Hyssop x The Good Company : l'alliance du Good

The Good Company se rapproche du cabinet conseil Hyssop pour compléter son expertise RSE

L’agence de communication responsable The Good Company annonce son rapprochement stratégique avec Hyssop, cabinet conseil en stratégie RSE et développement durable. Cette prise de participation minoritaire dans Hyssop permet de proposer aux entreprises une offre complète, de la stratégie RSE à la communication responsable, en passant par la mise en œuvre opérationnelle.

Un accompagnement global des entreprises en transition

Depuis 5 ans, Hyssop accompagne des organisations dans l’identification, la structuration et l’activation de leur stratégie RSE. Cabinet conseil reconnu, il travaille avec des acteurs comme LVMH, SNCF, WWF ou encore Bpifrance sur des sujets aussi cruciaux que la double matérialité, la conformité CSRD, les achats responsables ou encore la mobilisation des parties prenantes.

De son côté, The Good Company est engagée depuis 2019 dans une démarche de communication durable, avec des clients tels que Macif, Monoprix, CNP Assurances ou Sidaction. L’agence s’est donnée pour mission de rendre le responsable désirable, en alliant créativité, exigence stratégique et alignement avec les enjeux sociétaux.

Ce partenariat permet aujourd’hui d’offrir un accompagnement RSE à 360°, depuis l’audit des enjeux ESG jusqu’à la construction d’une communication sincère, engageante et différenciante.

De la stratégie à la preuve, de la preuve à l’expression

Dans un contexte de vigilance accrue des consommateurs et des régulateurs face au greenwashing, The Good Company et Hyssop partagent une même conviction : la communication ne peut être pertinente que si elle repose sur des engagements concrets et mesurés.

“Depuis 5 ans notre combat est l’alignement avec ses vrais enjeux. Nous avons développé des outils et des méthodes pour aider les clients à identifier, et prioriser leurs enjeux. Nous bâtissons ensuite des roadmaps pour qu’ils construisent les preuves de leur engagement. Le story making, avant le story telling” déclare Dominique Royet, DG d’Hyssop.

Grâce à cette alliance, les deux structures renforcent leur capacité à accompagner les entreprises dans leur transition écologique et sociétale, tout en leur offrant les outils pour la raconter de manière crédible et accessible.

Une collaboration qui devient officielle

Après deux ans de projets partagés, de bureaux communs au sein de la “House of Good” et de missions conjointes (LVMH, CNP Assurances, Upcoop…), The Good Company et Hyssop officialisent leur partenariat stratégique.

« Nous sommes convaincus que la RSE n’est pas seulement un outil de communication, mais un levier de transformation pour les entreprises. Le cabinet Hyssop nous aide à traiter le fond avant la forme, et c’est pourquoi ce partenariat est une évidence. Leur expertise, combinée à notre savoir-faire en communication, permet à nos clients de prendre des engagements concrets et visibles, tout en se différenciant par une communication toujours aussi créative. », déclare Luc Wise, Président de The Good Company.

 

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The Good parle de nous

Hyssop, l'agence RSE résiliente, stimulante et essaimante

Un créa, un stratège et une des pionnières du développement durable en France se sont unis il y a deux ans pour créer une agence de conseil RSE qui connaît un succès fulgurant.

Ils se sont lancés par conviction et non par opportunisme. « Vous savez, notre carrière est plutôt derrière nous mais nous avions, tous les trois, envie de donner encore plus du sens à ce que nous faisions, nous raconte Guillaume Gozé. Selon l'ONU, il nous reste 10 ans pour réagir. Mais à force de le répéter, on perd un temps fou. Alors on ne le dit plus : on le fait. L'avenir, on y croit dur comme faire et c'est pour cela que nous avons créé Hyssop avec Dominique Royet et David Garcia. » Ces « trois mousquetaires » de la RSE ont des CVs qui parlent d'eux-mêmes. Directeur de la communication d'Eurostar pendant plus de 7 ans, Guillaume Gozé a ensuite été directeur stratégique de Saguez et Partners pendant un autre « septennat » avant de partir aux Etats-Unis pour prendre les commandes du bureau de l'agence américaine Kettle à San Francisco. David Garcia est un concepteur rédacteur spécialisé dans la communication durable qui a près de vingt ans d'expérience derrière lui et qui a travaillé pour de nombreuses agences dont Fullsix, Ogilvy, Publicis, Sidièse et monsieurdavidgarcia.com. Dominique Royet est, elle, une des pionnieres du développement durable en France. Après un début de carrière chez Disney en tant que responsable des licences et des partenariats, elle a rejoint WWF en 1999 pour développer pendant 9 ans les partenariats avec les entreprises et piloter la communication de l'ONG en France. Avec Carrefour, elle est notamment parvenue à imposer le label FSC de bonne gestion forestière dans l'hexagone. En 2008, elle a co-créé un cabinet conseil en développement durable, Greenflex, où elle a accompagné pendant 4 ans des PME et des ETI dans leurs stratégies RSE. Après une expérience d’innovation sociétale au sein d’Alternatives et Alliances, elle prend en 2015 la direction du label Max Havelaar en France. Ce parcours sans faute n’a pourtant pas été un long fleuve tranquille. « J’ai passé 18 ans de ma vie à prêcher dans le désert, nous avoue-t-elle, mais depuis 2 ans, je sens vraiment que le vent souffle dans la bonne direction…».

L’agence que les partenaires ont fondée en octobre 2020 repose sur les trois piliers de compétence. « Dominique dirige les diagnostics et les plans d’action RSE pour nos clients, explique Guillaume Gozé. Je suis, de mon côté, plus spécialisé dans la stratégie de marque et David est notre directeur de création qui orchestre les campagnes. Avoir ces trois activités sous une seule et même ombrelle est assez rare mais cela permet d’offrir une vision globale à nos clients. Notre unique objectif est d’avoir un impact. Nous ne sommes pas dans le story-telling mais dans le story-proving ». 

La crise sanitaire n'a pas empêché Hyssop, qui tire son nom de l'hysope qui est une plante résiliente, stimulante et essaimante, d'attirer rapidement des clients prestigieux. Guerlain, Renault, BHV et SNCF lui ont déjà fait confiance. Mais ce nouveau venu dans le paysage parisien du conseil RSE ne cherche pas à grossir coûte que coûte. « Nous refusons actuellement deux clients par mois car si nous ne pouvons pas avoir d'impact, nous préférons ne pas collaborer avec eux, résume Dominique Royet. Nous sommes aujourd'hui six salariés et nous ne souhaitons pas être 25. Nous voulons rester une agence de seniors impliqués sur tous les projets. » Les carnets d'adresse très épais des trois co-directeurs leur permettent de faire appel à des spécialistes lorsqu'ils en ont besoin. Et puis la taille ne fait pas le bonheur. « Avoir un impact nous rend heureux, juge l'ancienne CEO de Max Havelaar France. Nous tentons toujours de faire des campagnes belles, drôles et intéressantes car ce sont elles qui ont le plus d'impact. La RSE doit être désirable ». Le souhait le plus cher de cette militante de la première heure est de ne plus avoir de travail dans les années à venir. « Hyssop est appelé à disparaître, prévoit-elle, car à terme la RSE devra intégrer tous les métiers de l'entreprise et nos clients n'auront alors plus besoin de nous. Mais cela ne nous dérange pas. Bien au contraire. » Quand on vous dit que ces trois partenaires ne sont pas motivés par l'appât du gain…

Par Frédéric Therin, The Good.


3 questions à Frédéric Bordage, expert de la sobriété numérique

À l’occasion de la sortie prochaine de notre publication sur le numérique responsable, co-écrit avec le studio digital Bruno Della Mattia, Frédéric Bordage, THE expert de la sobriété numérique, a accepté de répondre à quelques questions. Nous étions ravis et impressionnés. Extraits.  

Réservez gratuitement notre publication sur le Numérique Responsable en nous envoyant ici un « OUI : je le veux ». 

Quel est, selon vous, le réel impact environnemental de la communication numérique ?

C’est tout d’abord fabriquer le numérique, qui représente 80% des impacts en France. Les 20% d’impacts restants sont dus à la production d’électricité due à son utilisation. Sur les usages liés à la communication digitale, les enjeux sont donc doubles. Tout d’abord  faire en sorte que la campagne de communication tourne confortablement même sur des terminaux vieillissants pour éviter l’obsolescence. Puis de ne pas « saturer les tuyaux » avec des fichiers qui seraient très lourds. Il faut savoir que la communication digitale va avoir des impacts environnementaux indirects sur les éléments physiques. Par exemple, produire des vidéos publicitaires uniquement en 4K oblige les gens qui n’en ont pas à changer leur écran.

Que faut-il absolument éviter et quelles sont les bonnes pratiques ?

Tout ce qui va déclencher l’obsolescence, ou qui va engorger les tuyaux pour rien. On est aujourd’hui dans une communication très promotionnelle, qui pousse du contenu sans qu’on l’ait demandé. Une communication intelligente, qui serait un apport d’informations pour l’utilisateur moins intrusif, contribuera probablement à réduire les impacts environnementaux associés.

En termes de sobriété numérique, les bonnes pratiques vidéo sont, autant que possible : bannir l’autoplay, des résolutions par défaut acceptables et non maximales, car ce n’est pas forcément nécessaire tout le temps.

Votre avis sur le print VS numérique ?

Il y a une tendance de la société à opposer le papier aux octets, ce qui na aucun sens. Ce sont deux supports qui ont des impacts environnementaux différents. On a beaucoup d’épuisement de ressources abiotiques (ressources naturelles non renouvelables comme le pétrole ou les minerais) dans le numérique, et quasiment pas dans le papier. En revanche, fabriquer de la pâte à papier cause beaucoup plus d’eutrophisation*. Les études comparatives qui sortent aujourd’hui sont toutes à charge, alors qu’on devrait être dans une articulation intelligente entre ces 2 supports. Et cela pour en tirer le meilleur parti : un minimum d’impact environnemental avec une meilleure efficacité en termes de communication. Entre un livre papier et Kindle, par exemple, celui utilisé le plus souvent et longtemps aura le moins d’impact. Ici, c’est probablement le livre emprunté à la bibliothèque qui sera le plus efficace. Dans le monde de la communication digitale, il y a probablement un modèle à trouver en s’inspirant de cette réflexion.

*eutrophisation : Apport excessif d’éléments nutritifs (nitrates et phosphates) dans les eaux, entraînant une prolifération végétale, un appauvrissement en oxygène et un déséquilibre de l’écosystème. Les effluents des fabriques de pâtes et papiers peuvent être d’importantes sources externes de matières organiques dissoutes et particulaires dans les systèmes aquatiques, d’où une eutrophisation accrue des milieux récepteurs.

L'expert

Spécialiste français du numérique responsable, Frédéric Bordage a créé en 2004 la communauté GreenIT.fr. Elle abrite une centaine d’organisations et d’entreprises (Collectif conception numérique responsable, Club Green IT) qui s’intéressent et prennent part au numérique responsable.

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Oui : je le veux

SNCF : campagne interne PARLER GREEN SANS ROUGIR

Article paru sur le site Sircome  (04.03.2021)

Je vous présente aujourd’hui un programme de sensibilisation interne, intitulé « Parler green sans rougir ». Il vise à renforcer la fierté des agents de SNCF Voyageurs relativement aux engagements RSE de leur entreprise et atouts environnementaux du train. Cette action a été conçue par l’agence Hyssop [dont j’aime beaucoup le slogan qui figure sur leur homepage : « L’avenir, on y croit dur comme faire« ].

1 étude des comportements

L’agence a réalisé une étude des attentes et comportements des collaboratrices et collaborateurs, en interrogeant notamment une dizaine de salarié·e·s dans plusieurs métiers et plusieurs territoires (service client, guichet, contrôleur TGV, conducteur, cadre etc.). L’objectif était d’identifier les supports de communication les plus appréciés et de transmettre les informations qui les intéressent de la manière la plus efficace possible.

5 épisodes

Le programme se déroule en 5 épisodes, qui abordent et expliquent de façon simple, ludique et engageante les différentes actions menées par la SNCF Voyages : le carbone, l’énergie, les déchets, le bar TGV Inouï, l’économie circulaire. Vous trouverez ci-dessous les premiers visuels.

Rendre fiers

Ce programme a été nommé « Parler green sans rougir » et l’explication suivante figurait l’un des supports de communication : « Parler green sans rougir, c’est le faire avec fierté, mais surtout assurance. Parce qu’on ne peut pas tout savoir, qu’on en apprend tous les jours, retrouvez progressivement dans cet article toutes les clés pour comprendre ce qu’est notre atout bas carbone et connaître l’ensemble de nos actions en faveur de l’environnement, pour les partager avec ceux qui voudraient en savoir plus, comme nos clients, vos amis et même vos enfants… car ce sont eux les plus concernés par l’avenir que nous leur laissons ».

Le sentiment de fierté est également entretenu : « Fiers de notre atout bas carbone. Nous pouvons être fiers de ce que nous sommes, de ce que nous faisons, chacun à notre mesure, à bord, en gare, aux guichets, dans les bureaux : car nous le faisons tous au service d’une entreprise qui s’engage à préserver l’environnement, et nous le disons dans notre dernière campagne de communication externe sortie début décembre ».

Cette campagne est intéressante à plusieurs titres : la démarche de prise en compte des perceptions et des attentes des publics en amont, les messages pédagogiques et le ton légèrement décalé, l’inclusion de tous les métiers dans la réussite de la démarche, l’installation sur un temps long…

Mais…

Un point de vigilance toutefois : la représentation de la face avant d’une locomotive sous forme végétale pourrait être considérée comme un abus de l’argument écologique. Je rappelle le point 8.4 de la Recommandation Développement durable : « l’assimilation directe d’un produit présentant un impact négatif pour l’environnement à un élément naturel (animal, végétal…) est à exclure. » Je remercie Dominique Royet et Thomas Maury de l’agence Hyssop de m’avoir transmis ces éléments. N’hésitez pas à nous tenir au courant des prochaines étapes de cette campagne et des réactions associées 😉

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