2026, le SET 3 introduira des normes sectorielles pour répondre aux besoins spécifiques des secteurs à fort impact : énergie, transport, agriculture, etc. Un pas vers une personnalisation du reporting durable qui vise à refléter les réalités et les enjeux propres à chaque industrie.

Ce qu’on peut en attendre :

  • Des exigences adaptées à des secteurs comme la finance ou le numérique.
  • Une mise à jour continue pour intégrer les nouveaux défis, comme la finance durable.

Avec le SET 3, l’Union européenne souhaite ne rien laisser au hasard.

Pourquoi s’emparer de la CSRD dès maintenant ?

Si la CSRD peut donner des sueurs froides à certains dirigeants, elle est avant tout une opportunité stratégique pour

    1. Renforcer sa crédibilité : un reporting transparent et fiable attire les investisseurs, rassure les partenaires et booste la réputation de votre entreprise.
    2. Mieux gérer ses risques : l’analyse de double matérialité permet d’identifier les enjeux prioritaires et d’éviter de disperser ses ressources sur des actions peu impactantes.
    3. Un mobilisation interne : c’est l’occasion de mobiliser l’ensemble des collaborateurs et de les pousser à agir dans leur périmètre de compétences.
    4. Des progrès mesurables en fixant des objectifs clairs et en suivant les avancées pour motiver ses équipes.

Comment réussir sa CSRD ?

Pour transformer l’obligation en atout, structurez votre démarche :

    1. Former ses équipes : des opérationnels au COMEX, il faudra embarquer tout l’équipage !
    2. Anticiper ses besoins : la collecte de données, souvent fastidieuse, nécessite des processus solides.
    3. Mettre en place un pilotage en créant un comité dédié au suivi et à l’ajustement des actions menées.
    4. Préparer l’audit : il est obligatoire et garantit la fiabilité des informations collectées.

Il faut se rappeler que la CSRD n’est pas une fin en soi mais plutôt le début d’un chemin vers une performance durable et pérenne des entreprises.

La CSRD, un levier pour réinventer sa stratégie d’entreprise

Les SET 1, 2 et 3 de la CSRD redéfinissent les règles du jeu en obligeant les entreprises à mesurer, comprendre et agir sur leurs impacts ESG et sur ce qui les impacte. Ce reporting  de durabilité peut donc vite être transformé en outil stratégique si l’on arrête de voir la CSRD comme une contrainte.

Chez Hyssop, on la voit comme une opportunité d’engager ses équipes, de créer de la valeur et de prendre part à la transition durable. Car oui, avec la CSRD, l’Europe a fait un pari ambitieux : celui de rendre le développement durable incontournable.

📍 Les SET vous montrent la voie. À vous de transformer le reporting en moteur d’action.

 

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CSRD : un atout stratégique pour les entreprises

CSRD : un atout stratégique pour les entreprises

Loin d’être une simple directive, la CSRD est un outil stratégique pour transformer durablement votre entreprise.

Avec la CSRD, l’Europe impose aux entreprises une réflexion stratégique autour de leur impact durable. Mais loin d’être un simple exercice de conformité, elle ouvre la voie à des bénéfices concrets : compétitivité renforcée, innovation, mobilisation des équipes et anticipation des risques. Décryptage.

La RSE : Moteur de performance globale

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ne se limite plus à un supplément d’âme ou à un argument marketing. C’est aujourd’hui un levier stratégique de performance :

  • Compétitivité accrue : des pratiques durables séduisent les investisseurs et fidélisent les consommateurs, toujours plus exigeants.
  • Mobilisation interne : les collaborateurs s’alignent plus facilement sur une vision porteuse de sens.
  • Innovation stimulée : les défis environnementaux et sociaux obligent les entreprises à innover, revisitant leurs produits et process.

La CSRD structure ces ambitions et les amplifie grâce à un cadre de reporting rigoureux.
Ce n’est pas qu’une directive : c’est un accélérateur de résultats concrets.

Compétitivité et confiance des investisseurs renforcées

La CSRD donne aux entreprises un atout majeur pour se démarquer dans un monde où la durabilité devient un critère de choix clé. Comment ? Grâce à :

  • Des données comparables : en harmonisant les référentiels ESG, elle offre aux entreprises une base solide pour se positionner clairement sur leur impact.
  • Une transparence accrue : les rapports certifiés deviennent des gages de fiabilité, inspirant confiance aux investisseurs, partenaires et clients.

Exemple : une entreprise qui prouve son engagement via des indicateurs ESG crédibles pourra attirer des capitaux à des conditions avantageuses, car les investisseurs valorisent désormais les entreprises prêtes pour une économie bas-carbone.

Analyse des risques et priorisation stratégique

Le principe de double matérialité, clé de la CSRD, est une méthode puissante pour identifier les enjeux prioritaires :

  • Matérialité d’impact : comment l’entreprise affecte son écosystème (environnement, société).
  • Matérialité financière : comment ces enjeux impactent les résultats économiques.

Avec cette approche, les entreprises :

  • Priorisent leurs ressources sur les actions à fort impact.
  • Anticipent les risques ESG, comme les pénuries de matières premières ou les réglementations strictes.
  • Transforment les défis en opportunités, en adaptant leurs modèles d’affaires pour rester compétitives.

Innovation et engagement collectif : les nouveaux moteurs du changement

La CSRD ne concerne pas seulement les dirigeants. Elle mobilise l’ensemble des collaborateurs, les invitant à repenser leurs pratiques. Les avantages sont multiples :

  • Innover en équipe : chaque métier est challengé pour intégrer des solutions durables.
  • Favoriser l’amélioration continue : la mesure régulière des progrès, même modestes, nourrit la motivation interne.
  • Renforcer la culture d’entreprise : s’unir autour d’une vision durable limite le turnover et renforce l’engagement.

Astuce : communiquer sur les premières victoires, même petites, agit comme un moteur puissant. Comme on dit, “petites victoires, grands effets”.

Orienter les financements pour accélérer la transformation

Avec la CSRD, les budgets alloués à la RSE ne sont plus perçus comme une contrainte. Ils deviennent des investissements stratégiques. Pourquoi ?

  1. Des financements mieux ciblés : l’analyse de double matérialité aide à allouer les ressources sur les actions à fort impact.
  2. Subventions et aides renforcées : les entreprises conformes accèdent plus facilement à des dispositifs publics favorisant leur transition.

Concrètement : en investissant intelligemment, les entreprises accélèrent leur transformation durable et renforcent leur résilience.

Transparence : une arme de différenciation

À l’heure où greenwashing et méfiance vont bon train, la CSRD impose un standard clair :

  • Des données auditées et fiables : elles inspirent confiance à toutes les parties prenantes.
  • Un storytelling crédible : on passe du “greenwashing” au “story-proving”, où chaque affirmation est soutenue par des preuves concrètes.

Résultat : une transparence qui ne se contente pas de rassurer, mais qui différencie clairement les entreprises engagées sur un marché de plus en plus exigeant.

Pourquoi la CSRD est une opportunité stratégique

Si elle peut sembler contraignante, la CSRD est en réalité une chance unique pour les entreprises. Elle permet de :

  • Renforcer la compétitivité en se différenciant.
  • Identifier et gérer les priorités stratégiques grâce à l’analyse des risques.
  • Mobiliser les équipes autour d’un projet porteur de sens.
  • Optimiser les budgets en orientant les investissements sur des actions à fort impact.
  • Inspirer confiance grâce à des rapports transparents et fiables.

La CSRD, moteur de transformation durable

Se conformer à la CSRD, ce n’est pas simplement cocher des cases. C’est bâtir un futur durable, solide et compétitif. En structurant leurs démarches ESG, les entreprises ne font pas que répondre à une obligation : elles créent de la valeur, innovent et s’assurent un avantage stratégique durable. Et si la vraie transformation commençait ici ?

Chez Hyssop, nous vous accompagnons pour faire de la CSRD un levier de progrès et non une contrainte.
Prêts à écrire ensemble l’avenir de votre durabilité ?

 

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Espèces exotiques envahissantes : comprendre les risques et agir pour préserver la biodiversité

Espèces exotiques envahissantes : comprendre les risques et agir pour préserver la biodiversité

Elles voyagent clandestinement, s’installent sans prévenir et s’imposent au détriment de la biodiversité locale. Les espèces exotiques envahissantes (EEE) sont devenues un fléau mondial, silencieux mais dévastateur. Décryptage d’une problématique urgente et des solutions pour préserver la biodiversité.

Les espèces exotiques envahissantes : de quoi parle-t-on ?

Définition : une espèce exotique est une espèce animale, végétale ou microbienne introduite hors de son habitat naturel. Lorsqu’elle parvient à s’implanter et à proliférer au détriment des espèces locales, elle est qualifiée d’« envahissante ».

Un problème en pleine expansion : aujourd’hui, plus de 37 000 espèces exotiques ont été introduites dans le monde entier. Le phénomène s’accélère, soutenu par la mondialisation et l’augmentation des échanges commerciaux.

Un déséquilibre naturel : dans leur nouvel environnement, ces espèces ne rencontrent souvent pas de prédateurs ou de maladies pour réguler leur population, ce qui les rend particulièrement menaçantes.

👉 Un facteur clé de l’érosion de la biodiversité : les EEE sont responsables d’un facteur important dans 60 % des extinctions mondiales.

Quelques exemples concrets

  • En Europe : le frelon asiatique, introduit accidentellement, est un prédateur redoutable pour les abeilles locales, essentielles à la pollinisation.
  • En Afrique : la jacinthe d’eau bloque les cours d’eau, privant la faune aquatique d’oxygène et réduisant l’accès à l’eau.
  • Dans les îles du Pacifique : les rats introduits par les navires européens dévorent les œufs d’oiseaux endémiques, menaçant leur survie.
  • Dans le sud de la France : le mimosa est introduit pour son attrait ornemental, il envahit aujourd’hui les milieux naturels méditerranéens, étouffant la flore locale et perturbant les écosystèmes forestiers.

Des écosystèmes au tapis : l’impact des EEE

Écologiques

Modification des habitats : les plantes invasives transforment les paysages en supprimant les espèces locales.

Effet domino : perturbation des chaînes alimentaires et fonctions écosystémiques (pollinisation, contrôle des parasites).

Économiques

En 2019, le coût économique annuel des EEE atteignait 423 milliards de dollars. Ce coût quadruple tous les 10 ans : pertes agricoles, dégâts aux infrastructures, efforts de contrôle.

Sanitaires

Le moustique tigre, vecteur de la dengue et du chikungunya, est une EEE désormais installée dans plusieurs régions du monde.

Qualité de vie

Dans 85 % des cas, les EEE ont un impact négatif sur les biens matériels, la santé ou les écosystèmes naturels.

Une mondialisation en pleine nature

Commerce maritime : les eaux de ballast et les coques des navires transportent des espèces.

Échanges horticoles : introduction de plantes sans contrôle.

Changements climatiques : les espèces venues de climats tropicaux s’installent plus facilement.

Manque de régulation : les contrôles aux frontières sont encore trop faibles.

Un problème global, des solutions locales

Agir en amont

  • Contrôle aux frontières : Renforcer les inspections douanières.
  • Sensibilisation : Éduquer le public aux risques des EEE.

Détection rapide

  • Programmes de surveillance et d’alerte précoce sur les territoires.

Intervention active

  • Méthodes mécaniques : Arrachage, capture, éradication ciblée.
  • Contrôle biologique : Introduction de prédateurs naturels contrôlés.

Collaborations internationales

  • Le cadre Kunming-Montréal pour la biodiversité vise à réduire de 50 % l’impact des EEE d’ici 2030.

Le rôle des entreprises : prévenir et agir

Chaînes d’approvisionnement responsables

  • Auditer les produits importés pour éviter les organismes invasifs.

Intégrer les EEE dans la stratégie RSE

  • Financer des programmes de lutte, sensibiliser les parties prenantes, soutenir la protection de la biodiversité locale.

Travailler avec les territoires

  • Collaborer avec des ONG, des collectivités, des parcs naturels pour restaurer les milieux dégradés.

Exemple inspirant : la Nouvelle-Zélande

Le pays a lancé des campagnes d’éradication massives (rats, opossums…) avec des résultats probants. Mobilisation locale, financements publics et politiques volontaristes ont permis de restaurer la biodiversité.

Agir pour ne pas subir

Les espèces exotiques envahissantes sont une menace majeure pour la biodiversité. Leur gestion peut être complexe, mais elle est essentielle. Gouvernements, entreprises, citoyens : chacun a un rôle à jouer pour contenir leur expansion et préserver l’équilibre des écosystèmes naturels.

👉 Ensemble, luttons contre les EEE pour un futur plus durable.

 

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Biodiversité et changement climatique : destins liés !

Biodiversité et changement climatique : destins liés !

Le lien entre biodiversité et changement climatique est comme une danse complexe : chaque mouvement influence l’autre. Ces deux enjeux mondiaux ne sont pas des problèmes séparés, mais des facettes d’un même défi. Si nous voulons réussir à atténuer le changement climatique et protéger notre planète, il est impératif de comprendre comment ils interagissent et de mettre en place des solutions basées sur la nature.La bonne nouvelle ? Ensemble, biodiversité et climat peuvent être nos alliées. Avec des actions concrètes, chaque geste compte pour préserver les écosystèmes et construire un futur plus résilient. Alors, comment pouvons-nous agir pour inverser la tendance et bâtir une trajectoire d’adaptation climatique durable ?

1. Le changement climatique : une menace pour la biodiversité

Le changement climatique perturbe gravement nos écosystèmes. L’augmentation des températures et des événements extrêmes (tempêtes, sécheresses…) modifie les habitats naturels, créant un cocktail déstabilisant pour les espèces qui y vivent.

  • Températures élevées et habitats perturbés : les espèces qui dépendent de conditions climatiques spécifiques sont les premières à en souffrir. Certains animaux doivent migrer, mais d’autres n’ont pas la chance de pouvoir le faire.
  • Perte de biodiversité : les coraux, les forêts tropicales et les zones humides, qui abritent une incroyable richesse d’espèces, sont les plus vulnérables.

👉 Une espèce sur huit est menacée d’extinction à l’échelle mondiale en raison de l’activité humaine et du réchauffement de la planète.

2. La biodiversité : un allié clé dans la lutte contre le changement climatique

La biodiversité n’est pas seulement une victime du réchauffement climatique : elle en est aussi une alliée précieuse. Elle joue un rôle vital pour réguler le climat, capter le carbone et protéger les écosystèmes.

  • Les forêts, poumons de la Terre : elles absorbent des quantités massives de CO2, principal gaz à effet de serre.
  • Les zones humides, véritables éponges à carbone : mangroves, marais et tourbières sont des solutions basées sur la nature très efficaces.
  • Les océans, boucliers contre les tempêtes : les récifs coralliens et herbiers marins sont des ramparts naturels contre les aléas climatiques, tout en abritant une biodiversité essentielle.

3. Une interconnexion puissante : l’impact réciproque du climat et de la biodiversité

Lorsque la biodiversité est en danger, le climat souffre. Et quand le climat se dérègle, la biodiversité en paie le prix. Il est temps de briser ce cercle vicieux.

  • Des écosystèmes fragiles qui accélèrent le réchauffement : la déforestation libère d’énormes quantités de carbone. Protéger les forêts, c’est atténuer le changement climatique.
  • Des espèces et des écosystèmes interconnectés : la dégradation des forêts et des mangroves diminue leur capacité à séquestrer le carbone et à protéger les écosystèmes.

👉 13 millions d’hectares de forêts sont perdus chaque année, soit 36 terrains de football par minute !

4. Changer de cap : ce que chacun de nous peut faire

Protéger la biodiversité et lutter contre le changement climatique, ce n’est pas une option, c’est une nécessité. Et chacun peut agir.

  • Les entreprises : adopter des pratiques écoresponsables, choisir des chaînes d’approvisionnement durables, investir dans la protection des écosystèmes.
  • Les gouvernements : intégrer l’adaptation climatique dans les politiques publiques et soutenir les projets de solutions basées sur la nature.
  • Les citoyens : consommer local, limiter les déchets, soutenir l’agriculture durable.

5. L’Avenir est vert : des solutions innovantes pour un monde durable

C’est en combinant nos forces que nous pourrons réconcilier climat et biodiversité. Voici quelques leviers d’action :

  • Agriculture régénérative : restaurer les sols et séquestrer le carbone tout en préservant la biodiversité.
  • Agroforesterie : intégrer les arbres aux cultures pour absorber le CO2 et protéger les sols.
  • Économie circulaire : limiter l’usage des ressources, recycler et réduire les déchets.
  • Agriculture durable : minimiser les intrants chimiques, préserver les habitats naturels.

Maintenant, agissons !

Biodiversité et changement climatique sont indissociables. Il est grand temps de passer à l’action, ensemble. Protéger la biodiversité, c’est aussi atténuer le changement climatique et renforcer notre résilience collective.

👉 La déforestation représente environ 10 % des émissions mondiales de GES. Protéger nos forêts est donc une priorité absolue.

 

👉 Ensemble, faisons de la nature une alliée pour le climat.

Pour aller plus loin : consultez les rapports de l’IPCC, de l’IPBES ou du WWF pour découvrir des solutions basées sur la nature concrètes et inspirantes. 

 

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La législation de la biodiversité à l'international

La législation de la biodiversité à l'international

Un monde sous protection : comment les lois défendent la biodiversité au-delà des frontières

La biodiversité n’est pas un sujet optionnel : c’est un enjeu vital. Alors que la dégradation des écosystèmes s’accélère et que plus d’un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction, les gouvernements du monde entier tentent de répondre à cette crise par des cadres législatifs et des engagements internationaux. Qu’il s’agisse de conventions globales ou de lois régionales, ces outils juridiques constituent les piliers d’une réponse collective. Mais sont-ils à la hauteur du défi ?

De l’Union européenne aux Amériques, en passant par l’Asie et l’Afrique, voici un tour d’horizon des mécanismes en place pour préserver ce qui reste de notre patrimoine naturel.

Un pacte mondial pour la vie : les grands cadres internationaux

Il y a trente ans, à Rio de Janeiro, le monde s’est uni pour signer la Convention sur la Diversité Biologique (CDB). Ce traité emblématique, ratifié par 196 pays – à l’exception notable des États-Unis – a posé les bases d’une vision partagée : conserver la biodiversité, utiliser ses ressources de manière durable, et partager équitablement les bénéfices.

  • Le Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal (2022) est aujourd’hui le nouvel étendard. Avec ses objectifs ambitieux, comme la restauration de 30 % des écosystèmes terrestres et marins d’ici 2030, il nous rappelle que chaque nation a un rôle clé à jouer.
  • La CITES, de son côté, veille depuis 1973 à protéger les espèces menacées du commerce international. Plus de 38 000 espèces figurent sous son aile, évitant ainsi l’exploitation fatale.
  • Enfin, la Convention de Ramsar protège les zones humides, ces écosystèmes silencieux mais indispensables à notre survie. Aujourd’hui, 256 millions d’hectares sont préservés grâce à cet engagement global.

Mais malgré ces avancées, un constat demeure : sans volonté politique et moyens financiers suffisants, ces accords resteront des lettres mortes.

L’Union européenne : un bouclier vert pour la biodiversité

La Stratégie pour la biodiversité à l’horizon 2030 est une véritable feuille de route pour un avenir durable, avec des objectifs clairs et contraignants :

  • Protéger 30 % des terres et des mers européennes.
  • Restaurer 20 % des écosystèmes dégradés.

Pour y parvenir, des initiatives concrètes sont mises en œuvre :

  • Le réseau Natura 2000, le plus vaste réseau d’aires protégées au monde, s’étend déjà sur près de 18 % des terres européennes.
  • Le récent Règlement sur la restauration de la nature (2023) impose, pour la première fois, des obligations légales aux États membres pour restaurer leurs écosystèmes dégradés.

Mais au-delà de ces grandes ambitions, tout n’est pas tout vert et les États peinent à appliquer leurs engagements.

Au-delà des frontières : des continents engagés

Amériques : des contrastes saisissants

Aux États-Unis, la biodiversité repose sur des lois pionnières comme le Endangered Species Act (1973). Ce texte protège les habitats critiques d’espèces menacées, mais l’absence de ratification de la CDB montre une fracture dans leur engagement global.
En Amérique latine, la situation est plus complexe. La biodiversité y est abondante, mais les pressions humaines sont écrasantes. Le Brésil, par exemple, impose à ses propriétaires terriens de préserver 80 % de leurs terres en Amazonie. Pourtant, la déforestation avance inexorablement, mettant en péril l’un des poumons verts de notre planète.

Asie : des leaders et des défis

La Chine, hôte de la COP15, s’affirme comme un champion de la biodiversité. Avec la création de parcs nationaux couvrant 10 % de son territoire et des projets de reforestation massifs, elle montre que des solutions ambitieuses sont possibles.
En Inde, la biodiversité se défend à coups de lois : le Wildlife Protection Act (1972) protège les tigres et autres espèces emblématiques, mais le défi reste immense face à la croissance démographique.

Afrique : entre défis et espoirs

Sur le continent africain, la lutte contre le commerce illégal de la faune, comme l’ivoire et les cornes de rhinocéros, reste prioritaire. Pourtant, des initiatives prometteuses émergent, à l’image de la Grande Muraille Verte, un projet monumental visant à restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030.

Des défis globaux pour une réponse commune

Au-delà des cadres régionaux, le combat pour la biodiversité est universel. Climat et biodiversité ne peuvent plus être dissociés, comme l’ont souligné les experts de l’IPBES et du GIEC en 2021. Les solutions basées sur la nature, comme la restauration des forêts ou la protection des zones humides, offrent des réponses aux deux crises.

Mais pour être à la hauteur des enjeux, il faut dépasser les intentions : harmoniser les efforts, mobiliser des financements et engager chaque acteur – citoyens, entreprises et gouvernements – dans ce défi commun.

Un appel à l’action

La biodiversité n’est pas une simple question de conservation. C’est une question de survie. Chaque loi, chaque règlement, chaque initiative est une pierre posée sur l’édifice fragile de notre avenir collectif. Mais ces efforts doivent s’accompagner d’une volonté inébranlable d’agir.

Comme l’a si bien dit Aristote, « la nature ne fait rien en vain ».
Suivons son exemple. Car en protégeant la biodiversité, c’est nous-mêmes que nous sauvons.

 

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Entreprises et biodiversité : les obligations et opportunités à connaître

Biodiversité et entreprises : les obligations et opportunités à connaître

En France, la protection de la biodiversité ne relève pas uniquement d’une volonté politique ou d’une tendance sociétale : biodiversité et entreprise sont encadrées par une obligation légale. Enraciné dans des principes constitutionnels, soutenu par des lois ambitieuses et enrichi de réglementations européennes et internationales, le cadre juridique français impose aux entreprises de tenir compte de la biodiversité dans leurs activités. Mais au-delà des contraintes, il existe de réelles opportunités pour transformer ces obligations en moteurs d’innovation et de durabilité. Tour d’horizon du cadre légal et des perspectives pour réaligner biodiversité et entreprises.

1. Un socle juridique fondamental

La Charte de l’environnement : une boussole constitutionnelle

Adoptée en 2005, la Charte de l’environnement inscrit dans la Constitution française trois principes majeurs :

  • Prévention : anticiper les atteintes graves ou irréversibles à l’environnement.
  • Précaution : agir même en cas d’incertitude scientifique pour protéger la biodiversité.
  • Pollueur-payeur : obliger les entreprises responsables de dommages écologiques à les compenser ou réparer.

Ces principes influencent directement la législation environnementale et orientent les décisions des autorités publiques, mais aussi les pratiques des entreprises.

Un cadre européen incontournable

L’action française s’inscrit également dans une dynamique européenne, avec le règlement sur la taxonomie verte (2020) : cet outil guide les entreprises pour définir des activités économiques durables, y compris celles qui préservent la biodiversité. Ce cadre pousse les entreprises à évaluer leurs impacts à travers des normes claires et partagées au sein de l’Union européenne.

2. Des lois structurantes en France

Loi pour la reconquête de la biodiversité (2016)

Ce texte phare a introduit plusieurs innovations :

  • Création de l’Agence Française pour la Biodiversité (désormais intégrée à l’OFB).
  • Reconnaissance du principe de non-régression, empêchant tout recul en matière de protection environnementale.
  • Mise en œuvre du Protocole de Nagoya, qui encadre l’utilisation des ressources génétiques et favorise un partage équitable des bénéfices issus de la biodiversité.

Loi Climat et Résilience (2021)

Adoptée pour accélérer la transition écologique, cette loi vise notamment la biodiversité avec des objectifs ambitieux :

  • Zéro artificialisation nette d’ici 2050, limitant la consommation d’espaces naturels.
  • Renforcement de la séquence Éviter-Réduire-Compenser (ERC) pour les projets d’aménagement.

Code de l’environnement

Ce corpus rassemble l’ensemble des règles régissant la protection des espèces et des habitats. Il impose, entre autres :

  • Études d’impact environnemental : tout projet doit inclure un volet spécifique sur la biodiversité.
  • Obligations de compensation : les entreprises doivent restaurer les écosystèmes dégradés lorsque des impacts sont inévitables.
  • Zones Natura 2000 : des règles strictes encadrent les activités proches de ces aires protégées.

3. Obligations spécifiques pour la biodiversité et les entreprises

Intégrer la biodiversité dans les projets

Avant tout projet d’aménagement ou d’infrastructure, les entreprises doivent :

  • Identifier les espèces et habitats potentiellement affectés.
  • Appliquer la séquence ERC (Éviter les atteintes lorsque possible ; Réduire les impacts grâce à des mesures spécifiques ; Compenser en recréant des habitats équivalents).

Respecter les zones protégées

Les entreprises opérant dans des zones sensibles, comme les parcs naturels régionaux ou les zones Natura 2000, doivent ajuster leurs pratiques. Par exemple, tout projet nécessitant une dérogation doit démontrer son caractère impératif et son intérêt public majeur.

Reporting extra-financier

Depuis 2017, la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) impose aux grandes entreprises d’inclure des informations sur leurs impacts environnementaux, y compris sur la biodiversité. Dès 2024, la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) élargira ces exigences à davantage d’acteurs économiques, renforçant l’importance d’un reporting structuré et transparent.

4. Outils et accompagnement

Office Français de la Biodiversité (OFB)

L’OFB joue un rôle central en matière de surveillance et d’accompagnement pour réconcilier biodiversité et entreprises : elles peuvent y trouver des ressources pour intégrer la biodiversité dans leurs stratégies et accéder à des outils d’évaluation.

Cadre et labels

Pour valoriser leurs démarches, les entreprises peuvent s’appuyer sur :

  • Act4Nature : une initiative collective regroupant entreprises et ONG autour d’engagements ambitieux.
  • ISO 14001 : certification intégrant désormais des critères liés à la biodiversité.
  • SNB 2030 (Stratégie Nationale pour la Biodiversité) : Ce cadre stratégique invite tous les acteurs à participer à la restauration des écosystèmes et à la préservation des espèces.

5. Des opportunités pour les entreprises

Créer de la valeur

Adopter une stratégie proactive en matière de biodiversité peut renforcer la compétitivité. Les consommateurs, toujours plus sensibles à ces enjeux, privilégient les marques engagées.

Innover pour mieux préserver

Les contraintes légales poussent les entreprises à revoir leurs processus et à innover. Par exemple, l’intégration de la biodiversité dans la chaîne de valeur peut déboucher sur des solutions nouvelles et durables.

Réduire les risques

En respectant les réglementations, les entreprises évitent des sanctions (amendes, suspensions de projets) et améliorent leurs relations avec les parties prenantes locales.

6. Des défis et des perspectives

Malgré les progrès, certains défis demeurent :

  • Complexité du cadre légal : les petites et moyennes entreprises (PME) manquent souvent de ressources pour s’y conformer pleinement.
  • Manque de sensibilisation : former les équipes reste une priorité pour une prise en compte effective de la biodiversité.

Cependant, des avancées internationales, comme le cadre de Kunming-Montréal adopté lors de la COP15, visent à protéger 30 % des terres et des mers d’ici 2030. Ces initiatives renforcent les obligations nationales et encouragent les entreprises françaises à agir dès maintenant.

Biodiversité et entreprise : obligations, mais aussi opportunités

Pour les entreprises, la biodiversité n’est plus juste un bonus sympa, c’est une responsabilité incontournable. Mais attention, derrière cette obligation se cache une mine d’opportunités ! En allant au-delà des cases réglementaires, elles peuvent transformer ces enjeux en vrais leviers de différenciation. Pratiques respectueuses, innovations green et engagements valorisés : les entreprises françaises ont tout à gagner en jouant collectif avec la nature. 🌿✨

👉 Contactez-nous dès aujourd’hui pour un accompagnement sur votre position face à la biodiversité !

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Où en est la biodiversité aujourd'hui ?

Sixième extinction : où en est la biodiversité aujourd’hui ?

73% des espèces disparues : où en est-on de la diversité des espèces aujourd’hui ?

La diversité des espèces, ce vivier inestimable qui constitue nos écosystèmes et soutient nos sociétés, est aujourd’hui confrontée à des menaces sans précédent. De la majestueuse baleine bleue au plus petit insecte pollinisateur, chaque espèce joue un rôle crucial dans l’équilibre de la planète. Où en sommes-nous face à cette crise grandissante ?

1. Diversité des espèces : le cœur battant de la biodiversité

La diversité des espèces, l’un des trois piliers fondamentaux de la biodiversité, désigne la variété des êtres vivants peuplant notre planète : animaux, végétaux, champignons, micro-organismes. Cette richesse n’est pas seulement une question de quantité, mais aussi de fonction. Chaque espèce contribue à l’équilibre des écosystèmes en occupant un rôle spécifique dans les chaînes alimentaires, la régulation des écosystèmes, ou encore la pollinisation.

  • Un chiffre clé : Sur les 8 millions d’espèces estimées sur Terre, près de 1 million sont aujourd’hui menacées d’extinction, principalement à cause des activités humaines.
  • Une diversité menacée dans tous les milieux : Que ce soit sur terre, dans les océans ou les eaux douces, la disparition des espèces s’accélère. Par exemple, les amphibiens sont actuellement le groupe le plus menacé, avec 40% de leurs espèces en danger.

2. Une extinction massive en cours

L’histoire de la Terre a connu cinq grandes extinctions massives. La sixième, en cours, est directement liée à l’impact humain. Nos modes de vie et nos activités bouleversent profondément les écosystèmes, provoquant des pertes irréversibles.

  • Le rythme des disparitions des espèces est effréné :
    • 73 % : C’est la chute moyenne des populations d’animaux sauvages suivies entre 1970 et 2020, selon l’Indice Planète Vivante du WWF.
    • Un quart des espèces d’eau douce seraient menaces d’extinction, témoignant de la fragilité des écosystèmes aquatiques.
  • Des espèces emblématiques sont en en danger :
    • Le tigre, dont il resterait moins de 3 900 individus sauvages, lutte pour sa survie face à la déforestation et au braconnage.
    • Les insectes pollinisateurs, essentiels à la production alimentaire, connaissent une chute considérable de leurs populations, avec 30 % d’entre eux déjà disparus en France.
  • Les principales causes de l’érosion des espèces :
    • Perte d’habitat : La conversion des forêts en terres agricoles ou en zones urbaines détruit leurs habitats naturels.
    • Surexploitation des ressources : La pêche, la chasse, et l’exploitation forestière intensives épuisent les populations animales et végétales, fragilisant leurs cycles de reproduction.
    • Changement climatique : L’augmentation des températures perturbe les cycles naturels forçant certaines espèces à migrer par exemple, souvent sans succès.
    • Pollution et espèces invasives : Les écosystèmes déjà fragilisés subissent l’impact des polluants et la rivalité avec les espèces introduites devenant invasives.

3. Chaque espèce compte

La disparition d’une espèce ne se limite pas à une simple perte esthétique ou symbolique. C’est tout un système qui est menacé, car les espèces interagissent pour maintenir l’équilibre des écosystèmes.

  • Des services écosystémiques cruciaux mis à mal :
    • Les insectes pollinisateurs assurent la reproduction de 35 % des cultures mondiales, comme les fruits, les légumes et les oléagineux. Leur disparition met en danger notre sécurité alimentaire.
    • Les grands carnivores, comme les loups ou les requins, régulent les populations d’herbivores et préservent ainsi la santé des écosystèmes.
  • Un enjeu pour la santé humaine :
    • La médecine moderne doit beaucoup à la diversité des espèces. Citons la pervenche de Madagascar qui a permis de développer des traitements contre certains cancers.
    • Des écosystèmes sains limitent la propagation des maladies zoonotiques en maintenant un équilibre entre les espèces.
  • Un effondrement silencieux, mais global : L’affaiblissement des populations animales et végétales entraîne une baisse de la résilience des écosystèmes face aux perturbations climatiques ou aux invasions d’espèces exotiques.

4. Les solutions pour freiner l’hémorragie

Bien que la situation soit critique, il existe des solutions pour enrayer le déclin de la diversité des espèces. Ces mesures nécessitent des engagements globaux, mais également des actions locales concrètes.

  • Élargir et renforcer les aires protégées : Aujourd’hui, 16 % des terres et 8 % des océans sont protégés. L’objectif est de porter ces chiffres à 30 % d’ici 2030. Mais la protection doit être accompagnée d’une gestion efficace et d’une implication des communautés locales.
  • Adopter des pratiques durables :
    • Dans l’agriculture en réduisant l’usage des pesticides et en faisant la promotion d’une agriculture biologique et/ou régénérative pour préserver les habitats naturels.
    • Dans la pêche en luttant contre la surpêche. Cela implique de favorise des pratiques durables et de créer des zones de reproduction protégées.
  • Réduire la pollution et la production de déchets : la lutte contre les plastiques et les produits chimiques toxiques est essentielle pour préserver les espèces marines et terrestres.
  • Encourager les initiatives basées sur la nature : restaurer les écosystèmes, comme les forêts ou les mangroves, permet de soutenir les populations d’espèces tout en atténuant les effets du changement climatique.

5. Inspirons-nous des succès

Malgré les défis, plusieurs initiatives démontrent qu’il est possible de protéger la diversité des espèces.

  • Pour la réintroduction des espèces : le programme de réintroduction des bisons d’Europe a permis de stabiliser leurs populations dans certaines régions de Pologne et d’Espagne.
  • Des pollinisateurs en milieu urbain : à Paris, l’installation de ruches et la création de jardins favorisent le retour des abeilles.
  • La création de zones marines protégées : aux Seychelles, les efforts de conservation ont permis de revitaliser les récifs coralliens et les populations de poissons.

6. Les entreprises doivent agir

Les entreprises ont un rôle à jouer dans la préservation des espèces. En réorientant leurs pratiques et leurs investissements, elles peuvent devenir actrices de la conservation de la biodiversité. Comment faire :

  1. Évaluer ses impacts : les entreprises peuvent analyser leurs chaînes d’approvisionnement afin d’identifier les points critiques où agir pour réduire leur empreinte sur la biodiversité.
  2. Promouvoir l’innovation durable en s’inspirant du biomimétisme pour développer des technologies qui respectent les écosystèmes.
  3. Collaborer avec les ONG et les communautés : travailler ensemble pour restaurer les habitats et protéger les espèces en danger pour plus d’efficacité.

Un avenir encore possible

Le maintien de la diversité des espèces n’est pas qu’une question d’écologie, mais de survie. Protéger cette richesse, c’est garantir un avenir viable pour les générations futures. Il est encore temps d’agir, mais la mobilisation doit être collective. Entreprises, citoyens, décideurs, chacun peut et doit jouer un rôle pour préserver la biodiversité.

Et vous, quelle action entreprendrez-vous aujourd’hui pour protéger la diversité des espèces ?

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L’histoire de la CSRD : de la NFRD à aujourd’hui

L’histoire de la CSRD : de la NFRD à aujourd’hui

La Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) n’est pas sortie de nulle part. Elle s’inscrit dans un processus d’évolution progressif de la législation européenne sur le reporting extra-financier. Si aujourd’hui elle est le fer de lance de la transparence ESG (environnement, social et gouvernance), l’histoire de la CSRD remonte à plus d’une décennie. Ce retour aux sources permet de mieux comprendre l’histoire de la CSRD, son évolution et pourquoi elle est devenue une pierre angulaire des ambitions de durabilité de l’Union européenne.

Aux prémices, l’UE créa la NFRD

En 2014, l’Union européenne adopte la Non-Financial Reporting Directive (NFRD). Cette réglementation impose aux grandes entreprises de publier des informations non-financières sur leurs impacts ESG. Le champ d’application est limité aux grandes entreprises cotées, aux banques et aux assurances de plus de 500 salariés. Environ 11 600 entreprises européennes sont concernées.

La NFRD marque un tournant en introduisant la notion de transparence sur les impacts non-financiers des entreprises. Elle reconnaît officiellement que la performance économique doit être analysée à travers une grille plus large, intégrant les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux.

Cependant, au fil des années, plusieurs failles apparaissent, mettant en lumière les limites de cette directive :

  • Un manque de standardisation : les entreprises publient des données selon leurs propres méthodes, rendant leur comparaison difficile;
  • Une faible portée : la directive exclut les entreprises non cotées ou de taille moyenne, bien qu’elles aient elles aussi un impact significatif sur les critères ESG;
  • Peu de contrôle : les données publiées ne font l’objet que de vérifications limitées.

Le Pacte vert européen : un nouvel élan pour la durabilité

En 2019, la Commission européenne lance le Pacte vert pour l’Europe, un plan ambitieux pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Ce programme met en lumière la nécessité d’un cadre robuste pour mesurer les impacts ESG des entreprises.

Ainsi, l’Union européenne identifie la NFRD comme un levier clé à renforcer afin de garantir une transparence accrue. L’objectif est clair : intégrer pleinement la durabilité dans les modèles économiques européens. Mais face à ses limites et à l’urgence climatique, l’Union européenne propose une nouvelle directive : la CSRD. L’histoire de la CSRD prend ici un tournant décisif, visant à renforcer la transparence et la standardisation du reporting extra-financier. Destinée à remplacer et à étendre la NFRD, le cadre proposé repose sur des principes plus stricts et standardisés. Les ambitions sont claires :

  1. Élargir le champ d’application en incluant toutes les grandes entreprises européennes et certaines PME cotées;
  2. Standardiser les données grâce à des normes européennes harmonisées (ESRS).
  3. Renforcer la vérification des données avec des audits obligatoires pour garantir la fiabilité des informations rapportées;
  4. Faciliter l’accès aux données en imposant une publication dans un format électronique standard (xHTML).

L’arrivée de la CSRD

En novembre 2022, le Conseil de l’Union européenne adopte officiellement le texte de la CSRD. Cette directive vise à aligner les pratiques des entreprises avec les objectifs climatiques et sociaux du continent. Elle entre en vigueur en janvier 2023 et son application se fait progressivement, mais avec des étapes bien définies, afin de permettre aux entreprises de s’adapter.

L’avenir de la CSRD : elle prend l’omnibus ?

Le 26 février dernier, la Commission européenne présente une proposition omnibus de modification de la CSRD. Elle introduit plusieurs assouplissements susceptibles de modifier en profondeur la directive initiale :

  1. Les entreprises qui devaient être concernées dès 2026 ne le seraient finalement qu’en 2028;
  2. Les critères d’éligibilité seraient revus à la hausse : seules les entreprises de plus de 1 000 salariés, réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 50 millions d’euros ou un bilan annuel de plus de 25 millions d’euros resteront soumises à la CSRD;
  3. La directive assouplit également les exigences de collecte de données en supprimant l’obligation d’obtenir des informations auprès des fournisseurs non concernés par la CSRD. De même, le devoir de vigilance est allégé, avec un passage d’une évaluation annuelle à une évaluation quinquennale;
  4. La structure des ESRS serait revue avec une probable réduction du nombre de données à collecter.

Autre évolution majeure : les futures modifications des normes ESRS pourraient être adoptées directement par règlement, sans nécessiter une transposition dans les législations nationales. L’objectif affiché de ces révisions est de réduire la charge administrative et les obligations de reporting, en particulier pour les entreprises de taille intermédiaire. Toutefois, cette réorientation soulève des interrogations quant à l’ambition initiale de la CSRD et à son impact réel sur la transparence et l’engagement des entreprises en matière de durabilité.

Le Parlement européen et le Conseil ont les six prochains mois pour étudier et débattre les propositions législatives présentées. Alors que certains veulent la « simplification » de la CSRD, nous la voulons toute entière.

Une directive clé pour un avenir durable

L’histoire de la CSRD, depuis la NFRD jusqu’à aujourd’hui, reflète l’engagement croissant de l’Union européenne envers la durabilité des pratiques des entreprises opérant sur son territoire. Elle témoigne non seulement d’une volonté de mieux encadrer et standardiser, mais aussi de valoriser les efforts des entreprises pour un impact positif.

Chez Hyssop, nous comprenons que cette transition puisse paraître complexe. C’est pourquoi nous vous accompagnons à chaque étape :

  • Décryptage des exigences : Comprendre les implications de la directive pour votre secteur et votre activité.
  • Mise en place des outils : Structurer votre reporting selon les normes ESRS.
  • Valorisation de vos engagements : Transformer vos actions ESG en un levier stratégique.

 

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Contactez Hyssop dès aujourd’hui et faisons de votre reporting un moteur de performance durable.

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Les services écosystémiques : un trésor naturel à préserver

Les services écosystémiques : un trésor naturel à préserver

Les écosystèmes ne sont pas seulement de jolis paysages de cartes postales. Ils nous nourrissent, nous protègent et nous inspirent chaque jour. Plongez dans les quatre types de services écosystémiques qu’ils nous offrent, ces alliés invisibles mais essentiels à notre quotidien et à la santé de notre planète.

Les services écosystémiques, un pilier de la vie humaine

Les services écosystémiques sont tout ce que la nature nous offre sur un plateau, souvent sans qu’on s’en rende compte. Ils répondent à nos besoins essentiels, équilibrent notre environnement, nourrissent nos idées et assurent les bases même de la vie. Ces précieux coups de pouce se déclinent en quatre grandes catégories : approvisionnement, régulation, culture et soutien.

1. Les services d’approvisionnement : quand la nature remplit nos garde-mangers

Les services d’approvisionnement regroupent les ressources tangibles que les écosystèmes fournissent, souvent sans que nous en soyons conscients.

  • La nourriture : la diversité des écosystèmes garantit une abondance alimentaire. Les océans, par exemple, fournissent plus de 80 millions de tonnes de poissons chaque année, une source essentielle de protéines pour des milliards de personnes;
  • L’eau douce : les forêts et zones humides agissent comme des filtres naturels, purifiant l’eau que nous consommons pour boire, irriguer et produire;
  • Les ressources médicinales : environ 25 % des médicaments modernes proviennent de plantes;
  • Les matières premières : les écosystèmes fournissent des matériaux essentiels à notre vie quotidienne (bois, fibres, minéraux, etc.).

👉 Plus de 50 % du PIB mondial dépend directement ou indirectement des services que la nature nous offre.

2. Les services de régulation : les garants de notre équilibre environnemental

Ces services interviennent dans la régulation des processus naturels pour maintenir un équilibre vital.

  • Régulation climatique : les forêts et les océans jouent un rôle crucial dans l’absorption de CO₂;
  • Pollinisation : les insectes pollinisateurs, comme les abeilles, contribuent à 75% de la production mondiale de cultures alimentaires;
  • Purification de l’eau et contrôle des inondations : Les zones humides, telles que les mangroves, absorbent les polluants et protègent les zones côtières contre les tempêtes en réduisant jusqu’à 66 % la hauteur des vagues;
  • Lutte contre les parasites : les écosystèmes régulent naturellement les populations d’insectes nuisibles, réduisant ainsi le besoin en pesticides.

👉 Les forêts tropicales, comme l’Amazonie, stockent environ 250 milliards de tonnes de carbone, aidant à ralentir le réchauffement climatique.

3. Les services culturels : la nature, source d’inspiration et de bien-être

Les services culturels sont souvent sous-estimés, mais ils jouent un rôle majeur dans notre bien-être mental et spirituel.

  • Tourisme et loisirs : les parcs naturels et les réserves attirent des millions de visiteurs chaque année;
  • Valeurs spirituelles et religieuses : de nombreux peuples autochtones et communautés locales entretiennent des liens spirituels avec la nature, attribuant une signification sacrée à certains paysages ou espèces;
  • Inspiration artistique et éducation : la nature inspire depuis toujours les artistes, les écrivains et les scientifiques. Le biomimétisme, par exemple, s’inspire des écosystèmes pour développer des solutions innovantes dans des domaines comme l’architecture ou l’ingénierie.

👉 Le tourisme lié à la nature est conséquent : par exemple le tourisme de montagne représente une part comprise entre 9 % et 16 % des arrivées de touristes internationaux dans le monde.

4. Les services de soutien : la fondation des autres services

Les services de soutien constituent la base essentielle qui permet aux autres services écosystémiques de fonctionner.

  • Formation des sols : les micro-organismes et les processus biologiques enrichissent les sols en nutriments, favorisant la croissance des cultures;
  • Cycle des nutriments : les écosystèmes recyclent les nutriments nécessaires à l’agriculture et aux chaînes alimentaires;
  • Production primaire : par la photosynthèse, les plantes transforment l’énergie solaire en biomasse, supportant ainsi toute la chaîne alimentaire terrestre.

👉 Les récifs coralliens abritent environ 25 % de toutes les espèces marines, bien qu’ils ne couvrent que 0,2 % de la surface des océans.

Les entreprises, facteur clé de la préservation des écosystèmes

Les entreprises ont une responsabilité dans la préservation des écosystèmes. Voici comment elles peuvent agir :

  • Adopter une gestion durable des ressources : par exemple, en réduisant l’utilisation de l’eau ou en optant pour des matières premières renouvelables;
  • Réduire leur empreinte carbone : investir dans des technologies propres et des énergies renouvelables pour atténuer leur impact sur le climat;
  • S’engager dans la restauration écologique : les entreprises peuvent financer des projets de reforestation ou soutenir la restauration de zones humides;
  • Innover : développer des produits respectueux de la biodiversité et promouvoir une économie circulaire

👉 Guerlain, engagé dans la préservation des abeilles, illustre parfaitement comment une entreprise peut aligner ses activités avec les objectifs de préservation de la biodiversité.

Préserver aujourd’hui pour ne pas réparer demain

Les services écosystémiques sont essentiels à notre survie, à notre économie et à notre bien-être. Pourtant, ils sont menacés par les activités humaines. En adoptant des pratiques respectueuses de l’environnement, nous pouvons garantir leur durabilité pour les générations futures. Entreprises, citoyens et gouvernements : ensemble, nous avons le pouvoir de préserver ces trésors naturels. Car si la nature nous donne tant, elle peut aussi nous rappeler à l’ordre.

👉 Vous voulez développer la protection de la biodiversité et des écosystèmes dans votre entreprise ? C’est par ici !

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Comprendre la biodiversité et préserver ses trois piliers

Comprendre la biodiversité et préserver ses trois piliers

La biodiversité est un puzzle fascinant de génétique, d’écosystèmes et de relations complexes. Décryptage des trois piliers de ce trésor naturel.

Comprendre la biodiversité : clé de voûte de la vie sur Terre

La biodiversité, ce mot si souvent évoqué, incarne bien plus qu’un simple inventaire d’espèces. Elle désigne l’ensemble des formes de vie, leurs interactions et les écosystèmes qu’elles composent. Pour mieux comprendre la biodiversité, il faut en explorer ses trois facettes essentielles : génétique, espèces et écosystèmes. Ensemble, elles soutiennent la vie sur Terre, assurant des services fondamentaux.

Pourtant, la biodiversité est en déclin accéléré, avec une chute de 73 % des populations animales sauvages suivies ces cinquante dernières années. En comprendre les rouages est une première étape pour mieux la préserver.

1. La diversité génétique : l’ADN de l’adaptation

La diversité génétique représente les variations au sein des gènes d’une même espèce. Ces différences génétiques sont essentielles à l’adaptation et à la survie des espèces face aux menaces environnementales.

Pourquoi est-elle cruciale ? La diversité génétique agit comme un bouclier naturel, permettant aux espèces de s’adapter aux changements environnementaux, aux maladies et aux catastrophes. Sans elle, les populations deviennent vulnérables, fragilisant l’ensemble des écosystèmes dont elles font partie.

Exemple : le cas des bananiers Cavendish. Cultivés à partir d’un seul clone génétique, ils sont aujourd’hui menacés par la maladie de Panama, un champignon ravageur auquel ils ne peuvent s’adapter, faute de diversité génétique.

2. La diversité des espèces : l’arche de la biodiversité

La diversité spécifique, ou diversité des espèces, englobe toutes les formes de vie : du plus petit microbe à la baleine bleue. Chaque espèce joue une partition unique. Les abeilles, par exemple, sont les cheffes d’orchestre de la pollinisation. La disparition de pollinisateurs risque, par exemple, d’entraîner des déficits de récolte d’une valeur comprise entre 235 et 577 milliards de dollars chaque année, réduisant la productivité agricole.

La disparition d’une espèce peut engendrer un effet domino, perturbant l’ensemble de l’écosystème. Imaginez une forêt tropicale amputée de ses grands prédateurs : c’est tout un équilibre fragile qui vacille.

3. La diversité des écosystèmes : des mondes en équilibre fragile

Enfin, la diversité des écosystèmes désigne la variété des habitats naturels : forêts, zones humides, océans, déserts, etc.

Pourquoi est-elle essentielle ? Chaque écosystème abrite des communautés spécifiques d’espèces et joue un rôle écologique crucial. Les zones humides, par exemple, filtrent l’eau naturellement et agissent comme des barrières contre les inondations.

Un constat alarmant : Dans le monde, plus de 85% de la surface des zones humides a disparu, mettant en péril les services qu’elles offrent.

4. Des liens indissociables

Les trois types de biodiversité sont profondément interconnectés. Une diversité génétique riche contribue à la santé des espèces, qui elles-mêmes maintiennent l’équilibre des écosystèmes. La destruction d’un habitat entraîne des pertes d’espèces, ce qui peut réduire la diversité génétique restante.

5. Menaces et solutions : les 5 grands facteurs d’érosion de la biodiversité

La biodiversité s’effrite sous l’effet de cinq pressions majeures, connu sous le nom de « facteurs d’érosion » :

  1. La destruction et fragmentation des habitats naturels : l’urbanisation et l’agriculture intensive détruisent les écosystèmes naturels.Solution : protéger et restaurer les habitats naturels en créant des aires protégées et en favorisant l’aménagement durable;
  2. La surexploitation des ressources naturelles : la surpêche et la surexploitation forestière menacent les écosystèmes. Aujourd’hui, 80 % des espèces propres à la consommation sont surexploitées ou pleinement exploitées.Solution : adopter des pratiques responsables, comme la pêche durable et la gestion raisonnée des forêts;
  3. Les pollutions : pesticides, plastiques et rejets industriels asphyxient les milieux air, eaux et sols.Solution : réduire les polluants en renforçant la législation et en développant des alternatives moins nocives;
  4. Les espèces invasives : elles rivalisent avec les espèces locales, perturbant les équilibres.Solution : contrôler leur introduction et favoriser les espèces autochtones;
  5. Le changement climatique : les modifications des températures et des régimes hydriques perturbent les écosystèmes.Solution : réduire les émissions de gaz à effet de serre et intégrer des solutions basées sur la nature.

6. La responsabilité des entreprises : acteurs du changement

Les entreprises occupent une place importante dans la préservation de la biodiversité. Par leurs choix stratégiques et leurs activités, elles influencent directement les écosystèmes, que ce soit via leurs chaînes d’approvisionnement, leurs pratiques industrielles ou leur impact sur les territoires. Selon le Rapport Planète Vivante 2020 du WWF, la production agricole représente 80% de la déforestation mondiale, 70% de l’utilisation d’eau douce et 70% de la perte de biodiversité terrestre, illustrant l’impact significatif des activités humaines sur les services écosystémiques. Intégrer la biodiversité dans sa stratégie d’entreprise, c’est agir pour l’avenir… et même pour le présent.

  • Évaluer ses impacts : mesurer les effets de ses activités sur la biodiversité pour mieux les réduire;
  • Favoriser des pratiques durables : privilégier des fournisseurs respectueux des écosystèmes et contribuer à la réduction de leur empreinte écologique;
  • Collaborer avec ses parties prenantes : travailler avec des ONG, communautés locales et scientifiques pour co-construire des solutions;
  • Sensibiliser ses équipes : engager ses collaborateurs dans des initiatives de préservation.

Agir avant qu’il ne soit trop tard

Comprendre la biodiversité, c’est reconnaître qu’elle n’est pas qu’un enjeu environnemental, mais une question de survie pour l’humanité. En préservant ses trois piliers, nous sauvegardons non seulement la nature, mais aussi les services inestimables qu’elle nous rend au quotidien. Rappelez-vous : protéger aujourd’hui, c’est éviter de devoir restaurer demain.

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Plan Sobriété Énergétique : c'est quoi ?

Plan de sobriété énergétique

Le plan de sobriété énergétique est (enfin) une initiative du Gouvernement pour accélérer les efforts des entreprises & collectivités en matière de consommation d’énergie. Paradoxalement, il aura fallu attendre une guerre pour que les politiques bougent les lignes de l’énergie…

Alors que le GIEC alerte sur l’état actuel du climat et que la situation en Ukraine ne se stabilise toujours pas, l’abondance énergétique telle que nous l’avons connue n’a jamais été autant en péril. 

Emmanuel Macron l’avait annoncé le 14 juillet dernier « On doit rentrer collectivement dans une logique de sobriété […]. On va préparer un plan pour se mettre en situation de consommer moins. ». Elisabeth Borne, première ministre, a donné plus de détails sur ce plan. Enfin ! ça y est, on va passer aux choses sérieuses !

Sobriété énergétique d’accord… mais qu’est ce que c’est ? 

Contrairement à l’efficacité énergétique (mieux gérer ses consommations et améliorer ses équipements pour qu’ils soient moins énergivores, tout en maintenant le même confort de vie), la sobriété énergétique c’est : prendre des mesures de réduction nette des consommations d’énergies, par des changements de comportements, de mode de vie et d’organisation collective.

Quel est l’objectif du Plan ? 

Réduire la consommation d’énergie de 10% d’ici 2024 et de 40% d’ici 2050 en fonction de 2019, année de référence. Cela pour enrayer les dépenses énergétiques qui ne sont pas indispensables et réduire l’impact carbone. 

Pourquoi maintenant ? 

D’abord parce qu’il y a urgence à cause de la crise énergétique liée à la guerre, que les centrales nucléaires sont en maintenance mais aussi et surtout parce qu’on est clairement pas en avance au niveau sobriété énergétique 

Tout cela fait craindre une pénurie de gaz et des difficultés d’abondance électrique. Bref, en terme d’énergie, l’hiver risque d’être très chaud, du moins…très froid…enfin l’hiver sera chaud parce qu’il fera froid.

Elisabeth Borne assurait en août dernier que les ménages ne seraient pas concernés par les coupures de gaz. Ce serait les entreprises très consommatrices, qui pourraient subir des coupures . Pour l’électricité en revanche, des coupures sont plus sûres, de deux heures, quartier par quartier. 

Pour éviter ça, le gouvernement mise sur son plan de sobriété énergétique, et tente ainsi de s’aligner avec les enjeux environnementaux auxquels nous faisons face. Après avoir demandé aux Françaises et aux Français de participer à l’effort collectif en appliquant des gestes au quotidien pour économiser l’énergie, le gouvernement demande aux entreprises de s’engager dans cet effort. Qu’il s’agisse d’éviter une pénurie ou de s’aligner un peu plus avec l’Accord Climat de Paris de 2015 qui prévoit d’atteindre une neutralité carbone d’ici 2050, la France doit considérablement diminuer sa consommation d’énergie. 

Ok et on en est où aujourd’hui ? 

L’ambition de la France en terme de sobriété énergétique est importante et l’hexagone est en retard. Le rapport annuel du Haut Conseil pour le Climat évoque une progression insuffisante face au changement climatique, à cause d’un manque « d’objectifs stratégiques, de moyens et de suivi ». L’instance indépendante qui évalue la politique climatique du gouvernement français appelle l’État à un « sursaut ». Pour rappel, le Conseil d’État avait condamné la France en 2021 pour « inaction climatique ». 

Enfin, les résultats aux dernières élections présidentielles montrent clairement que les Françaises et les Français demandent une prise de conscience urgente de la part de l’État et des autres acteurs politiques, face aux changements climatiques. 

La France n’est pas la seule a avoir de belles et grandes ambitions, l’Europe aussi avec son programme « Green Deal ». L’Europe revoit d’ailleurs son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), prévue à 40% pour 2030, elle est aujourd’hui à 55%, par rapport à l’année de référence 1990, avec toujours pour objectif de devenir le premier continent neutre en carbone d’ici 2050. 

Concrètement ? 

Des actions pour consommer moins d’énergie sont déjà prévues : le 1er octobre prochain, les gares, les aéroports ainsi que les stations de métro devront couper les publicités des écrans numériques si une « forte tension » se faisait ressentir par le gestionnaire du réseau électrique. 

Sur le même principe que le « Green Deal » de l’Europe, la France prévoit des objectifs de réduction des GES pour chaque secteur d’activité. Ces derniers devront établir une feuille de route avec un calendrier précis des mises en oeuvre de leurs actions. Dès septembre, 3 premiers grands secteurs seront concernés par des discussions : les forêts, l’eau et la production d’énergie décarbonée (nucléaire et renouvelable). 

Aussi, six groupes de travail (administration, entreprises, collectivités territoriales, établissements recevant du public, logement et numérique) ont été lancés afin d’élaborer un plan cohérent et réalisable. Les conclusions de leurs efforts seront publiées à la fin du mois de septembre 2022.

Pour les acteurs publics ça veut dire quoi ? 

Différentes pistes de réflexion autour du plan de sobriété énergétique sont en cours. Avec en tête de liste « accélérer la rénovation énergétique des bâtiments publics par l’amélioration de leur performance énergétique. Rappelons que le secteur du bâtiment représente 44% de l’énergie consommée en France. Comment ? Grâce à 6 principaux travaux : 

  1. l’isolation du toit (25 à 30% des déperditions énergétiques) ; 
  2. l’isolation des murs (25% des pertes de chaleur) ;
  3. l’isolation des fenêtres (10 à 15% des déperditions thermiques);
  4. l’isolation des sols (7 à 10% de gaspillage énergétique évité) avec notamment les caves, les garages, le dessous des carrelages et des parquets ;
  5. le changement de la ventilation ;
  6. le remplacement des systèmes de chauffage (installation de pompes à chaleur pour remplacer les chaudières au fioul ou au gaz).

Une autre mesure évoquée est de limiter la consommation et de permettre aux plus précaires d’en bénéficier, par des fermetures occasionnelles de bâtiments publics, du télétravail serait alors mis en place.

Pour les entreprises, qu’est ce qu’on fait ?

La voiture est aujourd’hui le moyen de transport privilégié pour les déplacements entre le domicile et le travail (la voiture représentait 70,8% de ces déplacements en 2020). En réponse, le forfait mobilités durables (FMD) devrait être étendu à la rentrée. Il sera cumulé au remboursement partiel d’un abonnement de transports en commun (même si les déplacements annuels sont inférieurs à 100 jours) pour inciter les salariés à modifier cette habitude et diminuer leur impact.

Lors de son dernier discours à l’université d’été du Medef, Elisabeth Borne a annoncé quelques actions adressées aux entreprises : 

– établir en septembre son propre plan de sobriété ;
– nommer un ambassadeur de la sobriété (sur le modèle des référents Covid) ;
– accompagner les salariés vers l’adoption de mobilités plus propres et à l’adaptation des moyens de déplacement. Les entreprises doivent également favoriser « les nouvelles façons de travailler », en incitant par exemple au télétravail. 

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Et si ce n’est pas suffisant ? 

Selon l’état et l’urgence de la situation, plusieurs actions seront mises en place de manière progressive :
1) mise en place de mesures axées sur la sobriété ;
2) limitation de la consommation de gaz ;
3) coupures de gaz et d’électricité.

Sources :https://bonpote.com/5-ans-apres-peut-on-dire-que-laccord-de-paris-na-servi-a-rien/
https://www.greenly.earth/blog-fr/tout-comprendre-sur-le-plan-de-sobriete-energetique-a-venir?utm_term=&utm_campaign=perf-max-fr&utm_source=google&utm_medium=cpc&utm_content=&gclid=CjwKCAjwvNaYBhA3EiwACgndggjB2BusuhLE8JyoLNeQlpdIid4FVoEqMeX9yM6_Nx4ZtSRmMbg9URoCK8AQAvD_BwE
https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/08/30/elisabeth-borne-affirme-qu-il-n-y-aura-pas-de-coupure-de-gaz-chez-les-menages-francais-en-cas-de-penurie_6139552_823448.html
https://www.europe1.fr/politique/plan-de-sobriete-energetique-que-prevoit-le-gouvernement-4131161
https://www.journaldunet.com/management/direction-generale/1513957-sobriete-energetique-des-entreprises-ce-que-l-on-sait/
https://www.sortiraparis.com/actualites/a-paris/articles/280850-sobriete-energetique-plus-de-teletravail-cet-hiver
http://www.virage-energie.org/fiches-pedagogiques/la-sobriete-energetique/


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